A l’époque, Opel affichait un objectif de 15.000 ventes sur les trois premières années. Onze mois plus tard, l’échec est patent : seulement 541 véhicules ont trouvé preneur l’an dernier et 989 sur les 6 premiers mois de 2013. Bref, c’est un bide. Il faut dire que la marque avait pris le parti d’un positionnement “premium”, un pari risqué pour une marque presque inconnue au niveau local. «Nous ne pouvons pas vendre nos voitures au prix qu’il faudrait pour remplir nos objectifs en termes de volume », explique Michelle Lang, porte-parole pour Opel. «L’astra était censée porter la marque, mais avec le prix de la plupart de ses concurrentes dépassant à peine la barre des 20.000 dollars, nous ne pouvions tout simplement pas rivaliser ».
«Ces changements, combinés aux investissements nécessaires pour assurer notre notoriété, se traduisent par une entreprise qui n’est pas viable financièrement » a déclaré Opel dans un communiqué officiel.
Les derniers modèles en stock seront écoulés à prix cassés. Le sort de la garantie de ces modèles reste à déterminer mais devrait, selon toute vraisemblance, être assurée par la marque cousine d’Opel sur place, Holden.
Via Opel et news.com.au