… de son poste de patronne de Fiat aux USA et remplacée illico presto par un vieux de la vieille au sein de Chrysler, Timothy Kuniskis arrivé dans le groupe automobile américain à la fin de la période Iacocca. Un homme qui a donc connu les ères Mercedes, Cerberus et désormais Fiat.
Laura Soave paye cash les mauvais résultats de la Fiat 500 aux USA et sert donc de fusible dans cette affaire Fiat à la conquête des USA. Certains veulent plutôt mettre en avant sa liaison avec M.D’Antonio, le patron de l’ancienne agence de publicité de Fiat mais objectivement il faut aller chercher dans les seulement 21.380 Fiat 500 vendues (objectif annoncé : 50.000 Fiat 500) les raisons de son éviction de chez Fiat. Selon plusieurs sources citées en autres par Bloomberg, on apprend qu’officiellement les raisons de cet échec sont à chercher du coté du retard dans le déploiement des show rooms Fiat aux USA mais à la vue des résultats actuels, il y a fort à parier que les distributeurs Chrysler se contenteront encore longtemps d’un corner Fiat dans les halls d’exposition. Ainsi on sait que le mois dernier 22% des 130 distributeurs Fiat 500 n’ont pas vendu une seule auto… Inquiétant !
Certes le souriante américaine est licenciée mais elle n’est pas la cause de cet échec commercial outre Atlantique, il faudrait plutôt regarder du coté de l’inadaptation de la 500 aux moeurs et envies automobiles nord américaines. La 500 est originellement une voiture créée par des européens pour des européens (quid alors de l’arrivée de la Fiat 500 au salon chinois de Guangzhou ces jours ci ?) et non des américains. Il fallait un lampiste, c’est Laura Soave qui paye la facture mais il y a fort à parier qu’elle saura rebondir quand on sait que ces passages chez Volkswagen et Ford ont été efficaces et couronnés de succès.
Via Bloomberg, Jalopnik, AutosAmericaines et François.