Sous le capot, le V8 485 chevaux de la version SRT « ordinaire » (si on peut dire ça comme ça…) a laissé place à un V8 6.2 L HEMI Supercharged de bien plus de 600 ch (on parle de plus de 710-715 ch). Accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports ou, au choix, une boite automatique (8 vitesses), il s’agit ni plus ni moins du moteur V8 le plus puissant jamais développé par le groupe Chrysler. Bien entendu, la Challenger SRT Hellcat demeure une propulsion ; pour faire passer toute cette puissance au sol, des pneus Pirelli P Nero et, pour s’arrêter avant le ravin, des disques de freins Brembo (390 mm de diamètre) pincés par des étriers à 6 pistons.
Extérieurement, la Challenger SRT Hellcat subit pas mal de petites modifications par rapport à la version standard, mais celles-ci sont au final relativement discrètes. On relève essentiellement une grille de calandre et des jantes spécifiques (20 pouces), une bonne grosse prise d’air sur le capot et un becquet un peu plus gros à l’arrière. Bien suffisant pour annoncer la couleur, la Challenger n’étant déjà pas à la base une voiture que l’on qualifierait de passe partout.
A l’intérieur, c’est l’occasion de redécouvrir le nouvel habitacle, qui a beaucoup évolué depuis la première version… et c’est heureux. La planche de bord de la phase 1, plate et triste à mourir, était indigne d’une muscle car comme la Challenger. Détail amusant, la voiture sera livrée avec deux clés différentes (« ah ouais, vachement original… » …mais non, attendez j’ai pas fini ma phrase !) : une seule de ces deux clés libèrera toute la puissance de la machine. La seconde clé et son mode « valet » bridera la puissance de la voiture et empêchera l’accès à certaines fonctionnalités, telles le launch control ou les palettes au volant. Surement pour éviter que le voiturier ne se sente subitement possédé par l’esprit du chat diabolique au volant de votre Challenger…
Via Dodge