Fisker : L’espoir viendrait-il de l’Elbe ?

Kiesker - avec des allemands dedans

Voilà une année que Fisker n’a pas produit (via Valmet en Finland) de voiture neuve et l’entreprise se morfond chaque jour un peu plus entre possibles poursuites judiciaires de l’administration américaine, départ des pères fondateurs, mise en faillite et on pourrait encore citer quelques autres soucis auxquels est confronté le petit constructeur californien.

Depuis quelques mois il y a eu plusieurs repreneurs possibles puisqu’on parlait de 4 dossiers de candidatures. Le plus sérieux d’entre eux est et reste celui du chinois BAIC mais hélas pour Fisker, depuis quelques longues semaines, plus de nouvelles ! Aussi pour nous rappeler que Fisker existe encore on a appris ce jour qu’un consortium allemand venu d’Hambourg du nom de Fritz AG Nol. Ce groupe industrialo-financier emmené par trois investisseurs portant les noms d’Ingo Voigt, Sören Müller et Hendrik Klein voudrait reprendre l’affaire contre un chèque de 25 millions de dollars (18.73 millions d’euros).

Objectif premier, restructurer l’entreprise, se défaire de la production en Finlande pour la relocaliser aux USA et à moyen terme relancer la production au rythme de 2500 autos par an. Ce chiffre pourrait légèrement évoluer car les nouveaux prétendants à la reprise projettent de mettre sur le marché en plus de la berline, le cabriolet Sunset et le coupé Shooting Brake.

Reste un problème de taille à cette reprise, quid de l’argent dû par Fisker au DOA (Department Of Energy) ? Les allemands n’abordent pas le sujet comme si ces 171 millions de dollars n’existaient pas ou comme si l’état fédéral effaçait d’un coup de baguette magique la fameuse dette. Pas sur que le fait d’éluder ce problème soit la solution idéale pour reprendre Fisker. A suivre.

Via Autobild.de, Telegraaf.nl.

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