Bedford, Type E, MG, Maestro, GTR, Citroën, Japon… Voilà quelques mots qui nous accompagneront dans cette divagation historico-automobile du dimanche. Surement est ce du à l’abus de série comme Chapeau melon et bottes de cuir, Le Saint ou Le Prisonnier et quelques années passées outre manche, mais j’ai un faible pour une ancienne spécialité britannique, les camionnettes ou les petits fourgons des années 50 à 70 qui avaient tous ou presque des allure plus improbables les unes que les autres, comme cette camionnette Bedford d’assistance routière du fameux Royal Automobile Club…
Pas de vitres électriques ou de CCP ni même de radio, un look triste mais bestial et surtout 4 roues motrices, une BVM5 rapide, précise et un moteur turbo qui annonçaient 185 ch mais qui devaient surement en développer bien plus. Elle fut un de mes grands plaisirs au volant, c’est la Mazda 323 GTR qui avaient deux défauts, un trop petit réservoir et surtout une trop grande consommation ( jamais moins de 11-12 L/100 km ) mais quel bonheur ( presque autant que la Delta Intégrale ) sur la route et plus particulièrement sur les petites routes de la région Rhône Alpes. L’idéal ou presque si on était célibataire et qu’on ne regardait pas la consommation !
Clin d’oeil à un des anciens employeurs ( avalé par Inchcape en France ) du temps de sa splendeur et à une époque où il faisait presque la pluie et le beau temps chez les constructeurs automobiles britanniques !
Avec la Montego elle remplace l’Allegro et la Princess au début des années 80, c’est la mémorable Austin Maestro qui arrive juste après la Metro dans l’ordre des lancements des nouvelles Austin de l’époque. Elle est la réponse britannique aux R11, Golf, Kadett ou Ritmo et se décline très vite en de nombreuses versions. Cette une auto qui se veut moderne dans son allure, notamment grâce à sa généreuse surface vitrée, son hayon qui descend au ras du pare choc mais c’est aussi l’archétype de ce qui se fait chez Austin à l’époque avec une finition aléatoire, une fiabilité électrique à l’anglaise. Toujours est qu’Austin joue le jeu du marché et multiplie les versions avec l’arrivée en 1983 d’une version Van den Plas ( cuir, boiseries, JAlu ) et d’une version MG au look pas désagréable et qui est motorisée par un 1600 injection de 103 ch qui permet à la compacte de 4.05 m d’atteindre les 180 km/h et de passer sous la barres des 10 secondes dans l’exercice du 0 à 100 km/h. Plus tard ( en 1985 ), la voiture évoluera avec l’arrivée d’un moteur 2.0 L EFI de 115 ch qui permettait à cette auto d’abattre le 0 )à 100 en 8.5 secondes et d’approcher les 190 km/h. En 1988, il y aura même une version 2.0 L turbo forte de 150 ch, 229 Nm qui approchait les 215 km/h et pliait l’exercice du 0 à 100 km/h en 6.9 secondes. il faut aussi avouer que la voiture dépassait à peine la tonne ce qui aidait bien. Une pas trop mauvaise auto que l’Europe continentale a vite délaissé au profit des VW, des Fiat , des Ford ou des Renault… Bientôt collector en version MG et VDP chez nous, elle l’est déjà en Grande Bretagne !
Et un beau parc stockage de Maestro neuves au milieu des années 80… Pour amateurs !
Après le déluge, le calme, l’eau et les carcasses d’autos.