Fiat 500X, Mazda CX3, Peugeot 2008 : la rencontre !

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Malgré des températures pas franchement en accord, l’hiver est bel et bien là : il est grand temps de remiser nos petites sportives adorées et revenir à des choses plus terre-à-terre. Ainsi, avec Ugo et Victor, nous avons goûté le temps d’un week-end aux joies des SUV compacts. Montez avec nous et découvrez nos avis sur la Fiat 500X, la Mazda CX3 et la Peugeot 2008 ! 

Avant de commencer, une petite précision linguistique est de mise : si le titre mentionne “rencontre” et non “comparatif”, c’est qu’il y a une raison. Comparaison n’est pas raison, et les caractéristiques différentes des trois voitures (diesel 140ch BVA9 4×4 pour la Fiat, essence 120ch BVA6 4×2 pour la Mazda et essence 110ch BVM5 4×2 pour la Peugeot) abondent dans ce sens. A la place, nous vous proposons nos trois avis sur nos autos (et, bien entendu, sur celles des autres). C’est parti !

La Fiat 500X 2,0l Multijet 4×4 par Victor

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Dans la guerre sans merci que se livrent les constructeurs sur le créneau des SUV compacts, Fiat dégaine à son tour avec le 500X. Avec une particularité toute fois, puisque le modèle est décliné en deux carrosseries : la Lounge, plus chic et urbaine, et la Cross qui, comme son nom l’indique, préfère la boue et les petits chemins. Un cocktail étonnant et ma foi plutôt convaincant !

Dans « 500X », il y a 500. Fiat, encore une fois, capitalise sur le pouvoir d’attraction de sa citadine phare en lui appliquant aujourd’hui un maquillage champêtre. Malgré les 70cm (!!) gagnés lors de l’opération, les gênes sont bien là : double paire de projecteurs, volumes tout en rondeur, feux rectangulaires… Pas besoin d’un test de paternité, bébé 500X ne vient pas d’un orphelinat.

Notre version « Cross » se pare d’imposants boucliers et éléments en plastique noir, de jantes spécifiques de 17 pouces, de barres de toit mates et d’une garde au sol rehaussée pour atteindre 18 cm. Le tout lui donne un look vraiment sympa et axé vers le tout-chemin, se rapprochant même de ce que l’on peut trouver sur des petits 4×4. J’avoue pour ma part préférer la déclinaison Cross à la version Lounge… À noter que, toujours dans la veine de la 500 « tout court », un large choix de couleurs, de stickers et de jantes sont là pour vous créer votre 500X à vous tout seul, et qui arrivera sans trop de souci à être plus pimpant que notre exemplaire gris.

A bord, on découvre un habitacle chaleureux avec une présentation soignée. Un constat certes aidé par la magnifique sellerie en cuir marron qu’équipait notre finition haut de gamme Cross+, mais, de manière générale, c’est chaque élément de cet intérieur qui sent bon la qualité (même si, dans les ornières, ça craquait un peu). Des textures agréables au toucher, un assemblage sans faute, pas de bruit suspect… Mauvaises langues sur la qualité des intérieurs Fiat, votre jour est venu !

En termes d’ergonomie, pas de fausse note non plus. Pas trop de boutons (bisou la Fiesta), ni pas assez (bisou la 308), Fiat a trouvé le juste milieu entre commandes physiques et fonctionnalités accessibles via l’écran de 6,5 pouces du système Uconnect qu’on retrouve chez à peu près tous les modèles du groupe FCA. On y retrouve ainsi musique/media , GPS, téléphone et quelques applications fonctionnant de concert avec une app à installer sur son iPhone et permettant par exemple de retrouver ses listes de lecture Deezer directement dans la voiture, et qui s’exprimeront au travers du –très bon- système audio Beats. Dommage cependant que le système ne prenne pas (encore) en charge CarPlay ou Android Auto. On pourra toujours se rabattre sur le Bluetooth, le lecteur de cartes SD et les deux ports USB disponibles.

