1.34€ (8.79 fr) pour le gazole
1.50€ (9.84 fr) pour le SP95
Voilà les prix moyens sur l’année qui se termine des deux carburants les plus utilisés en France en 2011. Ces prix nous montrent qu’entre 2010 et 2011 le prix du carburant a cru de 16% pour le gazole et 11% pour l’essence. Nous sommes aujourd’hui bien au delà des prix élevés de la fameuse année 2008, année de crise et année du baril de pétrole à 150$.
En 2011 le prix moyen du baril s’établit aux environs de 100$ (111$ pour le Brent), ce qui est assez loin des fameux 150$ d’il y a trois ans mais on nous explique qu’il y a eu le Printemps arabe, que la production lybienne n’est pas encore revenue à son niveau normale, qu’il y a des incertitudes du coté de la Syrie et de l’Egypte, que tout d’un coup les tarifs d’exploitation ont augmenté et qu’en cette difficile fin d’année, les compagnies pétrolière vont surement moins gagner qu’en début 2011 (ce qui sous entend qu’elles se sont gavées ? Non ce n’est pas possible. Pas dans l’esprit des compagnies pétrolières…).
Selon l’UFIP, en 2012 les prix devraient rester stables, voir légèrement diminuer du fait du ralentissement généralisé de l’économie mondiale qui baisse de rythme jusqu’en Asie ou en Amérique. Cette baisse de l’activité et des revenus entraine automatiquement ou presque une baisse de la demande et donc une baisse mécanique des prix du brut sur les marchés, puis une tout petite diminution du prix à la pompe (nous ne voudrions pas que les compagnies ne fassent plus de très gros bénéfices !). Néanmoins les pétroliers parle de 2012 en mettant déjà en avant le risque “géopolitique” surprise qui pourrait d’un coup d’un seul faire flamber le prix du pétrole (non, vous n’allez pas croire que…) et mettre à mal la tendance baissière qui se met en place actuellement.
En France, une nouvelle fois la consommation 2011 devrait être stable ou baisser du fait de la diminution du kilométrage moyen par automobiliste et il est clair qu’avec une mauvaise conjoncture économique (chômage, pouvoir d’achat moral en berne), des échéances politiques importantes et peu d’amélioration de la vie à l’horizon 2012-2013, la demande ne risque pas d’augmenter à l’inverse des prix sur les marchés qui spéculent au moindre frémissement de l’ordre établi ! A suivre en 2012 et porte monnaie à la main.
Via UFIP, LeParisien.
Crédit photo : Géo.