… ou quasiment ! La firme italienne a probablement fait parler d’elle pour la dernière fois ces jours ci. Effectivement, Gianluca Rossignolo a beau dire ” Une chose est sure, nous ne lâcherons pas !”, l’entreprise automobile De Tomaso est en tout e fin de vie.
Après avoir repris le nom De Tomaso et l’usine Pininfarina et ses 900 salariés, Rossignolo a voulu jouer au confrère de Ferrari ou Lamborghini alors qu’il n’en avait pas les moyens financiers et techniques. Il a poussé l’affaire jusqu’à présenter un gros SUV luxueux mais sans grâce basé sur la plateforme des Cadillac SRX et Saab 9-4X. Rossignolo a même été jusqu’à annoncer 1450 commandes dont personnes n’a jamais vu la trace. L’affaire s’est poursuivie durant l’été 2011 avec l’annonce de la présentation d’une nouvelle Pantera pour le salon de Francfort d’où De Tomaso était bien sur absent. Le “constructeur” a fait dire que sa sportive pourrait être présentée à L.A ou Bologne et là encore, rien de rien puisque la chose que nous ayons vu de cette Nuova Pantera, c’est un vieux mulet ou prototype Lotus qui faisait des tours autour du site Grugliasco. Et puis tout est allé très vite, les tribunaux sont entrés dans l’affaire et on demandé à Rossignolo de trouver une solution pour l’entreprise et ses salariés. Finalement ce sont les chinois de l’entreprise hong kongaise Hotyork qui emportent la mise mais… on vient de s’apercevoir que tous les documents financiers et comptables de cette société étaient des faux et que derrière Hotyork il y a rien ou presque et surtout pas les centaines de millions d’euros promise pour le rachat de la société et des locaux industriels de Grugliasco et Livourne. Ainsi c’est mort ou presque même si Rossignolo tente d’annoncer qu’il a un plan B qui s’appelle BMW (28/04/2012-Torino Repubblicca) alors qu’on sait depuis quelques jours que le constructeur bavarois a sérieusement avancé sur l’affaire Nedcar aux Pays Bas. Reste que face au dizaines de millions d’euros de dettes, il semble que les tribunaux italiens compétents ont mis De Tomaso en liquidation ce que nie GL Rossignolo. Le mouvement doit être réel puisque les juges ont lancé ces jours une procédure de mise en chômage d’une année pour les presque 1000 salariés de l’entreprise. Néanmoins Rossignolo tentera de discuter avec les syndicats italiens pour sauver ce qui peut encore l’être, c’est à dire pas grand chose.
On ne parlera pas d’escroquerie de la part de Rossignolo mais ça ne sent quand même pas bon du coté de De Tomaso qui va très probablement disparaitre pour de bon dans le cadre d’une liquidation judiciaire durant les prochaines semaines ou mois. Une nouvelle marque va entrer dans les livres d’histoire automobile et pour sa tranquillité et son image, on ne peut que souhaiter qu’elle y reste !
Via LaReppublicca, Autoblog.