PSA reprend des couleurs, de la vitalité sur les marchés et poursuit le développement et le renouvellement de ses gammes Peugeot, Citroën et DS. Aussi après l’entrée au capital de l’entreprise Dongfeng, de l’état français (14% du capital chacun), PSA s’est tourné vers les marchés financiers pour trouver des moyens financiers via une augmentantion de son capital. Tout était à craindre quand la décision fut prise d’aller voir du coté de la bourse et finalement tout s’est bien passé.
On vient d’onc d’apprendre que PSA a achevé avec succès son augmentation de capital de 1.953 milliard d’euros auprès des investisseurs privés, qui a suscité une forte demande. Un porte parole du groupe s’est dit heureux de cette réussite et de dire hier :” L’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription lancée par PSA Peugeot Citroën le 29 avril 2014 a rencontré un vrai succès. A l’issue de la période de souscription, qui s’est achevée le 14 mai 2014, la demande totale sur le marché s’est élevée à approximativement 2.82 milliards d’euros, soit un taux global de souscription de 145 %.”
Joli succès boursier pour l’entreprise française qui lui permet d’envisager l’avenir avec un peu plus de sérénité et de se dire qu’il existe, en cas de besoin, une “réserve d’investisseurs”près à mettre de l’argent dans PSA.
Carlos Tavares avait rendez cette semaine avec la “représentation nationale” puisqu’il était invité à venir exposer ses projets devant les membres de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Parmi les sujets abordés le président de PSA a parlé de l’entreprise et comme c’est à la mode, des voitures électriques et de la position du constructeur automobile sur le sujet. Il se donne une année pour poursuivre ou non la collaboration avec Mitsubishi dans le domaine des VE. S’il a affirmé que le groupe continuerait à proposer des modèles 100 % électriques à ses clients, il a aussi fait savoir que la stratégie de développement de ces véhicules écologiques n’était pas définitivement arrêtée.
Si nous sommes certains d’avoir des VE chez PSA dans les prochaines années nous ne savons si PSA le fera avec Mitsu ? S’il les développera seul ? Si ce la passe par une collaboration avec un nouveau partenaire ? Les segments de marchés et les lieux de production ne sont bien évidemment pas encore déterminé. Carlos Tavares de conclure sur le sujet en expliquant que le yen fort constituait un élément important dans l’arbitrage à venir ce qui n’annonce rien de bon pour le partenariat avec le constructeur japonais.
Via AFP, AP.