En termes de modularité, le 500X est dans la moyenne. Même si on note une foultitude de rangements à bord (deux boîtes à gant, dont une réfrigérée, grande trappe sous l’accoudoir, vastes contre-portes), on pourrait apprécier quelques astuces au niveau du coffre, comme une banquette coulissante, un plancher plat une fois celle-ci rabattue, ou, rêvons un peu, un hayon électrique. Cela dit, avec ses 350 litres, la soute du 500X n’a pas à rougir de sa capacité. Le reste de l’habitacle n’est pas non plus en reste, et cinq personnes peuvent voyager à l’aise dans l’italienne, grâce à une place centrale plutôt accueillante.

Voyageons justement ! Dimanche matin, je rejoins mes collègues et amis du Blog Jean-Baptiste et Ugo afin de rejoindre Reims et sa région le temps d’une journée. Comme d’habitude avec les SUV, la position de conduite surélevée est agréable, d’autant plus que le volant –à méplat, attention- est agréable en mains et l’ergonomie générale permet de ne pas passer 1000h à quitter la route des yeux à chaque commande. De plus, l’instrumentation inédite et l’écran central de 3,5 pouces relaient directement les informations élémentaires. Pour ce week-end, j’avais choisi le GMP le plus haut de gamme, comprenez le 2,0l Multijet diesel de 140ch couplé à une BVA à 9 rapports et une transmission intégrale. Un ensemble convaincant dans toutes les situations, entre autres grâce à ses plusieurs modes de conduite.

Ainsi, pour la partie autoroutière entre Paris et Reims, le mode « Normal » est enclenché : les suspensions passent en « confort », le moteur en « éco » et la Fiat devient une simple 4×2 grâce à une déconnexion de l’essieu arrière. Les 350 Nm de couple et les 140ch du moteur rendent le trajet agréable, tandis que la BVA9 est suffisamment bien étagée et transparente pour qu’on n’ait jamais envie de prendre le contrôle via les palettes. En bonus, la consommation raisonnable : j’ai relevé 6,5l/100km à la fin du week-end. Enfin, les bruits (d’air et du moteur) ont le bon goût de se faire discrets à allure réglementaire.

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En bonne voiture moderne, notre 500X était équipé d’une pléthore de d’équipements de sécurité. Nous avions ainsi à notre disposition un système de prévention des collisions avec freinage actif par le biais d’un radar dissimulé dans le pare-choc, d’un avertisseur d’angle-mort dans le rétroviseur avec alerte sonore, de l’alerte de franchissement de ligne, ou encore des feux de route automatiques. Des équipements disponibles avec le Pack Sécurité Dynamique à 850€. Toujours dans l’onglet « petits gadgets bien pratiques », une petite app d’éco-conduite se cachait dans les sous-menus de l’Uconnect : en surveillant notre vitesse, notre accélération/décélération et les passages de rapport, elle nous octroie un score sur 100. C’est dingue comme ce petit truc peut modifier autant nos habitudes de conduite… Enfin bref, avec tous ces petits bidules, on se sent bien à bord de la Fiat, et ce même malgré la sellerie et les suspensions fermes, capables toute fois à gommer les petites inégalités des routes de Champagne.

Ces petites routes, bien tortueuses comme on les aime, sont un excellent prétexte pour passer en mode Sport. Le moteur passe en « performance », la boîte en « sport » et la transmission devient intégrale. En bonus, l’afficheur central nous indique des choses absolument primordiales, comme les G qu’on encaisse ou la pression du turbo. Dans ces conditions, la voiture montre un autre visage. La poussée et les reprises du Multijet sont bluffantes, bien aidé par la boîte, qui n’hésite pas à faire tomber un ou plusieurs rapports. La suspension rigidifiée permet de passer les virages sans aucun roulis malgré la hauteur de caisse importante et les 1,5 tonnes du bestiau. Seule ombre au tableau, la direction qui reste assez lourde. On sent qu’il y a un réel potentiel et on se prend à rêver d’une version Abarth, capable d’aller titiller Mini Countryman JCW et autres Juke Nismo.

