L’automobile suédoise : Ménage à cinq et menu chinois pour tout le monde !

Malgré les dires de certains, malgré les incatations des autres, rien n’y aura fait sauf l’intéret financier des groupes concernés ( pour les salariés et les possibles transferts de technologie ou de savoir faire, nous attendrons encore un peu ! ). Ainsi vu la situation précaire des deux constructeurs suédois et le peu d’empressement qu’on mis les autres contructeurs à se porter acquéreur d’une des deux marques, les chnois sont devenus incontournables mais aussi indispensables grâce à leur trésorerie.

Saab : Depuis que Bishop avait fait un pas en arrière, Koenigsegg  ( qui a peut être eu plus grands yeux que grand ventre ! ) était à la recherche d’un partenaire financier qui puisse palier à la défection du partenaire “historique” de Koenigsegg et ce sont les chinois de BAIC qui se rendus indispensables en prenant des parts dans le groupe Koenigsegg mais aussi et surtout en amenant dans leurs valises les 290 millions d’euros qui manquaient pour finaliser le rachat de Saab à la nouvelle GM. Cette seule et proposition ouvre à Koenigsegg la voie du prêt d’un montant de 500 millions d’euros promis par l’état suédois et mis en place par la BEI. Cette unique solution ( il n’ y en avait pas une seule autre de rechange ) permet au gouvernement de conforter sa postion qui était de refuser l’entrée de l’Etat suédois dans le capital de la marque au griffon. Cette situation offre aussi à BAIC une porte d’entrée en Europe, car il ne faut pas oublier que le groupe chinois cherchait depuis pas mal de temps le moyen de mettre les pieds chez un constructeur européen. N’oublions pas que BAIC faisait partie du second tour de table pour le rachat d’Opel mais que son dossier fut rejeté. Par ailleurs, cette nouvelle position de BAIC va lui permettre d’acquérir des technologies de pointe, de lui donner un peu plus de crédibilité sur les marchés hors d’Asie et d’obtenir à bon compte les moyens de créer autre chose que des autos de “bas de gamme” ou de sous traiter la fabrication de voitures pour des marques européennes. Enfin, on peut penser que cette nouvelle état des choses du coté de Tröllathan permettra peut être à Saab d’être distribuée sur le marché chinois d’où la marque est absente et quelques milliers ou dizaines de milliers d’autos vendues en plus c’est toujours bon à prendre quand on est un petit constructeur. Koenigseg/Saab/Baic, un ménage à trois à surveiller tout de même dans les mois et les années qui viennent !

Volvo : Tout roule ou presque pour Volvo puisqu’il semble que la marque chinoise Geely ait fait une offre ferme à Ford de 2 milliards d’euros pour le rachat de la totalité de Volvo. Il semble que les dirigeants de Ford ne soient pas insensibles à l’offre chinoise ( même si Ford va mieux que les deux autres marques US, quelques milliards ça aide toujours …) et que la vente de 100% du capital de la marque suédoise soit en marche pour se concetiser avant la fin de l’année. Ainsi Volvo deviendra une filiale à 100% du groupe automobile chinois, mais l’affaire pourrait ne pas s’arrêter là car les cadres et les salariés du groupe suédois craignent pour leur avenir et le risque de délocalisation à moyen terme de la marque, aussi mettent ils en place un plan B à soumettre à Ford, mais trouver 2 milliards d’euros d’ici à 4 mois relève plus de la gageure que du faisable….N’oublions pas que l’argent et le profit n’ont pas d’odeur et de morale. Alors bientôt des Volvo des chinoises, surement mais est ce un gage de pérennité, rien n’est moins sur !

Quoiqu’il en soit, les constructeurs chinois vont arriver en Europe non pas à pieds mais en voitures suédoises…

Via LesEchos, LaTribune, WSJ.

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