L’actualité automobile s’essouffle un peu en cette fin d’année 2024. Pour l’occasion on a alors choisi de mettre à l’honneur deux modèles français qui devraient faire couler un peu d’encre l’année prochaine : les Renault R5 Turbo 3E et DS N°8 !
La Renault R5 Turbo 3E, présentée après l’enthousiasme généré par le concept de 2022, marque le grand retour de l’iconique R5 Turbo dans une version entièrement électrique. Avec un design inspiré de l’original, la voiture arbore une silhouette plus large et musclée, soulignée par des lignes acérées et des signatures lumineuses modernes. Dévoilée dans le documentaire Anatomie d’un come-back sur Prime Video, cette nouveauté conserve des éléments sportifs marquants, comme ses grosses ouïes latérales et son imposant diffuseur arrière, malgré une adaptation nécessaire pour respecter les normes d’homologation, qui l’a notamment privée de l’énorme aileron. Ce modèle se distingue par des roues particulièrement imposantes et des détails de carrosserie qui renforcent son caractère dynamique, et qui sur route, ne devraient pas laisser insensibles.
Il faudra attendre l’année prochaine avant d’en savoir un peu plus sur l’habitacle ou la fiche technique. Mais les premières infos donnent l’eau à la bouche. Elle intègre en effet deux moteurs électriques, placés directement dans les roues arrière, qui cumulent une puissance de plus de 500 chevaux. De quoi réaliser le 0 à 100 km/h en près de 3 secondes, selon le constructeur ! Et c’est confirmé, elle sera vendue en série limitée probablement dès 2026.
Passons maintenant à la toute nouvelle DS N°8, dévoilée comme le nouveau fleuron 100 % électrique de la marque française. Cette grande berline, ou plutôt ce SUV coupé, vise à combiner luxe et innovation, notamment grâce à son aérodynamisme, avec le meilleur coefficient de traînée (Cx) du groupe Stellantis : 0,24. Côté motorisation, elle propose deux versions propulsion de 230 et 245 chevaux, alimentées par une batterie de 74 kWh et une autre de 97,2 kWh, offrant jusqu’à 750 km d’autonomie selon le cycle WLTP. Une version à quatre roues motrices, développant 350 chevaux, viendra compléter la gamme ultérieurement.
Esthétiquement, la DS N°8 introduit une calandre lumineuse inédite qui divise les opinions, bien que les clients pourront opter pour une calandre pleine plus classique, choisie par la moitié d’entre eux selon le constructeur. La signature lumineuse très verticale à l’avant comme à l’arrière accentue son identité, tandis que sa carrosserie se distingue par des lignes fluides et épurées qui deviennent progressivement plus sculptées vers l’arrière. Mais personnellement, c’est l’intérieur qui retient toute mon attention : il met en avant le savoir-faire français remarquable en matière d’habitacle avec un design spectaculaire associé à des matériaux et une finition dignes du segment premium, soulignant le souci du détail qui caractérise la marque. La DS N°8 illustre l’ambition de DS de rivaliser avec les références du haut de gamme tout en répondant aux exigences des véhicules électriques modernes. Mais est-ce que le pari sera réussi ? Seul l’avenir nous le dira !