Aux Champs Elysées : 100 ans de victoires Italiennes au MotorVillage

Depuis deux ans qu’il est installé au Rond Point des Champs-Élysées, au pied de la “Plus belle avenue du Monde”, le MotorVillage du groupe Fiat apporte une touche italienne inimitable et toujours agréable. C’est la seule adresse des Champs-Elysées à ne pas être mono-marque : le Motor Village tient en effet à mettre en avant toutes les firmes du groupe Fiat, si possible à part égale. Cet été, ce showroom Élyséen propose à ses visiteurs de découvrir les figures emblématiques du Sport à l’Italienne dans son expo “Grand Prix, 100 ans de victoires automobiles“. Et que l’on s’appelle Fiat, Maserati, Abarth, Lancia, Alfa Romeo, ou Ferrari, on a de sacrés palmarès à exposer.

Lancia Alpha Sport de 1908

Nous allons faire cette visite par ordre chronologique, pour ne léser aucun modèle d’aucune marque. C’est donc par la Lancia Alpha Sport qu’il nous faut commencer, puisqu’elle date de 1908. En 1906 est fondée la “Lancia & C Fabbrica Automobili”, mais l’année suivante leurs locaux (loués à l’ancien constructeur Itala) subissent un grave incendie qui détruit un an de recherches. Par conséquent, c’est en 1908 qu’est exposé 8ème Salon de Turin le premier châssis de la 12 HP. Son nom de code, Tipo 51, est vite balayé selon la volonté de Vincenzo Lancia par “Alpha”, la première lettre de l’alphabet grec… une tradition qu’entretiennent les Bêta, Delta, Thema ou bien encore Zeta. L’Alpha est jugée par la presse anglaise comme “silencieuse, équipée d’un moteur admirablement souple, bien conçue et très bien finie” (d’après Autocar). Cette Lancia innove pour l’époque : son châssis léger est plus bas que la concurrence, et sa transmission mécanique a recours à des cardans plutôt qu’à des chaînes. Son moteur est un 4 cylindres bibloc de 2545 cm3, qui développait la bagatelle de 12 chevaux (d’où son nom de châssis “12 HP”) à 1000 tours minutes, assurant à l’Alpha une vitesse maximale de 90 km/h. Elle connaît le succès, y compris à l’export aux États-Unis, avec des centaines de modèles vendus, mais seules 5 d’entre elles sont consacrées au sport : on les reconnaît à leur empattement raccourci de 2820 à 2740 mm. C’est l’une de ces dernières qui trône au MotorVillage de Paris.

Fiat SB4 Mefistofele de 1924

La Fiat SB4 date de la même époque que la Lancia Alpha : 1908. Toutefois, son histoire sportive renaît en 1922, lorsqu’un certain Ernest Eldridge décide d’équiper sa SB4 d’un moteur d’avion Fiat A12 de 6 cylindres en ligne (21 706 cm3, pour 302 chevaux). Son objectif n’est ni plus ni moins que battre le record du monde de vitesse du kilomètre sur piste. Problème, le moteur ne convient pas au châssis de la SB4, trop court. Eldridge décide d’y remédier en allongeant le châssis avec des éléments d’autobus Londonien. A cause du bruit assourdissant qu’elle émet, la SB4 est rebaptisée “Mefistofele” : cette diablesse roule en effet avec un échappement libre ! Le 5 juillet 1924, elle s’oppose sur la piste d’Arpajon en région parisienne à la Delage V12 de René Thomas. Eldridge atteint 230,55 km/h (143,26 mph) : le précédent record est battu… mais cette marque ne peut pas être homologuée car la SB4 n’a pas de marche arrière (une réclamation posée par René Thomas, qui par ailleurs enregistre un record à 230,63 km/h le lendemain). Le temps de l’en équiper, six jours plus tard, Eldridge se lance sur la “Route d’Orléans” où la Mefistofele bat officiellement cette fois le Record, à 146,01 mph, soit 234,97 km/h, signant le dernier record du kilomètre lancé. Depuis, sa marche arrière a mystérieusement disparu…

