Le Loiret est cher pour les automobilistes !

Le Loiret.1

Depuis quelques semaines, le Loiret et surtout les conducteurs qui circulent dans ce département du centre de la France font l’objet de bienveillantes attentions de la part des forces de l’ordre. Qu’on ne se méprenne pas, c’est pareil dans bon nombre de départements français notamment en cette période estivale.

La Sécurité Routière reste au centre des préoccupations des services de Police et de Gendarmerie et le week end dernier (27-28 juillet 2013) avait lieu dans le département, une grosse opération de contrôle tous azimuts qui a permis de relever les infractions suivantes :

– 317 excès de vitesse (dont 170 avec interception)
– 22 retraits de permis sur le champ
– 12 conduites sous l’emprise d’alcool
– 2 conduites sous l’emprise de stupéfiants

On notera dans ce premier relevé d’infractions une fois de plus la prédominance de la chasse à la vitesse et souvent aux tout petits excès (< 5 km/h au dessus de la vitesse autorisée) et la faiblesse du nombre de contrôles positifs pour l’alcoolémie et l’usage de stupéfiants qui représentent pourtant aux environs de 40 à 45% des causes d’accidents de la route. Sans remettre en cause le travail des représentants des forces de l’ordre, on constate une fois encore que la priorité est “indirectement et discrètement” donnée à l’infraction qui rapporte le plus !

Toujours dans le Loiret et quelques jours plus tôt, un conducteur agé de 19 ans, titulaire du permis de conduire depuis moins de 8 semaines s’est fait contrôler à 111 km/h dans le centre ville de Jouy-le-Potier. Au bout du compte, retrait de permis immédiat et convocation au tribunal pour le contrevenant. La VW Coccinelle qu’il conduisait n’a pas été saisie car elle appartenait aux parents !

Pas de stigmatisation particulière du Loiret, loin de là même mais le simple constat que la chasse à l’argent est toujours et plus que jamais d’actualité mais pour ce qui est de la formation des jeunes conducteurs (vitale selon moi) et des infractions liées à l’alcool ou aux stupéfiants, rien de neuf hélas !

Via La République du Centre.

Quitter la version mobile