Essai : Mazda 6 2,2 L SW AWD : sports d’hiver approved

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Pour aller passer des vacances au ski, rien de tel qu’un break à quatre roues motrices à l’image de cette Mazda 6 SW. Et si la neige fait défaut ? Bah, c’est bien quand même…

Le stick pour les lèvres ? Check. Les moon boots ? Check. La combine de ski ? Check. Les lunettes de soleil « spécial glacier » ? Check. Le maillot de bain pour le bain norvégien sous les étoiles ? Check. Le pétillant de Savoie pour la fondue ? Check (avec modération). La voiture ? Check.

Vous n’avez probablement rien à faire de ma vie perso (et vous avez diablement raison), mais il se trouve que chaque année, je passe la dernière semaine dans un joli village du Vercors à faire du ski et la fête avec une joyeuse bande d’allumés. L’an dernier, pour y accéder, il fallait montrer patte blanche à un barrage de forces de l’ordre pour franchir le col de la Croix-Perrin, pourtant modeste puisqu’il culmine à 1218 mètres. Par chance, j’étais équipé, contrairement à d’autres vacanciers peu précautionneux et avec ses chaussettes à neige, ma vieille Volvo perso n’avait fait qu’une bouchée de la difficulté. À 30 km/h.

Cela m’avait toutefois donné l’envie d’y retourner avec une voiture plus adaptée. Par chance, cette année, Mazda a eu a gentillesse de me laisser une de ses autos pour un test longue durée en conditions réelles : la 6 SW AWD, une vraie nouveauté du second semestre 2015.

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C’est marqué dessus !

Hormis le logo AWD, rien ne permet de distinguer la technologie dissimulée dans ce break qui reste élégant malgré le fait qu’il en soit déjà à sa troisième année de commercialisation. La technologie All Wheel Drive provient du CX-5 et ce sont 27 capteurs qui permettent de déceler le patinage et de renvoyer du couple sur les roues arrières. Les 4 roues motrices ne sont pas une première sur une Mazda 6 (souvenez-vous de la sulfureuse MPS avec son 2.3 de 260 ch), mais il s’agit d’une innovation concernant une Mazda 6 Diesel à vocation routière.

Il faut dire que même si des agents d’Uber ont commandé un grand nombre berlines noires ces derniers temps, la Mazda 6 reste relativement rare sur nos routes et avec son design plutôt élancé, caractérisé par son Cx de 0,28 et ses lignes courbes et dynamiques à la fois (et notamment un long capot avec un pli d’aile façon Jaguar Type E, si, si, regardez bien !), son allure générale n’a pas pris une ride notamment parce que les autres grandes berlines et break arrivés récemment sur le marché ont un style certes soigné, mais académique (Skoda Superb) voire austère (Toyota Avensis). Et pourtant, elle a bien des qualités (mais aussi quelques défauts), mais cela, nous le verrons plus loin.

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Parce que pour l’heure, c’est le moment de faire les bagages. Pour les charger, la Mazda 6 SW dispose d’un coffre de 1644 litres en rabattant les banquettes. Mais comme la famille Lecouvreur part au grand complet, à trois, donc, on va se contenter des 522 litres de la configuration normale, ce qui est dans la moyenne du marché (une Mercedes Classe C break offre 490 litres mais une Skoda Superb est hors-concours en proposant carrément 660). Il n’empêche : deux grosses valises et quelques babioles entrent facilement, d’autant que le système de couvre-bagages nommé Karakuri est carrément ingénieux car il reste solidaire du hayon.

Pour ma fille, c’est séance #minikif, car elle vient de découvrir la commande de sièges arrière chauffants, insérée à l’intérieur de l’accoudoir de la banquette arrière. Minikif de courte durée car la journée de route vers les montagnes va se dérouler sous un soleil radieux, avec 16 °C ! En ce qui me concerne, c’est parti pour une grosse journée d’autoroute. L’occasion de faire tranquillement connaissance avec toutes les évolutions accompagnant cette remise à niveau de mi-carrière.

Outre l’arrivée de la transmission intégrale, la 6 évolue également dans sa dotation technologique et son aménagement intérieur, ainsi que par quelques détails tels que l’apparition d’une nouvelle teinte « Silver Tronic » (ce qui porte le nuancier à 9 offres en tout), de nouvelles jantes avec finition brillante, ainsi que d’une nouvelle signature visuelle.