Mais bon, le look de baroudeur et la transmission intégrale ne sont pas là –que- pour faire joli. Sélecteur sur le troisième et dernier mode, « Traction », et à nous les vignes rémoises. Les rapports se raccourcissent, la voiture prend en charge sa vitesse dans les descentes tandis que la répartition du couple entre les deux essieux s’affiche dans les compteurs. Mais ne voyons pas trop grand : avec un angle d’attaque de 21° et un angle de fuite de 30°, la 500 haute-sur-pattes est un excellent tout-chemin et un bon petit passe-partout, pas une brute de franchissement. Mais ses capacités vous permettront d’aller faire ce pique-nique exotique une fois dans l’année et c’est bien là le principal.

Côté tarifs, si la belle commence à 15 990 €, notre modèle chapeautant la gamme s’affichait, lui, à 32 000 € (+ 500 € de malus). C’est plus cher que ses rivales, mais, en prenant en compte les équipements et la motorisation, l’offre devient plus intéressante.

Alors que retenir de cette Fiat 500X ? Qu’avec ses tarifs cœur de gamme compétitifs, une présentation sympa et des prestations dans le coup, elle a toutes les armes pour trouver son public dans l’Hexagone et tenir tête aux Captur et 2008, leaders du segment. Les plus de 10 000 exemplaires au cours de sa première année de commercialisation semblent d’ailleurs aller dans ce sens. C’est un SUV moderne, sain et équilibré, qui intègre tous les équipements nécessaires et qui propose des motorisations pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Deux petites ombres viennent toutefois ternir ce beau tableau : une modularité limitée, laissant cela à sa cousine 500L, et une suspension un brin ferme pour une voiture à vocation familiale. Ce petit crossover laisse cependant une très bonne impression et cette question germe dans notre esprit : Fiat est-il à l’aube d’une renaissance avec ce SUV quasi-parfait ? À moins que 500 devienne la marque à part entière de Fiat tournée vers le chic, la réponse est indéniablement oui.

Le Mazda CX-3 2.0l 120ch BVA6 par Jean-Baptiste

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C’est un peu après tout le monde que Mazda a décidé de suivre la philosophie d’Uffie en rajoutant un SUV compact à sa gamme, positionné sous le très réussi CX-5. Qu’est-ce qu’il en retourne ?

« Le cœur a ses raisons que la raison ignore ». S’il y a bien un proverbe qui convient au CX-3 avec lequel j’ai passé le week-end, c’est bien celui-là. Rien que le look suffit à le prouver : un bleu pétant, de magnifiques jantes de 18’’ et, comme toute bonne Mazda, un Kodo Design aux petits oignons, comprenant un long capot, un arrière très ramassé et une calandre se terminant dans les phares par le biais de ces très jolis feux de jour. Le résultat ? Une auto trapue, athlétique, sexy, qui a totalement éclipsé de mon esprit la 500X de Victor et la 2008 d’Ugo. La Fiat n’était certes pas aidée par son morne gris, mais je l’ai toujours trouvée un peu trop bouboule pour être vraiment attirante. La Peugeot, malgré son joli Rouge Tourmaline, manque elle de charisme pour vraiment pouvoir se retourner sur son passage.

A l’intérieur, c’est un peu le même schéma…l’effet de surprise en moins, vu que la planche de bord est intégralement reprise de la petite Mazda2, que j’avais conduite un peu plus tôt dans l’année. Est-ce qu’on s’en plaint ? Oh je ne crois pas, non. Le style est vraiment sympa, avec une simplicité bienvenue et un côté épuré très agréable. Notre version haut de gamme « Sélection » avait droit à la totale, avec notamment de l’effet-cuir un peu partout (remercions l’effet-vache pour son sacrifice), noir sur les sièges et bordeaux sur la console centrale et les contre-portes. L’écran du système MZD Connect surplombe l’ensemble, et il me convainc toujours autant, avec ses menus clairs, une navigation aisée via, au choix, l’écran tactile ou la molette entre les sièges, et une partie GPS rapide, claire et précise. Rien à redire.

