“Rapide prise en main” oui ! Car pour bien nous rendre compte de la polyvalence d’Ibiza cupra, Seat a organisé la journée autour de trois ateliers… ¡vamos!
3 ateliers, 3 allures, 3 approches différentes.
Atelier numéro 1 : Allure lente.
Cet atelier nous a amené a conduire lentement, avec démarrage en cote, slalom et virage. Mais le vrai challenge était de finir le niveau sur l’iPad (sympatoche mais bien loin des exercices routiers et de la réalité) ! Sous forme de jeu, cet atelier nous démontre que l’Ibiza Cupra est certes une petite sportive, mais qu’elle peut aussi être douce, calme et n’émettre quasi aucun a coup en conduite lente (ce qui veut dire en langage clair, qu’elle se dépatouille dans les embouteillages ou dans les rues des cités) . Agréable pour la ville en somme mais aussi tout à fait normal pour une citadine moderne !
Atelier numéro 2 : Allure soutenue.
Un slalom, une chicane, un virage un peu plus rapide… nous sommes bien en situation urbaine – simulée du moins -. L’auto ne bronche pas et même en attaquant un peu, elle gère très bien la fameuse “zone d’évitement” (chicane) et est réactive ce qui est la moindre des choses pour une auto à vocation sportive. Ses gènes “catalans” et dynamiques commencent à se faire se sentir avec un comportement très sain et une auto qui reste bien à plat dans la majorité des postures routières.
Atelier numéro 3 : Allure vive.
Ca y est, nous y voilà les choses sérieuses arrivent enfin ! Cette fois ci sur circuit et par convoi, nous voila en mesure de tester (ou re-stester) la boîte automatique DSG 7 rapports à double embrayage. Les vitesses se passent en douceur, mais il manque un peu de vitesse durant les tours de piste pour mieux appréhender la réactivité de la boite dans toutes les circonstances. Dommage, on fera mieux la prochaine fois…
Atelier surprise : Allure “attaquée”.
“Quelques tours en attaquant, ça vous tente les bloggeurs-rédacteurs-essayeurs ?”
“- Un peu mon N’veu !– Oui monsieur !”
Et nous voila parti pour deux tours – bien trop peu – en mode S avec les palettes pour voir ce que cette Ibiza a dans le 4 cylindres 1400 TSI !
Les 180 ch mènent convenablement l’auto même si ce n’est pas l’extase (on a connu plus démonstratif, chantant et séduisant), le 1.4 L marche bien… voilà ! La Cupra tient bien le pavé, le train avant suit sans broncher, un bon contrôle du roulis en virage (même en montée) et des bons freins, que demande le peuple qui aura avec cette Ibiza de quoi se faire plaisir sans avoir besoin de s’appeler Sainz ou Alonso ! A n’en pas douter, cette nouvelle Ibiza Cupra est a l’aise sur circuit mais aussi et surtout sur route rapide et dégagée. Peut être quelques points négatifs -peu-, le châssis un peu limite dans certaines conditions d’attaque (comme les Polo GTI, Fabia RS ou A1 TSFI 180) avec un notamment un train avant certes collé à la route mais peu communicatif et peu enjoué comme savent l’être les trains avant des citadines dynamiques françaises. ‘Manque un p’tit truc qui laisse sur sa faim de plaisir au volant. Enfin on notera les palettes (qui épatent les potes, les “potesses”) qui sont un chouilla tête de mule dans leur fonctionnement… surement un trop grand emprise de la gestion électronique !
En repartant, je me suis dit deux choses :
– La première c’est que cette Seat IBIZA Cupra fera une bonne citadine vitaminée (je prend !) accessible et maîtrisable par tous.
– La seconde, vivement que je vous propose un essai complet afin d’être un peu plus constructif tout en voyant ce que cette espagnole a dans le ventre ailleurs que sur des petits circuits préparés, bien encadrés mais un peu justes pour vraiment apprécier cette nouveauté !
Merci à SEAT France/Europe pour cet évènement ibérique et à Michael de Seat France pour sa bonne humeur communicative, le très bon accueil et cette journée passée sous le soleil d’Espagne !
Galerie photographique : Adrien Séné for Blogautomobile.