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Pour l’heure, donc, je fais plus ample connaissance avec le nouvel intérieur. Par rapport à la première version apparue en 2013, les modifications sont subtiles : nouveau design de la console centrale, qui est plus large, nouveau dessin du tableau de bord et des ouies d’aération. La finition est un peu plus soignée, avec des placages en aluminium poli. Dans ses grandes lignes, l’architecture du poste de conduite est repris des Mazda 2 et CX-3 dont je vous ai proposé des essais ici et , en complément de ceux réalisés par mes collègues les honorables membres du blog, ici et aussi.

Il y a quand même une différence : le sentiment de qualité, déjà présent dans ces modèles, monte encore d’un cran dans la 6. Là, pas de vulgaire Carboplast® ni de surprenantes lanières de cuir rouge sang dans cet univers tout à la fois classique, stylé et épuré, bien mis en valeur par le revêtement des sièges en cuir blanc (option à 150 €). Tout est clean, bien agencé, ça respire la qualité : tant par le style que par le souci du détail, l’intérieur de cette Mazda 6 vous place à la lisière du premium

Bref, l’écran du GPS est bien lisible, les molettes sur la console centrale permettent gérer facilement toutes les fonctions, d’autant que l’apparition d’un frein à main électrique, autre nouveauté, a libéré de l’espace.

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À l’intérieur de ce cocon, donc, l’ambiance est radieuse, ne serait-ce des négociations tendues pour savoir si l’équipage doit écouter Justin Bieber (ceux qui parmi nos lecteurs ont une adolescente doivent partager ma détresse) ou plutôt « La tête au carré » ou “La Marche de l’Histoire” sur France Inter. Là, les mauvaises nouvelles arrivent par paquet de trois : un, il n’y a plus que dans les bateaux et les avions que le commandant est maître à bord ; deux, la sono Bose et ses 11 HP est plus que correcte, sans être toutefois exceptionnelle, ce qui nous amène au point 3 : les One Direction, ça vaudra jamais les Stones. Jamais.

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Sur le long ruban autoroutier, l’équipage trace sa route sous un soleil radieux. De temps à autre, les regards des autres vacanciers tendent à démontrer que la Mazda 6, dans sa couleur rouge « Soul Red Métallisé » (une option à 650 €), a du chien.

Au volant, je fais abstraction de la playlist pour me concentrer sur les sensations de conduite. En s’élançant du péage de Fleury sur l’A6, la 6 égrène les rapports de sa boîte auto (un supplément de 2000 € par rapport à la BVM6) dans une grande douceur et je me retrouve en sixième sans trop avoir sentis les rapports intermédiaires s’enchaîner les uns après les autres. Bien évidemment, ce n’est pas le moment pour challenger le 0 à 100 km/h promis en 9,1 secondes par Mazda, en ces jours de transhumance sous haute surveillance. Le calibrage de la boîte auto est assez typé vers le confort et l’économie, mais celle-ci intègre bien la pression sur l’accélérateur dans son fonctionnement. Ainsi, en fonction du dynamisme souhaité, il est possible de conserver un rapport intermédiaire un peu plus longtemps.

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Les kilomètres défilent, la position de conduite et le siège du conducteur sont parfaits ; de leur côté, les girls ne se plaignent pas et tout le monde apprécie la suspension assez moelleuse sur le début de sa course morte. Parmi l’offre de motorisation de la Mazda 6 (un 4 cylindres essence 2.0 de 165 ch et 210 Nm et un 2.5 de 192 ch et 256 Nm ; ainsi que le SkyActiv-D 2.2 de 150 ch et 380 Nm ou 175 ch), Mazda France n’a retenu que le Diesel le plus puissant dans le break pour l’accoupler à la transmission intégrale, où il est d’ailleurs d’office accouplé à la boîte automatique (mais dans certains pays, Mazda propose l’AWD aussi sur la berline et sur le 150 ch, ainsi qu’avec la boîte manuelle). Ce moteur n’est pas spécialement nouveau : il délivre sa puissance au régime assez élevé, pour un Diesel, de 4500 tr/mn, mais compense par un couple généreux de 420 Nm à 2000 tr/mn. Avec son taux de compression bas (14 :1) et ses arbres d’équilibrage, ce moteur est le plus soyeux que je connaisse parmi les 4 cylindres Diesel. Silencieux et protégé par un habitacle bien insonorisé, il se fait littéralement oublier sur long parcours autoroutier où l’on cruise à vitesse légale à 2400 tr/mn. Avec le régulateur de vitesse adaptatif (qui fonctionne jusque 200 km/h), l’aide au freinage d’urgence (jusque 145 km/h) et l’alerte active au maintien de ligne, je pourrais me laisser aller, mais en fait, je préfère conduire pour de vrai, d’autant que le trafic est plutôt fluide et que je suis accompagné de mon ami Waze, lisant la vitesse et les indications du GPS sur l’affichage tête haute, lui aussi nouveauté 2015.

