Nissan S30, Fairlady Z, 240Z trois appellations que connaissent bien les amateurs de sportives japonaises et qui marque chez Nissan/Datsun le début d’une longue lignée de coupés sportifs dont le dernier représentant est le très beau 370Z.
Petit à petit l’auto évolue, gagne en prestance, en standing et son image, bien avant celle de la GT-R fera beaucoup pour l’aura de Nissan. Il faut dire que la 240z dispose d’un bon moteur ( agréable à l’oreille ), pas trop gourmand face aux gros V8 US, d’un comportement routier agréable et performant grace à 4 roues indépendantes et un poids contenu ( – de 1100 kg ) ce qui fait la différence face aux américaines surpuissante mais au comportement routier plus qu’imprécis, inadapté et louvoyant..façon paquebot en pleine mer !
L’aventure se poursuivra aux USA avec les 260Z puis les 280Z, ces dernières venant en Europe notamment avec les fameuses versions 2 + 2 reconnaissables à leur vitre de custode rallongée par rapport aux versions 2 places.
Mais pourquoi parler de la version 240ZG, simplement parce que cette rare version de la 240Z m’est apparue encore plus élégante, plus racée que la version que nous connaissons.
G pour “Grande”, tout simplement parce que cette 240ZG bénéficie d’une museau affiné et rallongé par rapport à la version normale et cela lui donne un petit air de Type E qui lui sied à merveille et plait aux collectionneurs. La ZG ( officiellement HS30-H ) nait en 71 pour des raisons d’homologation en course et se voit donc dotée de ce nez rallongé , d’ailes élargies et rivetées sur la carrosserie, de glaces en acrylique pour les phares avant, d’un becquet AR et de nouveaux rétroviseurs comme l’obligeait la réglémentation.
L’auto n’est disponible que dans trois teintes, le rouge, le blanc et le noir et ne sera jamais homologuée hors du Japon. Mais pour les USA Nissan crée une ligne d’accessoires qui permettent de transformer une Z en ZG tellement plus chic et raffinée !
La 240Z est une auto qui est devenue rare à trouver en bon état car la voiture avait une vraie faiblesse pour la rouille et beaucoup ont fini dévoré par la corrosion.
Un petit mémo des chiffres de la belle japonaise :
L6 2393 cm3
151 chevaux à 5600 trs/min
198 Nm à 4400 trs/min
BVM4, BVM5 et BVA3
4 roues indépendantes, freinage par disques AV et tambours AR, direction à crémaillère
4.14 m de long, 1.63 m de large, 1068 kg
Vmax : 201 km/h, 0 à 100 km/h en 8.0 sec
conso mixte : environ 11L/100 km.
Et si vous voulez vous faire un plaisir seventies, essayez de trouver une des rares 280Z disponible en France et si possible sans la BVA3 qui manque par trop d’agrément !
PS : un petit post scriptum pour un des lecteurs du site qui est un grand amateur de voitures, un “compère” de longue date des sites automobiles et qui outre sa vraie passion pour les italiennes, apprécie les japonaises. Alors un petit portfolio de son joli coupé Datsun 140Y …
Et enfin une Z encore plus rare que la 240Z, que la 140Y de Riccardo, la 140Z ( et son puissant L4 de 115 chevaux ) qui était à destination de l’Afrique du sud entre 1977 et 1978. Vous ne trouvez pas que la face avant a comme un petit air de Mustang !
Via 240Z.net, Jonsibal.com