Il y a deux semaines nous apprenions la mise en liquidation de l’entreprise des Deux Sèvres mais l’actuelle patronne tentait, le lendemain de l’annonce du tribunal de Niort, un baroud d’honneur en disant qu’elle pourrait amener deux millions d’euros pour permettre la survie de Mia Electric (moyennant une baisse des charges…). S’en est suivi le dépôt d’un appel, puis l’annonce le 20 mars dernier du fait qu’elle voulait reprendre l’intégralité de la société. On ajoutera les 6 à 10 repreneurs potentiels trouvés par la présidente de la région Poitou-Charentes et voilà l’entreprise de Cerizay de nouveau dans l’attente d’une décision définitive.
Le “calendrier” vient d’être annoncé concernant l’éventuelle reprise du constructeur cerizéen. Les investisseurs ou preneurs intéressés ont jusqu’au 8 avril prochain pour se manifester et déposer une offre auprès du liquidateur judiciaire. Le Tribunal de commerce statuera sur la suite à donner aux propositions dans les 15 jours qui suivent. On peut donc s’attendre à une réponse définitive, favorable ou non, aux environs des 23-24 avril 2014.
Selon plusieurs sources proches du dossier, il y aurait eu des contacts et des discussions seraient en cours actuellement mais à ce jour il n’y a aucune offre ferme déposée auprès du liquidateur (dépôt des offres ouvert depuis le 20/03/2014).
On apprend aussi, selon le journal le Courrier de l’Ouest, que dans le cadre des négociations portant sur le plan de sauvegarde de l’emploi, la prime dite “supra-légale” de licenciement négociée longuement la semaine passée ne convient pas aux délégués syndicaux et aux représentants des salariés. Effectivement, celle ci serait de moins de 3.000€ alors qu’il y a 6 mois, les salariés d’Heuliez ont obtenu une prime de l’ordre de 10.000€. Il semble donc que la grogne soit en train de monter chez les “Mia Electric” qui se sentent lésés par cette prime de licenciement indigne.
Dernière victime colatérale de la mise en liquidation de Mia Electric, le projet pertinent de la Mia Boulanger développé de concert avec la région et les professionnels du secteur ne verra pas le jour du fait de la situation de l’entreprise alors que les acheteurs d’un VE pour faire leur tournée quotidienne étaient, a priori, nombreux.
Via Actu-environnement, LeCourrierDeL’Ouest, CharenteLibre, France3.