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Mention spéciale aux alertes veillant sur le conducteur : effleurez le volant au lieu de le tenir fermement et la 6 va vous rappeler à l’ordre, tandis que le détecteur de fatigue est finement calibré, puisqu’il réagit dès que la voiture dérive tout doucement hors de sa voie et qu’on la remet en ligne d’un mouvement de lacet assez sec.

Bref, c’est du voyage en première classe, même si j’ai noté deux petits bémols. L’insonorisation du moteur est excellente, mais les bruits aérodynamiques et de roulement sont un petit peu trop présents. C’est souvent le cas sur les voitures japonaises dont les marchés principaux (Asie et USA) engendrent des vitesses de croisière généralement plus basses que chez nous. Sur la 6, les revêtements granuleux font écho au bruit de roulement des pneumatiques tandis que nos amis allemands qui cruisent régulièrement à plus de 150 km/h (ou qui iront tester la vitesse maxi de 209 km/h) pourront se plaindre des turbulences aéro audibles au niveau des rétros. Autre grief : l’indicateur d’autonomie : en partant, j’avais à peine plus de 500 kilomètres promis au compteur, ce qui me paraissait peu pour une grande routière Diesel. Du coup, au fil des bornes, je me suis dit que ma conso urbaine moyenne allait se noyer dans le gain d’efficience apporté par l’autoroute. Mais en fait, non : et ce que je subodorai alors se vérifia à l’examen de la fiche technique. En passant de traction à transmission intégrale, la Mazda 6 voit son réservoir passer de 62 à 52 litres. Je verrai par la suite que l’indicateur d’autonomie est un rien pessimiste.

Tout ceci ne retire que bien peu de choses aux qualités autoroutières de cette 6 SW AWD : intérieur accueillant et hyper équipé, confort de haut niveau et excellent appairage entre la boîte auto et le 2.2 de 175 ch dont les 420 Nm procurent, tout en souplesse, des reprises de premier ordre qui m’envoient rapidement à des vitesses perrichonnement répréhensibles. Des très bonnes prestations qui nous emmènent à Grenoble, vite fait, bien fait !

Du virage, enfin !

Le staff Mazda a eu la prévoyance de me mettre des chaînes dans le coffre, au cas où, mais il faut encore 13°C en bas du Vercors. J’ai cependant bon espoir d’avoir à m’en servir dans la semaine. Ma naïveté est grande.

De Sassenage, la départementale 531 déroule ses lacets en taillant de manière abrupte dans le massif. Hélas, il y a un peu de trafic et comme auparavant, la Mazda 6 va devoir attaquer la grimpette en souplesse, laissant à l’équipage le soin de contempler l’incroyable panorama sur la vallée de Grenoble. Sur la version Diesel, la boîte auto n’a pas de mode sport contrairement à celle qui équipe les moteurs essence. Mais une fois encore le 2.2 biturbo allonge la foulée avec brio et les 420 Nm, bien gras, démontrent que le downsizing n’est pas toujours la solution. Je n’aurai que deux fois l’envie de reprendre les commandes par les palettes au volant, plutôt réactives, d’ailleurs.

Après Lans-en-Vercors, le col de la Croix-Perrin ne montre que quelques plaques de neige ici et là, et dans la vallée, à Autrans, c’est tout vert. Les ski-doo sont au chômage tehcnique. Pas un poil de neige et comme même au Pole Nord il fait 20°C de plus que d’habitude, les prévisions pour la semaine sont assez déprimantes.

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Je n’ai d’autre choix que de soigner mon spleen avec une spécialité locale.

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Le reste de la semaine va être consacré aux activités typiques de la vie à la montagne : aller chercher des tartes aux myrtilles, du fromage pour la raclette, des tartes aux noix, du fromage pour la fondue, bref, toutes ces tâches saines et revigorantes. Évidemment, la Mazda 6 a rempli cette mission avec un certain brio, mon seul souci étant de préserver le cuir blanc au retour des balades en forêt.