Alfa Romeo Alfetta 159 de 1951

Comment ne pas parler de sport automobile Italien sans évoquer à Alfa Romeo ? C’est avec l’Alfetta 159 de 1951 que la marque est représentée, au deuxième étage du MotorVillage, à l’intérieur du restaurant NoLita. Cette “Petite Alfa” est en effet un morceau de choix : dérivée de la 158, la 159 possède l’un des plus impressionnants palmarès de toute l’histoire du sport automobile. En leur temps, ces deux Formule 1 (158 et 159) remportèrent 47 des 54 Grands Prix auxquels elles prirent part. Dotée d’un moteur de 1500 cm3, l’Alfetta est conçue dès 1938, mais respecte le règlement du championnat de Formule 1 nouvellement créé en 1950. Les 158 et 159 dominent les deux premières éditions de la F1, avec des pilotes célèbres comme Luigi Fagioli, Giuseppe “Nino” Farina (Champion du monde des conducteurs 1950) , et bien-sûr l’Argentin Juan Manuel Fangio qui remporta son premier Championnat en 1951 au volant de cette 159.

Lancia Fulvia 1.6 HF de 1965

Revenons à Lancia et passons des circuits aux pistes de rallye avec la Fulvia. Née en 1963, elle est engagée à partir de 1965 en compétition pour dominer les classements pendant 8 ans. Le Rallye des Fleurs 1965 est son premier scalp, remporté avec Leo Cella, mais les trophées s’accumulent vite : deuxième du Monte Carlo 1966, elle est première de sa catégorie aux 1000 Km du Nürburgring et à la Targa Florio. S’ensuivent d’autres courses, au volant d’autres pilotes : Ove Andersson au Rallye d’Espagne 1967, Sandro Munari au Tour de Corse, Tony Fall au Rallye du Portugal 1968. Les éditions 1969 et 1970 du RAC (le Rallye de Grande Bretagne, ex-Royal Automobile Club Rally) tombent aussi dans l’escarcelle d’Harry Källström, qui décroche par ailleurs le titre de Champion d’Europe des Rallye en 1969 au volant, toujours, de la Fulvia 1.6 HF.  Sandro Munari parfait le travail commencé en 1966 en remportant le Monte Carlo 1972 ; il décroche lui aussi le Championnat d’Europe des Rallyes en 1973. Pour faire bonne mesure, Lancia est sacrée au Challenge International des Marques 1972, qui devient l’année suivante le Championnat du Monde des Rallyes. Au total, plus de mille victoires obtenues durant ses 8 ans de compétition sont à l’actif de la Lancia Fulvia.

Alfa Romeo 33TT12 de 1975

Alfa Romeo ne s’illustra pas qu’en Formule 1. Les années 60 et 70 virent de nombreux succès en Endurance. C’est le 6 mars 1963 qu’Autodelta, la société chargée d’engager les Alfa Romeo en course, par la voix de son directeur Carlo Chiti, décide de monter un projet d’engagement en Endurance. Les premières victoires sont à l’actif de l’Alfa Romeo Giulia TZ  (celle à laquelle Zagato rendit hommage l’an passé avec la TZ3), or la concurrence est de plus en plus affûtée. Autodelta et Carlo Chiti sentent le danger et préparent un tout nouveau prototype pour continuer à remporter des titres. Cela passe par de nouvelles mécaniques : un V8 à 90° d’abord pour l’Alfa Tipo 33, puis un 12 cylindres à plat Boxer pour la 33TT12. Cette dernière, exposée à l’entresol du Motor Village, est également pourvue d’un châssis tubulaire. Engagées au Championnat du Monde d’Endurance de 1967 à 1977, les Alfa Romeo 33 ne remportent que deux couronnes : en 1977 avec la SC12, mais d’abord en 1975 avec cette 33TT12, pilotée notamment par Jacques Laffite et Henri Pescarolo. La marque quitte ensuite les courses d’Endurance.

