C’était il y a quasiment un an : Aston Martin et Red Bull surprenaient tout le monde avec un projet qui semblait bien farfelu : une hypercar de plus qui ne semblait être qu’une coquille vide avec des spécifications dignes d’un engin de science fiction. Mais le temps passe, la RB 001 devient Valkyrie à l’occasion du Salon de Genève, puis prend la pose avec des joueuses de tennis et voilà que tout se précise avec une version quasiment de pré-série.
A première vue, pas grand chose n’a changé dans l’aspect. Le design est toujours aussi extrême et très proche de l’exemplaire vu à Paris lors du Festival Automobile International. La principale différence se situe sur l’ajout d’une nouvelle entrée d’air entre les passages de roue avant et le pare-brise.
La véritable information intéressante est la première vue du cockpit. Et il est évident que la Valkyrie ne vient pas faire de la figuration dans la catégorie des hypercars. Oubliez le confort cossu d’une Chiron ou le cuir d’une LaFerrari. Ici, vous êtes dans une voiture de course, ou presque. Installé dans votre baquet en carbone faisant corps avec le châssis, votre position de conduite est proche de celle qu’on peut trouver dans une F1 : pieds relevés, bien sanglé dans un harnais 4 points (ou 6 en option). Vos yeux se posent sur 4 écrans LCD tandis que le volant renvoie le manettino de Ferrari au rang de jouet pour enfant. Les deux écrans les plus extrêmes remplacent les rétroviseurs, les caméras se trouvant à l’arrière de la carrosserie. Dépouillée à l’extrême, virile, la Valkyrie est une voiture de pilote, pas de frimeur ! Pas de clim’, pas d’autoradio ni de fixations Isofix, n’envisagez pas de partir en vacances à son bord, les bagages dans un coffre de toit. Sa place devrait plus être le circuit que les palaces parisiens ou londoniens.
Crédits photo : Aston Martin