Un habitacle réussi donc…mais un peu sombre. La sellerie est très noire, les vitres taille meurtrière paient cher le design à la serpe et aucun toit ouvrant/vitré n’est là pour apporter un peu de luminosité, même en option. A l’arrière, les passagers profiteront d’une habitabilité juste correcte, tandis que le coffre souffre d’un espace réduit. La forme du hayon, assez haute et étroite, n’aide pas au chargement d’objets longs/encombrants, et la banquette ne se transforme pas en plancher plat une fois rabattue. La Mazda pêche donc un peu en termes d’aspects pratiques. Sur ce chapitre, elle se fait atomiser par le pas très sexy mais bien plus ingénieux 2008…

Il est temps de réveiller le moteur. Trois Mazda me sont déjà passées entre les mains, et j’ai à chaque fois passé un très bon moment : j’avais été impressionné par le dynamisme du CX-5, charmé par la douceur de la petite Mazda2, sans compter le pied que j’avais pris au volant de Mamie MX-5. J’avais donc d’assez hautes espérances pour la partie conduite de ce CX-3. A ma disposition : le 2,0l essence de 120ch couplé à une BVA 6 rapports à convertisseur. Comme d’hab chez Mazda, le bloc est atmosphérique…ce qui fait qu’il faut le cravacher pour en extraire tout son jus. Problème : la boîte auto n’a pas l’air de toujours suivre, et a l’air de continuellement hésiter quand le rythme s’accélère un peu. Changer pour le mode Sport ne sera pas mieux, puisqu’elle ira jusqu’au rupteur avant de daigner passer le rapport supérieur. Dans ces cas-là, on passe en manuel, on change les rapports avec les palettes et tout va pour le mieux. Dommage pour ce petit détail, car, pour le reste, le châssis est très équilibré et la position de conduite –assez basse pour un SUV, il faut le préciser- ne souffre d’aucun défaut. Seule la direction, un peu trop légère et floue, pourra laisser un peu sur sa faim.

Le reste du temps, on bénéficie d’un accord moteur-boîte ultra doux qui rend les trajets en ville très agréables, malgré les jantes de 18’’ qui font remonter à mon goût un peu trop de tremblements dans l’habitacle à basse vitesse. Sur autoroute, la tenue de cap est bonne, les bruits ambiants sont très raisonnables et on découvre alors l’incroyable liste d’équipements présents à bord du Mazda : de série sur cette finition haut de gamme, caméra de recul, GPS, sono Bose, feux LED adaptatifs et directionnels et même vision tête-haute & régulateur adaptatif ! Vous pourrez chercher longtemps : aucun SUV compact n’offre autant. Je vais juste revenir sur deux équipements. La sono Bose, si elle ne peut qu’être meilleure que l’apocalyptique système de base, n’est toujours pas au top : plus on monte dans les aigus, plus elle souffre. Dommage. Et dommage aussi que le régulateur adaptatif ne possède pas de fonction embouteillage, puisqu’il se désactive sous 25 km/h. Dommage, car à part ça, cet équipement est aussi efficace et reposant que les autres systèmes testés à ce jour (Tesla mis à part).

Et niveau tarif ? Là encore, du pur Mazda. Comprenez qu’il existe des tickets d’accès plus bas chez la concurrence, mais, dès qu’on prend en compte les équipements, tout va pour le mieux. Le CX-3 commence ainsi à 20 650 € avec le 2,0l essence de 120ch, mais propose déjà de série le GPS, la clim auto et le freinage d’urgence automatique sous 30 km/h. A titre d’exemple, j’arrive à 21 800 € pour un 2008 similairement équipé. Notre exemplaire, de son côté, s’affichait à 27 050 €. La consommation s’est révélée très raisonnable pour une essence BVA avec un petit 6,9l/100 km relevé à la fin du week-end.