Lancia Delta HF Integrale (1987-1992)

Devant vous, 6 Championnats du Monde des Rallyes Constructeurs et 4 Championnats du Monde des Rallyes Pilotes vous contemplent. La Delta est la Lancia de compétition la plus titrée. Cette histoire débute avec la suppression du Groupe B, à la fin de l’année 1986 qui condamne la Lancia Rally 037. Pour continuer de se défendre, Lancia engage dans le Groupe A la Delta HF Integrale, à 4 roues motrices. Et c’est immédiatement un succès, avec une première victoire au Rallye de Monte Carlo. De 1987 à 1992, la Delta domine le Rallye mondial, avec Juha Kankkunen en 1987 et Massimo Biaison en 1988 sur une HF Integrale 8V. En constante évolution, la Delta devient HF Integrale 16 V pour les saisons 1989 et 1990, avant d’être en 1991 et 1992 la HF Integrale Evoluzione. Lancia quitte invaincue le Rallye, en 1992 ; quelques écuries privées courront sur Delta Integrale en 1993 et 1994, mais la Delta n’était plus à même de combattre face à des adversaires plus modernes.

La Delta HF Integrale a remporté 6 titres consécutifs (record en cours) de Championnat du Monde des Rallyes Constructeur et 4 titres Pilote. Au total, 46 victoires pour 66 participations. Vertigineux.

La Ferrari F1-90 d’Alain Prost

L’Histoire de Ferrari est intimement liée à celle du Championnat du Monde de Formule 1 : la marque y est engagée depuis l’origine du Championnat, dès 1950, alors aux côtés d’Alfa Romeo et de ses Alfetta 158 & 159. En 1990, Alfa Romeo a disparu des circuits, mais les monoplaces rouges ornée du Cavalino Rampante courent toujours. Pour cette saison, l’écurie réussit à recruter le triple champion du monde Alain Prost. Mais un pilote, aussi bon soit-il, doit disposer de la meilleure voiture pour démontrer tout son talent : c’est chose possible avec la F1-90 que John Barnard signe, la dernière avant son départ chez Benetton. Le début de saison est marqué par une victoire au Brésil sur les terres d’Ayrton Senna, l’éternel adversaire engagé sur McLaren ; s’ensuit une série de 3 Grands Prix consécutivement remportés à l’été dont celui de Mexico alors même que Prost partait de la treizième place sur la grille. En tête du classement général, le pilote français et sa monture italienne sont idéalement placés pour remporter le Championnat 1990. C’eût été sans compter sur Ayrton Senna : sa McLaren fait d’énormes progrès en fin de saison, au point de doubler Prost au championnat. La suite est connue : voulant à tout prix assurer le titre de Champion, Senna éperonne la Ferrari de Prost au Grand Prix du Japon, l’empêchant de défendre ses chances. Il faudra attendre l’ère Schumacher/Brawn/Todt pour retrouver la Scuderia à son plus haut niveau.

Le simulateur de course du MotorVillage

Dans cette ambiance sportive, le MotorVillage a pensé à la bande son. En effet, au rez-de-chaussée est installé un simulateur de pilotage. Il permet de tester son pilotage sur chaque modèle exposé sur un très grand nombre de circuits. Chaque course diffuse les râles imaginaires d’un moteur à tous les étages. Très populaire, cette attraction attire autant de spectateurs que de pilotes d’un jour : frissons garantis ! La machine se cabre à l’accélération, bascule lors des phases de freinage, virevolte de gauche à droite selon que votre monture simule un virage, un dépassement… ou un tête à queue. Attention, si vous voulez tenter l’expérience, il vous en coûtera 20 euros pour 6 minutes de conduite seulement.

