Essai Alpine A110 Pure & Légende : 3000 km au coeur du Tour Auto

Le Tour Auto. Chaque année, c’est LE moment très attendu par toute l’équipe Blogautomobile. Issu d’une épreuve au passé tumultueux apparue dès 1899, disparue en 1986 et relancée en 1992 sous l’impulsion de Peter Auto, le Tour Auto Optic 2000 (c’est son appellation officielle) rassemble chaque année près de 250 participants parcourant le temps d’une semaine les plus belles routes et circuits de France au volant de monstres sacrés tels que Ford GT40, AC Cobra, Ferrari 250 GTO, Aston Martin DB4 GT, BMW 3.0 CSL et tant d’autres. Chaque édition abrite son lot de surprises tant au niveau du parcours qu’au niveau des voitures participantes dont certaines trouvent dans cette épreuve une place toute naturelle, liée notamment à l’histoire de l’événement. L’Alpine A110 est incontestablement l’une d’entre elles. C’est en partant de constat qu’est née une idée un peu folle…

Une idée un peu folle

Après des essais officiels manqués et un premier contact en fin d’année dernière un peu trop rapide (à relire ici), il nous fallait vous concocter quelque chose d’un peu particulier pour vous faire découvrir cette Alpine A110 comme il se doit. Et quoi de mieux qu’un événement historique lié à l’histoire d’Alpine pour de nouveau faire briller une légende ? C’est en tout cas la mission que nous nous sommes donnée, une sorte de croisade sur les routes de France pour réaliser LE test ultime pour une voiture de sport. Vous n’y croyez pas ? Près de 10h de roulage par jour, des routes étroites, parfois cassantes, près de 3000 km en 5 jours, une météo tumultueuse et deux essayeurs un peu fous ainsi que leurs bagages. C’est plus crédible ainsi ? Toujours pas… Vous ne croyez que ce que vous voyez et je vous comprends, c’est parti pour ce qui restera sans aucun doute une des meilleures expériences automobiles de ma vie !

Zoom sur la prétendante

Ça ne vous aura pas échappé, depuis sa révélation au salon de Genève en 2017, l’Alpine A110 truste les unes des magazines de voitures sportives spécialisés. Glanant récompense sur récompense, adulée par des journalistes et pilotes de renom, l’A110 nouvelle génération représente sûrement l’une des voitures les plus adulées de cette décennie. Maintenant que la pression médiatique retombe peu à peu et que les 1955 exemplaires “Première Édition” sont écoulés, prenons le temps de décortiquer la gamme actuelle. Deux niveaux de finition ont fait leur apparition :

Pour un événement exceptionnel, conditions exceptionnelles puisque nous avons à disposition durant la semaine une A110 Pure (bien optionnée) ainsi qu’une A110 Légende. D’extérieur, les deux exemplaires présentent des jantes 18 pouces (que l’on peut ajouter en option sur la Pure), difficile donc de différencier au premier coup d’oeil l’une de l’autre. Un seul élément vous permet de faire mouche à tous les coups : les sièges qui sont spécifiques à chaque niveau de finition. À gauche sur la photo ci-dessous, l’A110 Pure en Blanc Irisé (un blanc nacré aux reflets bleutés sous le soleil) équipée de jantes Fuchs (comme chez Porsche, mais si !) 18 pouces, de l’échappement Sport actif et quelques autres babioles qui font monter la facture à plus de 64 000 €. À droite, l’A110 Légende en Gris Tonnerre équipée de jantes 18 pouces Sérac optionnelles et de l’ensemble du catalogue d’options qui porte la facture à presque 67 000€. 

Dans l’ambiance

Pourquoi le Tour Auto ? Tout simplement pour l’ambiance. L’épreuve a pour tradition de traverser la France quasiment de bout en bout à la recherche année après année des routes les plus reculées de l’Hexagone avec si possible, des lieux d’intérêt tout au long du parcours. Car si les étapes sont marquées au départ et à l’arrivée par la traversée de grandes villes, les pauses déjeuner hebdomadaires se déroulent en général dans de charmants châteaux de province. Et l’événement attire du monde ! Si le lundi marque le début de la semaine du Tour sous la coupole en verre du Grand Palais et qu’un château connu (Vaux le Vicomte cette année) en bordure d’Ile de France marque le départ officiel, le public de tout âge afflue également sur le bord des routes toute la semaine durant ! 

