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DS7 Crossback : le SUV premium tricolore
Régis Krol
Enfin une nouveauté chez DS qui n’avait rien présenté d’inédit en Europe depuis 2011, soit une éternité pour une marque à volonté premium. Pour surfer sur la mode et tenter de renouer avec le succès, quoi de mieux qu’un SUV ?
Le DS7 Crossback est vital pour la marque, dont les parts de marché s’effilochent tant en Europe qu’en Chine, son marché de prédilection. Pas question de se louper, aussi DS utilise ce qu’il y a de mieux et de plus éprouvé chez PSA. C’est ainsi que la DS7 Crossback est basée sur la plate-forme EMP2 des 3008 et 5008 et autres C4 Picasso. Une très bonne base qui donne satisfaction. Les motorisations, haut de gamme oblige, sont reprises dans le haut du panier du groupe : essence THP 1,6 litre en version 180 et 225 ch (moteurs non présents sur le cousin 3008), mais aussi le petit PureTech de 130 ch pour avoir un prix d’appel. En diesel, ce sont les BlueHDi 130 et 180 ch qui seront de la partie. Grosse nouveauté : un train hybride de 300 ch fait son apparition chez PSA. Le modèle, nommé DS7 Crossback E-Tense (un peu long non ?) vous demandera un peu de patience mais vous laissera le temps d’économiser : sortie prévue en 2019. Cela sera d’ailleurs la seule version à transmission intégrale, les autres étant des tractions, même s’il est probable qu’ils puissent recevoir un contrôle de traction. La boîte automatique EAT passe à 8 rapports, plutôt une bonne nouvelle car la version 6 rapports tire un peu long.
Esthétiquement, on peut dire que le DS7 Crossback est très proche de certains de ses rivaux germaniques. Les ressemblances de style et de gabarit avec un Mercedes GLC ou un Audi Q5 sont nettes pour ce qui est du profil. Pour autant, DS a apposé sa patte stylistique avec la calandre DS Wing déployée sur tous ses modèles depuis l’émancipation de la marque. Elle est ici associée à un inédit éclairage par LED, présentant la particularité d’être animé lors du démarrage de la voiture. La face arrière montre de très beaux feux inspirés très largement du concept E-Tense, reliés par un bandeau chromé. Le chrome, on le retrouve d’ailleurs un peu partout : entourages de vitre, calandre, barrres de toit, etc.
Si la carrosserie est plutôt consensuelle et ne bouscule pas les codes du genre, l’habitacle est sensiblement plus audacieux. Tout de cuir vêtu, il semble vouloir relayer les ambitions de montée en gamme de la marque. Cuir Nappa façon bracelet, Alcantara, montre BRM ( !! ), écran multimédia horizontal de 12 pouces, et boutons façons joaillerie sur la console centrale. Focal continue d’officier pour la partie audio avec un système à 14 haut parleurs. Du bel ouvrage qui fait envie, surtout si la qualité est au rendez-vous. Voilà de quoi représenter dignement le luxe à la française.
Côté technologie embarqué, DS se met au goût du jour avec plusieurs système dédiés à la conduite semi-autonome, à la vision de nuit ou à l’adaptation des paramètres de conduite à la route. Long de 4,57 m, le DS 7 Crossback proposera un coffre d’un volume de 555 litres. Quatre niveaux de finition fleurant bon les années DS (première du nom) seront disponibles : Bastille, Rivoli, Opera et Performance Line.
Sa commercialisation est prévue pour cet automne, mais DS annonce déjà une version de lancement baptisée “La Première”, disponible en gris, noir ou blanc, avec le moteur THP 225 ou le BlueHDi 180. Cette version disposera d’une décoration spécifique et d’une sellerie cuir couleur Art Rubis