Maserati MC12 GT/GT1 (2005-2010)

Nous sommes en 2004 et cela fait 37 ans que Maserati n’a plus rien gagné sur circuit, depuis le Grand Prix d’Afrique du Sud 1967 en Formule 1. Le rapprochement avec Ferrari permet à la marque au Trident de disposer de châssis et de moteurs modernes pour renaître. Ainsi vient au monde la MC12, qui dérive étroitement de la Ferrari Enzo, à une différence près : la Maserati est conçue pour être homologuée dans le Championnat GT de la FIA. Cela impose quelques dispositions particulières : au moteur V12 l’on impose la perte du calage variable de la distribution qui grève la puissance de 30 chevaux, pour un total de 630, l’on adjoint au châssis des suspensions, et à la carrosserie un énorme aileron. Par conséquent, le châssis de la MC12 s’allonge, pour atteindre 5m14 sur 2m de largeur. Fabriquée à 50 exemplaires, les performances de la MC12 sont encore tout à fait d’actualité : 330 km/h en vitesse de pointe, 20,1 secondes pour le 1000 m Départ Arrêté, le 0 à 100 en 3,8 secondes et un 0 à 200 en 9,9 secondes.

La Maserati MC12 GT1 vue par l’oeil d’Ugo Missana

Prête pour en découdre sur les pistes, elle est néanmoins interdite de participation aux 24 Heures du Mans comme au Championnat d’Endurance LeMans Series, car elle ne répond pas à l’homologation de l’organisateur, l’Automobile Club de l’Ouest (ACO). Qu’à cela ne tienne, elle forge son palmarès en remportant cinq titres de Champion du Monde FIA GT consécutifs de 2005 à 2009, puis un autre titre FIA GT1 en 2010, ainsi que les 24 Heures de Spa Francorchamps, grâce à l’équipe Vitaphone Racing. En 2007, elle concourt également en American LeMans Series dans la catégorie GT1, aux mains du Doran Racing, sans réussir cependant à contester l’hégémonie des Corvette C6-R. Une chose est sûre : la relève aura de qui tenir.

Abarth Punto S2000 (depuis 2006)

Fiat et Abarth partagent la passion du Rallye. Lors du lancement de la Grande Punto en 2005, la question de l’engagement de celle-ci dans la nouvelle catégorie S2000 ne fait planer aucun suspense, ne serait-ce que pour succéder à la Punto Abarth Super1600. En revanche, savoir si cette Punto S2000 réussira pour le duo Fiat/Abarth à mettre fin à la disette de titre qui dure depuis 1981 et le titre Européen de la Fiat 131 Abarth, voilà bien une question à la réponse incertaine. En effet, depuis les années 80, Fiat remporte de nombreux succès avec ses Uno, Punto, Stilo Abarth… mais aucun titre n’est venu couronner les efforts déployés par la firme Italienne. Pour mettre toutes les chances de son côté, Fiat décide d’engager la Grande Punto sous le seul blason du Scorpion. Et ça marche : l’année 2006 voit les deux titres de l’IRC (Intercontinental Rally Challenge) et de l’ERC (European Rally Championship) lui revenir grâce à Giandomenico Basso. La marque remet ça, en 2009 et 2010, en signant un triplé historique en ERC, puis célèbre comme il se doit le centenaire de la première participation d’une Fiat en Rallye -une 12/15 HP, au Monte Carlo 1911- avec un nouveau titre pilote de Champion ERC en 2011. On en attend de même pour cette saison !

Abarth 500 R3T (depuis 2009)

L’autre arme d’Abarth en Intercontinental Rallye Challenge (IRC), la voici : la 500 R3T. Apparue en 2009 au Rallye de San Remo, la petite bombinette Turinoise court sur tous les rallyes aux mains d’écuries privées, dont Autopolis. A son actif pour l’instant, aucun titre, mais la concurrence est de taille : s’opposent à elle les C2R2 et DS3 R3 de Citroën, mais aussi les Peugeot 207 S2000. Pour autant, la 500 R3T ne se limite pas qu’à l’IRC et pense à l’avenir : Le Trofeo Abarth 500 Rally pour débutants et pilotes privés lui est consacré depuis 2010, l’équivalent de l’Assetto Corse version Rallye. Sous le capot de ces voitures, un 4 cylindres 1368 cm3 Turbo (Garrett) de 180 ch à 5 500 tr/min délivrant un couple de 300 Nm avec une boîte séquentielle à six vitesses. Elle est également équipée d’un différentiel autobloquant, d’une répartiteur de freinage, le tout pour un poids à vide limité à 1080 kg ainsi que la réglementation de l’IRC le demande. Côté freinage, les roues équipées de jantes Oz de 17 pouces sont maîtrisées à l’aide de disques Brembo, de 295 mm à l’avant et de 240 mm à l’arrière. A l’intérieur l’on trouve un arceau cage et des sièges baquet dotés de harnais à 6 points. Tout ce qu’il faut pour se faire les dents et devenir un grand pilote.