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Les deux petits bémols rencontrés dans ces circonstances sont ici le stop&start parfois un peu hésitant même dans les agglomérations du Vercors, loin d’être embouteillées, ainsi qu’une boîte auto qui, à froid et uniquement à froid, conserve la 1ère jusque 2500 ou 3000 tr/mn lorsque l’on démarre en douceur, et qui heurte ma sensibilité mécanique ; mais peut-être faut-il que l’huile de boîte soit plus chaude pour apporter plus de souplesse.

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Plus tard, je prétextais la nécessité de faire des courses à Grenoble pour me refaire le col, seul à bord cette fois. Une occasion rêvée pour secouer un peu le châssis sur un itinéraire exigeant. Et c’est là où la technologie SkyActiv chère à Mazda prend une nouvelle fois tout son sens. Et il ne faut pas beaucoup de virages pour réaliser que la 6 n’a pas oublié le plaisir de conduire. Les commandes (frein, direction) sont parfaitement calibrées, et avec la position de conduite basse, je fais bien corps avec l’auto. L’amortissement est souple et rigoureux à la fois sur les appuis, ne montrant ses limites que sur les successions de grosses ondulations ; pour 2015, les amortisseurs avant et arrière sont nouveaux, ainsi que les silent-blocs à l’avant. Le châssis est très communicatif et donne des retours d’information très précis sur les limites d’adhérence des Bridgestone Turenza en 225/45 R19 ; on est loin ici de la berline traditionnelle pataude et insipide. Quant au moteur, il dispose sans aucun doute des 175 ch annoncés et toujours est-il qu’un Diesel qui prend 5000 tr/mn sans broncher ni s’essouffler, ça vous réconcilie avec l’huile lourde. La dernière fois que j’avais vu ça, c’était au volant d’un 6 en ligne BMW… Dans les tours, par contre, le 2.2 est un peu plus sonore que, de mémoire, dans le CX-5. Mais rien de dramatique, car sa vivacité à grimper vers la zone rouge est plutôt réjouissante.

Le secret de la 6, c’est sa conception, qui ne donne pas vraiment dans ce genre-là :

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Au contraire, la Mazda 6 SW AWD pèse 1485 kilos quand la plupart de ses concurrentes sont à plus de 1500 voire plus de 1600 dans le cas d’un break Mercedes Classe C. Voilà le secret de son dynamisme.

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La Mazda 6 est sur un segment encombré, où se trouvent les Audi A4 Allroad, BMW 320d Xdrive, Mercedes Classe C 220 CDI 4 Matic, Skoda Superb 4Motion, VW Passat Alltrack, et j’en oublie probablement. Elle peut tirer son épingle du jeu par la justesse de ses prestations et son tarif de 41 700 € (chez Mazda, berline et break sont au même prix tandis que la gamme Mazda 6 commence à 29 400 € avec le 2.0 essence 165 ch en finition Elégance), ce qui est très bien placé lorsque l’on considère l’équipement d’origine hyper complet dans cette finition haute Sélection, la seule disponible dans cette configuration. D’autant que là où une Audi A4 Break dispose d’un catalogue de quasiment 100 pages, l’offre de Mazda pour sa 6 tient sur un feuillet A4, options comprises !

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Au niveau des consos, j’ai fait du 7,3 l/100 à l’aller, du 8,5 l/100 durant la semaine avec beaucoup de petits trajets et un peu de route de montagne, et du 7,1 l/100 sur le chemin du retour, plus dense et moins rapide. Un court passage dans Paris avant le départ m’avait gratifié d’un 8,8 l/100. Je trouve que ces valeurs sont correctes, même si éloignées des 5,4 l/100 promis par la brochure. Par contre, l’autonomie qui peine à dépasser les 650 km reste un peu juste.

Bref, même sans neige, la Mazda 6 SW AWD est sports d’hiver approved ! Par contre, et malgré une augmentation des ventes Mazda de 21 % en 2015 à plus de 211 000 véhicules en Europe, je n’ai pas croisé une seule autre Mazda 6 sur la route durant mon voyage. Le monde de l’automobile serait-il injuste ?

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Photos : Benoît Meulin (© Silver Door Prod)

Merci à Mazda pour le prêt longue durée de la 6 SW AWD.

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