Alors que débute la campagne pour les élections générales italiennes, on a appris dans un entretien donné à La Repubblica que Luca di Montezemolo ne briguera pas un mandat électif et politique et préfère rester à la tête de Ferrari.
Avec le lancement en 2009 du parti politique Italia Futura, on imaginait le bouillant et respecté patron de Ferrari entrer en politique, puis à la tête d’une liste susceptible de gagner les élections de cette année, surtout que l’homme est bien intégré dans le microcosme politicien italien même si il n’y a pas que des amis (regardons du coté de Silvio…) et que certains lui ont reproché par avance et depuis quelques années de possibles conflits d’intérêt. Créateur de l’association Italia Futura, qui espère emmener plusieurs de ses membres au Parlement, il préfère l’intégration dans la coalition menée par Mario Monti pour faire face à Silvio Berlusconi. A 65 ans, le patron italien a fait le choix de rester à la direction du constructeur de Maranello plutôt que de faire de la politique. Il précise au quotidien italien : ““Je ne vais pas me présenter pour obtenir un siège. Je vais laisser la place aux nombreuses personnes de qualité qui ont travaillé pour notre association depuis trois ans maintenant. C’est tout à fait juste que ce soit eux qui deviennent les acteurs principaux du renouveau politique et économique de l’Italie.”
Il est par contre fort possible que Montezemolo garde un rôle actif au sein du mouvement qu’il a créé il y a 4 ans mais à une place dans un futur gouvernement il semble donc préférer le confort du bureau de Maranello où il a ses habitudes depuis bientôt 22 ans. Cette position et la légitimité qu’il a au sein de Ferrari sont aussi les garantes d’une indépendance certaine du constructeur au sein du groupe Fiat SpA et face à son redoutable Amministratore Delegato…
Via LaRepubblica.