Découverte des Passat Alltrack et Passat GTE en Corse

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Élue voiture de l’année 2015, la Passat poursuit sa route tranquillement sans se faire remarquer dans le paysage automobile depuis son renouvellement l’année dernière. Reposant sur une ligne pour le moins consensuelle et proposant des motorisations classiques mais efficaces (je vous voir venir avec le TDI), Volkswagen a décidé de diversifier un peu sa gamme en la dotant de deux nouvelles déclinaisons, Alltrack et GTE, que nous avons été invités à découvrir sur les superbes routes de la Haute-Corse…

Arrivés à l’aéroport de Bastia (et après avoir gagné une dizaine de degrés par rapport au continent), une lignée de Passat rutilantes prêtes à dévorer l’asphalte et la poussière des chaussées corses nous attendent. Notre première après-midi d’essai, nous permettant de rallier l’aéroport de Bastia à notre destination du soir, Calvi, se fera en Passat Alltrack TDI 190 ch.

Cousine de l’Audi Allroad et concurrente directe de la 508 RXH, la Passat Alltrack est également la grande sœur de la Golf Alltrack. Passat SW haute-sur-pattes, elle joue dans la cour des breaks baroudeurs (dotés d’une transmission intégrale et d’appendices esthétiques spécifiques) capables de faire du tout-chemin et d’arpenter routes sableuses, ornières et caillasses sans trop de difficultés.

La Passat Alltrack se différencie d’une SW traditionnelle par une garde au sol rehaussée de 2,7 cm, la portant ainsi à 17,5 cm, l’arrivée d’ailes élargies dotées d’éléments en plastique noir et d’une protection des soubassements. Un pare-choc arrière simulant deux sorties d’échappement trapézoïdales vient se greffer sur la poupe et des feux 100 % LED font leur apparition à l’avant et à l’arrière. Volkswagen a choisi de rendre la version Alltrack un peu plus exclusive en lui réservant des coloris et des jantes spécifiques, de 17, 18 ou 19 pouces. Notre modèle était lui doté d’une teinte assez classique, le gris Tungstène, plus passe-partout mais bien moins atypique que l’original Orange Habanero qui, je dois l’avouer, rend beaucoup mieux en vrai qu’en photo. Les divers apports de la version Alltrack donnent du caractère à une break traditionnel un peu fade, l’ensemble est réussi et donne envie de se glisser à l’intérieur…

À bord, pas de chamboulements, la Passat Alltrack ne se distingue d’une version « standard » que par l’implantation d’un badge Alltrack au bas de la console centrale et d’une sellerie spécifique de série en tissu/alcantara. Pour notre plus grand plaisir, notre version se parait du superbe cuir nappa beige (coutant la bagatelle de 2300 €) et de fauteuils ergonomiques aussi beaux que confortables. Pour le reste, la Passat Alltrack reprend toutes les qualités des habitacles Volkswagen : une ergonomie irréprochable, des matériaux de qualité et un niveau de finition impressionnant. Le meilleur de la Passat SW est bien heureusement preservé, à savoir un coffre géant de 650 L (jusqu’à 1780 L en configuration deux places) et une excellente habitabilité aux places arrières. Nos petits bagages-cabine ne savent où se mettre tant il y a de la place pour plusieurs sacs de golf… Nous, nous mettons aux commandes et partons pour 95 km de trajet direction Calvi.

Sous le capot, la Passat Alltrack dispose de deux motorisations diesel : le 2,0 TDI 150 ch BVM et le 2,0 TDI 190 ch DSG. C’est avec cette dernière déclinaison que nous avons découvrir les jolies routes de la Haute-Corse, et il faut dire que les 190 chevaux ne sont pas de trop pour emmener à allure convenable le gros break et doubler sans encombre sur ces voies à la topographie si… particulière. Proposant un couple de 400 Nm de 1750 à 3000 tr/min, le TDI est souple et la boîte DSG à double embrayage agréable à l’usage. Je regrette l’absence de palettes au volant sur notre version DSG, un manque nous obligeant à manier le levier de vitesse lorsqu’on souhaite prendre la main pour relancer la voiture (c’est quand même bête pour une boîte auto…).

