Golf GTI. Grand Tourisme Injection.
Golf GTD. Grand Tourisme Diesel.
GTI. Trois lettres qui ont fait rêver un paquet d’ados il y a 37 ans et ça continue sept générations de Golf plus tard. Nous avons, il y a quelques jours, pu prendre en main les dernières versions de la Golf GTI septième du nom et de la GTD troisième du nom au Castellet sur le circuit Paul Ricard. Auf geht’s !
Nous avons donc eu le plaisir de prendre en main les nouvelles versions de la Golf GTI (220 ch et 230 ch) et GTD (184 ch) sur route et sur la piste du HTTT. Après quelques kilomètres sur route et autoroute avec la GTI 220 ch en boite mécanique (rare de nos jours !) on se retrouve ‘comme à la maison‘, ça marche très bien, c’est ferme mais pas trop, l’intérieur est top (pour du VW) et les quelques détails, maintenant bien connus, comme le tissu des sièges, le logo GTI sur le volant ou bien encore la balle de golf du pommeau de vitesse comme sa grande soeur de 1976 font plaisir. A la fois routière, joueuse et prévenante, pas de surprises c’est un quasi sans faute. Pour rappel, la GTI 2013 c’est 100% de puissance en plus que la Golf GTI 1976.
Arrivé sur le circuit et après quelques tours a bord de la GTI 220 qui me comblent, nous passons sur la GTI 230 équipée du “Pack performance” (+10 ch, Blocage de différentiel d’essieu avant “VAQ” – nouvelle version du XDS -, disques de freins 17 pouces à l’avant et à l’arrière et une petite touche visuelle avec le logo GTI en blanc sur les étriers de freins rouges à l’avant).
Et c’est bien ce blocage de différentiel qui fait la différence par rapport à la GTI 220. On découvre une nouvelle auto avec une agilité accrue, pas de perte de puissance et une motricité améliorée en sortie de virage et à la réaccélération. La différence saute très vite aux yeux et on se sent en grande confiance au bout de quelques kilomètres seulement. A voir si dans des conditions plus “urbanociviles” cette amélioration technique apporte vraiment quelque chose. Pas sur si l’on limite ses trajets à l’école des petits, au lieu de travail et à quelques longs trajets sur nationales ou autoroutes. Par contre si l’on circule sur départementales un peu grasses ou que l’on va voir de la famille qui habite du coté du Vercors, des Cévennes ou de St Bonnet le froid, ça peut aider !
Parce que 6 ans après la première GTI, la GTD a vu le jour, 31 ans après et sans surprise, la Golf 7 GTD était de la partie au Castellet. Extérieurement plus sobre que sa grande soeur GTI, elle se fait remarquer par quelques détails (jantes, double sorties d’échappement..) mais là où elle devient intéressante (vu la conjoncture actuelle…) c’est bien du coté de la consommation mixte qui annonce fièrement 4,2 litres au 100 km avec un bloc diesel de 184 ch. Un peu réticent avant de passer aux choses sérieuses (pour moi il faut du SP98 et une boite manuelle pour me métamorphose en as de la piste et du chrono…), il faut reconnaître que j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à “piloter” cette nouvelle Golf GTD qui développe 162.8% de puissance supplémentaire que la GTD Mk1 qui était forte de 70 ch. Evidemment on perd les montées dans les tours, le bruit du moteur est plus ronflant ou présent mais on gagne en couple et pour un diesel, il faut avouer que ça marche pas mal du tout !
Pour résumer cette journée sous le soleil du sud au volant d’une des compactes sportives que j’apprécie le plus, nous avons eu de la sportivité, de la performance et beaucoup de plaisir au volant de la nouvelle Golf GTI… encore une fois et c’est heureux !
Un grand merci à Volkswagen France, Michael et les instructeurs sur le circuit !
Pour en savoir un peu plus sur l’histoire des Golf : http://golfstory.free.fr
Cliquez sur les images pour visionner les vidéos sur instagram :
Crédits vidéos + photos : Adrien Séné pour Blogautomobile, Instagram.