Jeep Grand Cherokee SRT, le nouveau sport à l’Italienne ?

Le groupe Fiat s’est enrichi ces dernières années du groupe américain Chrysler, et leur idylle est si forte que la direction envisage de quitter l’Italie pour le Nouveau Monde ! Au chapitre sportif, l’histoire de Chrysler s’écrit depuis 2002 à travers le label SRT, pour Street And Racing Technology. Motorisation digne de la compétition, design fonctionnel, tenue de route de qualité, freinage exemplaire, maniabilité, et intérieurs sportifs sont les points de passage obligés de toute Chrysler, Jeep, ou Dodge ornée des trois lettres SRT. Adaptés au vaisseau amiral de Jeep, le Grand Cherokee, ces standards dynamisent ce gros tout-terrain en voiture de sport : vitesse maximale de 257 km/h, un 0 à 100 avalé en 5 secondes, tandis que le freinage de 100 à 0 ne demande que 35 mètres, les chiffres sont éloquents. Sous le capot règne un 6,4 l V8 HEMI de 468 ch et 624 Nm de couple faisant du Grand Cherokee SRT la Jeep la plus puissante et la plus rapide de toute l’histoire de la marque.


Épilogue

Pour conclure cette visite, jetons un œil aux fondateurs des marques italiennes. La Fabrique Italienne d’Automobiles de Turin (Fiat) est la première à voir le jour, dès 1899 grâce à Giovanni Agnelli, dont le descendant John Elkann dirige encore le groupe. Vient ensuite Lancia, en 1906, grâce au trio formé par Vicenzo Lancia, Claudio Fogolin et Davide Aupicci. Alfa Romeo naît en 1910 avec Nicola Romeo, tandis qu’Alfieri Maserati lance la marque à son nom en 1914. Plus tard, Ferrari se jette dans l’arène automobile en 1947, et Carlo Abarth commence ses transformations de Fiat en 1949.

Toutes ces marques réunies dans le groupe Fiat forment l’un des palmarès sportifs les plus impressionnants de toute l’histoire de l’automobile. Le duo Fiat/Abarth détient 6 championnats d’Endurance, 3 titres constructeur et 2 titres pilotes en Championnat du monde des rallyes. Maserati a marqué un record de 483 points en une saison de Championnat GT1, possède 1 Championnat d’Europe de la montagne, et 8 saisons pilote et constructeur en Grand Prix. Lancia a remporté un titre pilote en F1, 3 Championnat du monde d’Endurance, mais surtout 11 Championnats du monde de Rallye constructeur et 74 rallyes. Alfa Romeo, c’est 10 Targa Florio, 11 Mille Miglia, 2 titres en Endurance (4 fois les 24H du Mans) et 2 titres pilotes en F1. Ferrari a disputé 835 Grands Prix, en a remporté 217 dont 81 en doublé, a été 205 fois en pôle position dont 122 ont abouti à une victoire, le tout se résumant en 16 titres de Championnat constructeur et 15 titres de pilotes, et ce uniquement pour la Formule 1 (!) car Ferrari s’est aussi illustré par 9 victoires aux 24H du Mans, 7 24H de Daytona, 12 12H de Sebring, 7 Targa Florio et 8 Mille Miglia, ainsi que 2 Panamericaines… Ce n’est qu’un aperçu des palmarès de toutes ces marques !

Cela méritait bien une exposition au Motor Village. Vous avez jusqu’au 2 septembre pour vous y rendre.

Crédit photographique : François M. et Ugo Missana.

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