La position de conduite de la Passat est excellente et on oublie assez vite que l’on est à bord de l’un des plus gros breaks du marché. Confortablement installés dans les superbes fauteuils, toit panoramique ouvert et polyphonies locales lancées, nous « cruisons » tranquillement à travers l’Île de Beauté. Les kilomètres passent sans s’en rendre compte : la Passat est bien une voiture faite pour avaler du bitume sans fatiguer ses occupants, le conducteur en tête. Équipée de la suspension pilotée DCC (option à 1200 €) et du 4Motion, notre Alltrack dispose également de modes de conduite permettant de changer à souhait le comportement de divers organes de la voiture (direction, suspension, boîte ou encore réponse de la pédale d’accélérateur). Bien moins marquant que sur d’autres modèles, il est néanmoins agréable de pouvoir passer d’une voiture assez raide mais étonnamment agile compte tenu du poids de la bête (1630 kg) en mode « Sport », à un quelque chose de plus doux en mode « Confort ». La direction manque malheureusement de consistance et de fermeté sur routes sinueuses, un défaut que le mode « Sport » corrige au détriment du confort de suspension… Dommage pour un break familial.

À son volant, notre version équipée au top nous permet de profiter de l’Active Info Display (déjà éprouvé chez Audi sous le nom de Virtual Cockpit) qui, par le biais d’un écran de 12,3 pouces en lieu et place des compteurs, permet de paramétrer notre poste de conduite comme bon nous semble. De nombreuses aides électroniques viennent assister notre conduite comme le régulateur de vitesse adaptatif, le freinage automatique en cas de collision ou encore l’original Trailer Assist, un système facilitant les manœuvres avec une remorque par le biais d’un crochet d’attelage contrôlé électriquement par un joystick dans l’habitacle. Les Hollandais et leurs caravanes vont aimer.

Arrivés à Calvi, nous nous dirigeons vers la pointe de la Revellata, un petit coin de paradis composé de chemins de sable, de pierriers et d’ornières se jettant dans la Méditerranée. Le soleil se couche et il ne nous reste que quelques minutes pour descendre de la route des Crêtes vers la mer et s’aventurer un peu en tout-chemin… Mode « Tout-terrain » enclenché, le conducteur n’a plus qu’à gérer le volant, la Passat Alltrack se chargeant de freiner automatiquement grâce à un contrôle de vitesse en descente (jusqu’à 30 km/h), une régulation de la puissance du moteur et un contrôle spécifique des rapports par la boîte DSG. La voiture garde un certain confort malgré l’état des chemins et la garde au sol de 17,5 cm, combinée à la transmission intégrale, nous permettent de passer sans trop de problèmes dans les ornières et parties sableuses. Nous arrivons au bord de l’eau, faisons quelques photos puis remontons…

Le système 4Motion prend tout son sens dans les parties plus raides qui nous permettent de rejoindre la route. Couplé à la boîte DSG à double embrayage, il gère efficacement la motricité de la voiture en donnant rapidement du couple à la roue qui en nécessite. Le passage choisi par VW n’est pas anodin puisqu’il place le break sur trois roues et nous permet de voir le potentiel tout-chemin du Alltrack. Sans pour autant vous donner les armes pour suivre un véritable tout-terrain, cette version baroudeuse de la Passat pourra toutefois vous emmener sans encombre dans des endroits accidentés en famille. Les locaux et leur Lada Niva ou Jeep Wrangler étaient d’ailleurs impressionnés de voir grimper un gros break allemand sur leurs chemins escarpés…

Entre la topographie des routes corses et notre partie tout-chemin, notre consommation finale n’a pas vraiment été représentative d’un usage « normal » de la voiture et nos 8,5 L / 100 km sont assez loins des 5,0 L / 100 km annoncés par VW. Affichée à partir de 44 290 €, notre version et son équipement pléthorique dépassait elle allègrement les 50 000 €. Proposant une alternative intéressante au vieillissant Tiguan et toujours moins coûteuse qu’une Audi A4 Allroad, la Passat Alltrack est un break haut-sur-pattes agréable à mener sur tous types de terrain, des rubans de bitume aux chemins accidentés. Reprenant les qualités habituelles d’une voiture venue de Wolfsburg, elle propose des prestations haut-de-gamme avec un équipement de série plutôt riche tout en évitant le côté ostentatoire d’autres modèles du groupe VAG.