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Au final, que penser de ce CX-3 ? Ce n’est peut-être pas le plus habitable ni le plus pratique des petits SUV, mais il a ce petit quelque chose de plus qui pèse dans la balance. Dans un sens, il parle plus au cœur qu’à la raison, par son look et ses qualités dynamiques. Si ne pas bénéficier d’un plancher plat quand vous rabattez la banquette ne vous gêne pas plus que ça, le CX-3, comme toutes les Mazda, représente une alternative plus que sensée aux cadors du segment !

Le Peugeot 2008 1.2l 110 PureTech Allure par Ugo

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À son lancement il y a deux ans, la 2008 était l’un des fers de lance de Peugeot dans le renouveau qui accompagnait la reprise économique. Sur la même base technique que sa petite sœur 208, le SUV urbain de la marque au lion est un vrai succès commercial avec 370 000 unités produites. Le nouveau 3 cylindres PureTech de 1,2 L, fort de 110ch, a attisé ma curiosité en remportant le prix du moteur de l’année…

Il est vrai que le design du 2008 partage. Il n’est ni le plus beau, ni le plus moche des SUV urbains. Il souffre à mon goût de feux un peu trop effilés et d’une grille de calandre un peu trop haute. On ne se retrouve à vrai dire pas avec un minois prêt pour l’élection de la plus belle voiture de l’année : si on y rajoute l’arrière un peu pataud, cette Peugeot n’est pas le plus sexy des SUV urbains. C’est bien dommage vu la capacité qu’à le Lion à nous sortir de sublimes productions. N’oubliez pas que cette avis n’est que personnel et subjectif…

J’ai en revanche beaucoup aimé le travail effectué sur la signature lumineuse de la 2008, surtout à l’arrière avec les trois griffes de chaque côté qui la différencie efficacement des autres voitures du marché. Enfin, dans sa livrée “rouge tourmaline”, le 2008 ne passe pas du tout inaperçu en ville et on se retrouve à faire tourner les têtes avec une voiture somme toute banale.

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À l’intérieur, on se retrouve dans une Peugeot : l’intérieur est le même que la 208 et très proche de la 308, avec un petit volant, des compteurs surélevés et l’écran multimédia. Le petit volant divise, certains le trouvent trop petit et ont donc du mal a positionner leurs mains parfaitement dessus. Pour ma part, il me convient parfaitement. C’est certes un peu déroutant au début, mais je m’y suis vite habitué. Les boutons sont très simples d’utilisation, même si on regrettera la commande de limiteur/régulateur de vitesse située non pas sur le volant mais sur un commodo disgracieux derrière ce dernier. Les places arrières sont généreuses et on s’y sent vraiment bien. Le coffre du 2008, fort de 360 litres, est grand et vraiment très accessible. Il peut même s’étendre à 1194 litres en enlevant la plage arrière et en rabattant les sièges, qui donne alors un plancher plat.

Le levier de boîte de vitesse est vraiment déconcertant : il est terriblement souple dans sa prise en main, ce qui entraîne une très grande facilité pour passer les vitesses. Mais une fois la vitesse enclenchée, le levier se balade de quelques centimètres, au point que l’on peut lui faire faire des ronds sans aucuns soucis. Mis à part ça, le guidage est très bon. Les sièges en cuir proposent une bonne assise, même si un peu ferme, et un très bon maintien latéral. Revenons sur le système multimédia, mené par l’écran de 7 pouces (18cm), qui est bon, réactif et bien placé. On regrettera toutefois une interface quelque peu perfectible et assez peu ergonomique.

À conduire, ce 2008 est une merveille ! La base de 208 est bien là et le châssis est efficace. Les liaisons au sol ne souffrent d’aucun trouble, il est tout le temps collé à la route. La boîte de vitesse est parfaitement étagée, et l’on apprécie en particulier le couple à bas régime du 3 cylindres qui propulse la 2008 très vite et qui, par la même occasion, nous donne un bon petit coup de pied au derrière plaisant en conduite soutenue. Il sait aussi (et heureusement) s’apprécier sans aucun soucis à allure de bon père de famille. Mon seul petit bémol ira à la boîte de vitesse, qui entre la première et la seconde souffre, en tout cas sur le modèle essayé, d’un petit “broutement” qui n’est pas très simple à maîtriser.

