Prius. Jeremy Clarkson m’égorgerait pour le simple fait d’avoir prononcé son nom.
Cette pionnière des véhicules hybrides en est déjà à sa 4ème génération et sera présentée au salon de Francfort dans quelques jours. Si l’on en croit Toyota, ce nouvel opus d’un de leurs modèles phares constitue une réelle avancée par rapport à la génération précédente. Fausses avancées ou réelle intox ? Personnellement je pencherais pour les deux…
Commençons tout de même par ses atouts, histoire de ravir les hypothétiques futurs acquéreurs en mal d’actions aux côtés de Greenpeace. La marque nippone ne communique pas beaucoup d’infos en ce qui concerne le nouveau (s’il l’est vraiment) bloc hybride de son véhicule si ce n’est une consommation en baisse, des performances optimisées et un plaisir de… En fait non, disons plutôt une “expérience” de conduite optimale.
En revanche Toyota est beaucoup moins avare en ce qui concerne les nouveaux systèmes de sécurité embarqués. Outre la nouvelle plate-forme plus résistante aux chocs extérieurs, un système de régulateur de vitesse adaptatif aidé de caméras vient prendre place dans le véhicule ainsi qu’un système de détection des piétons agissant de concert avec un autre système chargé d’éviter les collisions.
Rien de nouveau jusque là, c’est du déjà vu chez bien d’autres constructeurs.
Côté style, Toyota ne surprend pas particulièrement et opte pour un style caractéristique des constructeurs japonais avec des lignes tirées de tous les côtés, y compris sur les optiques avant épousant la forme des ailes. Petit clin d’œil aux générations précédentes, la lunette arrière reprend le dessin en deux parties caractéristique du modèle qui, a défaut de gérer considérablement la visibilité, permet de reconnaître une Prius au premier coup d’œil.
Reste le mot de la fin. Toyota joue à fond la carte de l’écologie. Rappelons une chose pour les futurs acquéreurs. Bien qu’en utilisant ce véhicule, vos émissions de CO2 (et donc votre impact sur l’environnement) sera bien moindre qu’un modèle lambda. En revanche, la production de batteries d’un tel système hybride pollue bien plus que celle d’un modèle thermique. Selon une estimation, il faudrait environ 8 à 10 ans d’utilisation pour inverser la courbe de l’impact sur l’environnement de chaque modèle depuis sa fabrication par rapport à une voiture non hybride. Nous allons y réfléchir à deux fois…
Crédits photos : Toyota