Prendre une pause entre des champs de Colza et voir défiler une horde de Cobra et GT40, s’arrêter au beau milieu d’un village perdu dans le fin fond du Morvan et découvrir une vieille Porsche 911 RSR le capot arrière ouvert, attendant l’arrivée de son camion d’assistance, faire le plein de nos A110 à une petite station service le long d’une départementale peu fréquentée et être entourés de Porsche 356, Lotus Elan et autres Jaguar Type E. C’est ça l’ambiance du Tour ! Et on se rend vite compte de la difficulté de l’épreuve pour certains participants : vous avez déjà essayé de passer des journées entières dans un espace confiné, bruyant, au confort tout relatif, sans clim et parfois même sans toit laissant les pilotes et copilotes en proie aux éléments climatiques ? Je vous l’assure, si le Tour Auto est éprouvant pour les machines, il l’est d’autant plus pour les concurrents !

Alors vous pensez bien que suivre à la lettre le road book officiel au volant d’une voiture moderne a une toute autre saveur, mais pas quand on sait idéalement la choisir, et pour cette année, notre choix s’est avéré on ne peut plus pertinent. La seule inquiétude résidait plus dans ma capacité à voyager léger pour laisser un peu de place à mon compagnon de route. Fort heureusement, l’A110 s’avère plutôt logeable. L’avant renferme un coffre large et plat d’environ 100 litres où l’on peut loger selon Alpine deux valises cabine et position verticale tandis que le coffre arrière d’un peu plus de 90 litres mais à la forme étriquée peut abriter aisément un sac week-end souple et un petit sac à dos. Mon conseil : privilégier de toutes manières les sacs souples, c’est plus facile pour appuyer dessus si ça a du mal à fermer (testé et approuvé). Ouf, ça rentre au chausse-pied. Je m’aperçois d’ailleurs en écrivant ces lignes que je n’ai pas pris la peine de prendre le résultat en photo, honte à moi.

Mangeuse de spéciales

En tout cas c’est ce qu’on espère, car bien que n’ayons pas l’occasion de nous mesurer au chrono durant les épreuves spéciales officielles du Tour Auto, les routes de liaison qui constituent la majeure partie du temps passé derrière le volant durant la semaine pour les concurrents sont pour la plupart dignes de figurer au calendrier du championnat du monde des rallyes. L’occasion pour nous de réaffirmer haut et fort que la France regorge de routes toutes plus exceptionnelles les unes que les autres tant par leurs tracés que par les régions traversées. Les cols Suisses et la fameuse Transfagarasan en Roumanie valent bien évidemment le détour, mais nul besoin de faire tant de kilomètres pour s’émerveiller derrière un volant, explorez notre patrimoine routier !

Ce sont bien évidemment nos meilleurs souvenirs au volant de l’A110 durant cette semaine : la vue de quelques lacets, les palettes qui chatouillent et le pied droit qui s’alourdit instantanément. Pour ceux qui connaissent bien le Tour Auto, vous savez que la compétition continue sur route ouverte pour les concurrents et ces derniers imposent un rythme infernal à qui oserait essayer de les suivre. On constate d’ailleurs tout au long de la semaine que la majorité des patrouilles des forces de l’ordre présentes pour calmer les ardeurs de certains optimistes s’accommode fort bien de ces quelques excès. Je me rappelle d’ailleurs fort bien d’un homme en bleu tous pouces levés à la vue de nos A110 en appui sur un bel enchainement dégagé. 

Nulle différence technique entre nos deux compagnes, la Pure et la Légende sont sur le plan technique strictement identiques à cela près que la Légende concède 5 petits kilogrammes à la Pure en raison essentiellement de son système Audio Focal de série. On retrouve ainsi le petit 4 cylindres 1.8 L turbo à la tâche pour tirer les respectivement 1098 et 1103 kg. La recette est savoureuse et le goût tout simplement exquis. Oubliez toute déferlante de puissance et grosses cylindrées, l’Alpine A110 se joue des virages et confère à quiconque s’installera derrière son volant un sourire difficilement explicable et ce, même à vitesse raisonnée. La légèreté et la compacité du gabarit se ressentent dans la direction dès les premiers degrés de rotation du volant parfaitement dimensionné. Le mode Sport colle au caractère joueur de la voiture en raffermissant quelque peu la direction pour un ressenti idéal et une réponse moteur optimisée. On comprend d’ailleurs immédiatement l’intérêt de la boite EDC outre les contraintes techniques empêchant l’intégration d’une boite manuelle dans la voiture : on ne veut plus lâcher le volant. Je le tiens fermement à deux mains, le tourne sans cesse à la poursuite du moindre concurrent un peu joueur sur les enchainements sinueux. J’ai souvenir d’une session endiablée alors que je suivais une Corvette d’un des 3 plateaux Compétition tandis qu’une 3.0 CSL pointait méchamment le bout de son museau dans mes rétroviseurs. 