Dimanche, huit heures, le soleil brille, les routes sont sèches, et le road-book nous tend les bras. Pour cette seconde journée d’essai, mon compère d’abcmoteur Arnaud Lescure et moi, prenons les commandes de la Passat GTE à travers les départementales montagneuses de la Haute-Corse…

Nouvelle gamme inaugurée avec la Golf, la lignée GTE permit à Volkswagen de faire son entrée dans le marché des hybrides rechargeables. Un entrée remarquée puisque cette dernière s’est écoulée à 2000 exemplaires depuis sa sortie il y a un an, devenant ainsi la voiture la plus vendue du segment PHEV en France devant l’A3 e-tron. VW nous a expliqué à coup de graphiques la forte baisse des ventes de diesel, même s’il reste majoritaire, au profit de l’essence et des solutions alternatives. Pour la petite histoire, en 2015, 58 % des véhicules vendus par Volkswagen étaient des diesels (-6 pts par rapport à 2014, -12 pts par rapport à 2010), 38 % des essences et 4 % des hybrides/électriques. En attendant que les prochains modèles de la marque proposent à leur tour cette technologie, c’est la Passat qui a droit à sa déclinaison verte… Enfin bleue, plutôt.

Chez Volkswagen, on reconnaît une GTE par quelques légères petites touches : une signature lumineuse spécifique à LED en « C » et des éléments bleutés à l’extérieur comme à l’intérieur (étriers de freins, badges GTE, surpiqûres, etc.). Mis à part ces quelques appendices, rien ne vous permet de la différencier d’une Passat traditionnelle. À bord, les compteurs (remplacés en France lorsqu’elle sera commercialisée au printemps 2016 par les compteurs numériques de l’Active Info Display de série) offrent les informations habituelles sur ce type de voiture, à savoir le niveau de charge, et un compteur vacillant entre consommation électrique, thermique et récupération d’énergie.

D’un point de vue technique, la Passat GTE adopte le 1,4 L TSI de 156 ch (de 5000 à 6000 tr/min), doté d’un couple de 250 Nm entre 1600 et 3500 tr/min, couplé à un moteur électrique de 115 ch et d’une batterie lithium-ion de 9,9 kWh. Le tout développe en tout et pour tout 218 ch et 400 Nm de couple, des données un brin supérieures à ce que peut proposer la Golf GTE mais justifiées par la prise de poids de la berline : la Passat écolo accuse ainsi 1650 kg sur la balance, contre 1340 kg pour un modèle traditionnel équipé seulement du TSI. Cela n’entache toutefois en rien ses performances en proposant un 0 à 100 km/h en 7,4 secondes dans un silence propre (j’espère que vous aurez noté le jeu de mot) aux électriques.

Pendant que nous dormions paisiblement, notre Passat GTE était elle en train de se restaurer depuis la prise du salon. Il a ainsi fallu 4h15 pour recharger la batterie sur une prise standard, alors qu’avec une Wallbox, fournie contre quelques euros par VW, cela n’aurait pris « que » 2h30. Au volant, plusieurs modes de conduite s’offrent une nouvelle fois à nous mais pour l’instant, direction le port de Calvi pour se balader en zone urbaine en tout-électrique.

E-Mode enclenché, la voiture nous annonce 50 km d’autonomie sans avoir à consommé une seule goutte d’essence, une donnée exacte et vérifiée par nos soins puisque nous avons pu parcourir une quarantaine de kilomètres sur route à 70/90 km/h sans un seul décibel et sans un gramme de C02 émis. Un score largement atteignable donc, et un confort de roulement sans égal qui nous incite à adopter une conduite fluide et coulée. Comme toujours avec une électrique, les nombreuses descentes sont une aubaine pour le freinage régénérateur et on se plait ainsi à voir le compteur de récupération d’énergie se remplir pour augmenter encore un peu plus l’autonomie sans dépendre du moteur thermique. L’écran de la console centrale nous permet de suivre en direct l’autonomie de la voiture avec l’affichage de diverses données comme les flux d’énergie, mais aussi un très pratique mode carte qui trace un cercle au-delà duquel on ne pourra se rendre en tout électrique. Intelligent.

Les routes d’altitude se profilent et la batterie se vide, la Passat GTE passe en mode hybride sans que l’on s’en rende vraiment compte. Les moteurs thermiques et électrique fonctionnent alors en symbiose et le meilleur des deux mondes se retrouvent pour nous proposer des sensations de conduite assez bluffantes… Le GPS affiche une succession de virages et, petits cons que nous sommes, nous nous empressons d’appuyer sur le bouton GTE.