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Sur autoroute, la 2008 est sobre, elle ne consomme que 5 à 6 litres / 100 km, de quoi réaliser pas mal de kilomètres avec le réservoir de 50 litres. En ville, sa petite taille lui permet de se faufiler assez aisément dans le trafic urbain. De plus, le modèle essayé était équipé du Park Assist (option à 360 €) qui permet de se garer sans les mains.

Et le tout chemin, ça passe ? Lors de l’escapade avec Victor et Jean-Baptiste, qui avaient respectivement le 500X en transmission intégrale et le CX3 en traction, on a pu aller un peu s’amuser dans la campagne Reimoise. Le 500X et son mode 4×4 passe partout ! Le contraire eut été décevant : la marque sait comment construire des petites voitures ayant ces capacités (voir l’essai du Panda Cross par Jean-Baptiste, encore lui). Le 2008 n’a pas rougi face aux capacités tous-chemins de l’italienne. Lors d’un défi que nous nous sommes lancés, le 2008 a pu gravir une montée bien glissante d’une bonne dizaine de degrés, grâce à son ESP bien calibré. Mon modèle n’avait pas le Grip Control, mais les capacités de déplacement hors des sentiers battus avec cette option doivent être assez bluffantes pour une traction. Cela m’a rappelé notre escapade boueuse avec Jean-Baptiste (toujours le même) en Scenic Xmod il y a 2 ans.

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Ayant essayé, il y a quelques semaines, le Ford Ecosport, j’avais une base de comparaison assez honnête puisque ces deux modèles jouent dans la même catégorie, même si ils proposent deux caractères bien différents. On se retrouve ainsi avec une Ford très cool, qui s’apprécie plus dans le calme et la sagesse, et une Peugeot très dynamique qui ne demande qu’à avaler du bitume à vitesse grand V. Pour des tarifs respectifs de 20 990 € et de 21 150 €, on se retrouve avec deux propositions de bonne facture tout ayant deux modèles au design bien différent, l’un très carré et l’autre très rondouillard. Il existe également le Renault Captur ou le Mazda CX-3, proposé à la vente à un tarif de 22 570 € pour l’un et 23 200 € pour l’autre à niveau d’équipement équivalent.

Le 2008 dispose d’une gamme assez large qui va de 15 850 € pour la version Access avec le moteur 1,2 L PureTech BVM 5 de 82 ch et peut monter jusqu’à 25 800 € avec les versions Féline (Cuivre et Titane), qui disposent des moteurs 1,6 L BlueHDI BVM6 de 120 ch. Il y a en tout 3 moteurs essence dans la gamme actuelle : 1,2 L PureTech de 82, 110 et 130ch, ce dernier étant le seul disposant d’une boite 6 vitesses. Le 82 ch est lui le seul à disposer de la boite pilotée de PSA, la ETG5. En diesel, la 2008 dispose de deux motorisations : le 1,6 L BlueHDI de 100 ch (BVM5) et 120 ch (BVM6). Une chose appréciable en cette période de COP21 : tous les modèles de la gamme 2008 ont un malus/bonus neutre.

Ce 2008 m’a vraiment bluffé, que ce soit par ses capacités hors des sentiers battus ou par son châssis incroyable. Je ne m’attendais vraiment pas à prendre autant de plaisir au volant d’un tel véhicule. Je lui reprocherai toutefois un manque d’ergonomie de certaines commandes, ainsi que son système multimédia qui pourrait, malgré une bonne conception de base, être beaucoup plus agréable à l’usage.

Si le style du 2008 vous plaît, je ne saurais trop vous conseiller de l’acheter car c’est vraiment une super voiture dans sa gamme. Si son design vous rebute, le marché du SUV urbain est en pleine expansion et vous trouverez sans nul doute votre bonheur dans tous les modèles de ce segment ultra-concurrentiel.

Merci à Peugeot, Fiat & Mazda pour ce prêt.

Photos : Ugo Missana

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