Hier il y avait de l’espoir, cette fin de journée ce doit être l’abattement qui domine chez Saab et les saabistes.
Effectivement avec l’annonce de l’arrivée de l’argent promis par Youngman, on pensait Saab un peu à l’abri de la mise en faillite et on pouvait penser que l’aventure se poursuivrait. Chez Saab pour s’assurer une rentrée d’argent frais et rapide en attendant l’argent venu de Chine, on pris contact avec NSC (North Street Capital est le fond qui est le repreneur de Spyker) qui s’est engagé à prêter rapidement 43.5 millions d’euros par le biais d’un achat 2.380.000 titres Saab payés 3.26 fois leur valeur actuelle. L’affaire était à finalisé en début de semaine prochaine avec le versement quasi immédiat des fonds. Hélas, le funeste Mr Lofalk, l’administrateur judiciaire en a décidé autrement car il estime que les éléments et l’argent attendus ne sont pas suffisants pour permettre la survie du constructeur suédois et sa restructuration. Aussi dans le cadre de son mandat et de ses prérogatives, l’administrateur vient de demander au tribunal de Vänersborg la fin de la période de restructuration volontaire demandée et obtenue “in extremis” par la direction du constructeur suédois les derniers jours de septembre. La fin de cette période si elle est validée ouvre la voie à la mise en faillite rapide du premier employeur de la région de Trollhättan.
Saab dispose d’un seul recours pour éviter cette fameuse mise en faillite signe de fin ou de démantèlement du constructeur, l’acceptation par le tribunal de la récusation de Mr Lofalk et la nomination d’une nouvel administrateur judiciaire. Mais selon les quelques experts ou connaisseurs du droit suédois, il est très exceptionnel que le tribunal récuse un administrateur pour en nommer un autre. Les espoirs sont donc minces pour que Saab perdure en dehors de la faillite puis de la possible liquidation mais les saabistes veulent croire à leur bonne étoile et nous devrions être fixés sur le futur sort de Saab soit ce vendredi, soit lundi prochain. A suivre.
Via Swan, Reuters.