Ce dernier transforme la voiture en sportive, délaissant ainsi toute considération écologique et efficiente au profit de la performance. Il permet à la Passat de proposer rapidement la puissance maximale sans kickdown avec une pédale d’accélérateur plus sensible, une direction raffermie et une suspension adaptée (avec l’option suspensions pilotées à 1230 €). Cela offre à la berline des qualités dynamiques surprenantes et une efficacité bienvenue dans les lacets serrés des reliefs corses. Le 4 cylindres chante dans l’habitacle (bon, il est aidé par un générateur de bruit qui produit un son rauque) et l’on se plaît à passer plutôt rapidement les virages, la voiture encaissant sans broncher les freinages, chocs latéraux et relances que nous lui faisons subir en n’accusant quasiment pas de sous-virage et en procurant des sensations inédites à ses occupants. Bluffante cette GTE !

Retour sur des routes moins drôles et plus fréquentées, nous retournons en mode « Confort » et activons le mode « Battery Charge », permettant au moteur thermique de recharger la batterie pendant que nous roulons. Il est également possible de changer le fonctionnement de la boîte DSG en passant du mode D au mode B, qui améliore encore la récupération d’énergie en proposant un frein moteur bien plus présent lorsqu’on lève le pied de l’accélérateur. Malin.

Bon, et tout ça, ça sert vraiment ? OUI, mais on n’a à vrai dire pas vraiment pu en tirer parti avec nos 9 L / 100 km. Tester l’efficience d’une voiture « verte » sur des routes sinueuses et montagneuses de Haute-Corse c’est un peu comme parler des capacité de franchissement d’un 4×4 en ne roulant avec que sur l’autoroute A10… VW annonce un chiffre impossible à atteindre mais homologué par la NDEC de 1,6 L / 100 km. Le staff de VW nous a en toute honnêteté plus glisser tourner autour des 4,5/5,5 L / 100 km dans leur quotidien. La combinaison essence/électrique rechargeable est un choix intéressant et plein d’avenir à mon sens en attendant que chargeurs ne se multiplient et temps de charge ne se divisent : en plus d’être très agréable de pouvoir rouler en tout-électrique dans les petits trajets du quotidien, cela empêche d’être dépendant à 100 % des bornes et des temps de charge parfois handicapants au cours de longs trajets (les pauses d’une heure tous les 350 km c’est bien mais c’est long…).

Reposant sur une finition Carat, la Passat GTE embarque tout ce qu’il faut en terme d’équipements de confort et de sécurité active, dont le très pratique « App-Connect » qui intègre Android Auto et CarPlay, un système développé en collaboration avec Apple qui permet de retrouver l’interface et la commande vocale via Siri de votre iPhone sur l’écran 8 pouces de la voiture. Côté technologie, la GTE offre également pendant un an (après, il faudra payer) l’accès à l’app e-Remote, qui permet de suivre depuis son smartphone le niveau de charge de la voiture et de lancer la climatisation ou le chauffage à distance.

S’échangeant contre 47 360 € (- 1000 € de bonus dès janvier 2016), VW fait payer au prix fort toutes les innovations intégrées à la Passat GTE. Affichée à 43 360 € jusqu’à la fin de l’année grâce au bonus de l’État de 4000 €, il est dommage que ce dernier se réduise et fasse grimper le prix final de l’auto… Si vous en voulez une, courez donc vite la commander avant le 31 décembre ! Sans réelle concurrence pour le moment (la Mercedes C 350 e et la Volvo V60 Plug-in Hybrid étant soit plus chères, soit plus puissantes), VW inaugure avec la Passat GTE une catégorie prometteuse tout en proposant un véhicule abouti et agréable à conduire au quotidien.

Par le biais de ces deux versions, VW donne de l’exotisme à sa gamme Passat en proposant des alternatives baroudeuses et écologiques à l’un de ses modèles phares. Pourtant habitué à ne plus être surpris par le groupe VAG, qui produit d’excellentes voitures sans pour autant changer les codes de l’industrie automobile en innovant assez peu, que ce soit au niveau de design ou des technologies embarquées, les prestations de ces deux Passat dans leurs spécialités respectives m’ont bluffées. Elles proposent des philosophies différentes mais procurent la même sensation à leur volant : du plaisir de conduite.

Merci à Marie pour son invitation et à Volkswagen France pour l’organisation de ce week-end d’essai.

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