La réponse du moteur est très linéaire, peu brutale malgré les performances délivrées. Le freinage dégressif est un jeu d’enfant avec une attaque de pédale très courte et une course progressive (nos deux exemplaires étaient équipés des freins performance à gros étriers). Les palettes fixes se font vite oublier de par leur taille généreuse et positionnement ergonomique, un peu plus bas que dans la Mégane 4 RS. La capacité de cette voiture à vous mettre immédiatement en confiance lorsque vous haussez le rythme est tout bonnement stupéfiante et elle n’est pas pour autant avare en sensations ! C’est lors de cet exercice que je ne peux que vous conseiller de cocher la case “échappement sport” lors de votre session configuration, même si le billet de 1500 € pique un peu. La cerise sur le gâteau dans tout ça, le confort de roulage est lui aussi impressionnant. Les sièges baquets Sabelt de la Pure sont même plus moelleux au niveau de l’assise et du dossier que ceux de la Légende tout en conférant un maintien accru notamment au niveau des cuisses, à privilégier si vous destinez votre A110 à un usage dynamique sur route ouverte ou circuit. L’amortissement est très communicatif tout en absorbant une majeure partie des irrégularités du revêtement. La prise de roulis reste importante mais pas démesurée pour autant et permet à l’A110 de garder un côté très progressif dans ses réactions notamment au niveau du train arrière. Quelques pas de danse sont permis.

GT affirmée

On dirait qu’Alpine a puisé bien plus qu’il n’y parait dans son passé car si les inspirations stylistiques de la berlinette originelle sont évidentes, le caractère GT des A310 et A610 qui ont suivi jusque dans les années 90 et qui venaient marcher sur les pattes bandes de Porsche avec ses 944 et 968 n’a pas été oublié, pas uniquement dans la Légende d’ailleurs. Les sièges conforts font la part belle à des réglages plus nombreux et surtout à une option “chauffage” à ne pas négliger pour les longs trajets hivernaux. Non, l’A110 ne s’embourgeoise pas, elle se laisse apprivoiser ce qui est une toute autre histoire. Elle fait d’ailleurs l’impasse sur bon nombre de systèmes d’aide à la conduite pourtant légion sur nombre de sportives actuelles. Pas d’aide au maintien de file, pas d’avertisseur d’angle mort, pas de freinage automatique d’urgence, un simple régulateur/limiteur manuel dont les commandes sont directement héritées de la banque d’organes Renault, tout comme les commandes de climatisation et le commodo de réglage de radio derrière le volant. Nombre d’essayeurs se sont amusés à relever ces détails pour crier haut et fort que ce n’était pas digne d’une Alpine. La marque aurait eu tort de s’en priver et on ne peut que se réjouir qu’elle ait décidé d’investir son budget R&D ailleurs. Je ne me souviens pas de critiques aussi vives lorsque l’on retrouvait les commodo Fiat à l’intérieur d’une Ferrari, le gap de prix n’en était que plus important pourtant.


Sur les plus de 3000 kms parcourus tout au long de cette semaine, j’ai largement eu le temps d’explorer les multiples facette de la nouvelle berlinette. Et si j’évoquais l’essence même du Grand Tourisme dans mon dernier essai en date (Maserati Ghibli, à relire ici), j’ose affirmer que l’A110 en reprend quelques éléments essentiels. Du cuir étendu, des surpiqûres bleues, des contreportes capitonnées, une instrumentation typée “aviation” sous l’écran multimédia et des élégants sigles tricolores en haut des portières, elle vous emmène dans son propre univers et ne se veut pas spartiate dans son approche de la conduite. En sélectionnant le monde de conduite “normal” sur le volant, l’Alpine montre un tout autre visage, celui d’une GT docile et presque raffinée.

Le 4 cylindres se fait discret, l’échappement calme ses ardeurs et la boîte EDC prend le relais pour engager dès la moindre portion d’allure stabilisée au dessus de 50 km/h le 7e rapport. Le compteur affiche fièrement lors de ces phases une consommation moyenne bien inférieure à 7L / 100 kms. Cerise sur le gâteau, après notre périple dont les deux tiers effectués à un rythme dynamique, c’est un inattendu 8,3 L / 100 kms qui s’affiche sur le tableau de bord, et sans compter le trajet retour par l’autoroute ! J’ai même pu profiter de ma playlist musicale sur la route du retour entre Deauville et Paris, bien que le système Focal manque un peu de profondeur et aplanisse un peu trop les aigus pour apprécier au mieux mes morceaux préférés. Enfin, le travail sur l’insonorisation est honorable. Rien à voir avec une Lotus ou une 4C.

Déconcertante docilité

Je l’ai brièvement évoqué ci-dessus, l’Alpine A110 démontre une docilité déconcertante. On s’attend pourtant sur le papier à un caractère plus détonnant (dans le mauvais sens du terme), plus sauvage. Elle sait se le montrer si vous le souhaitez vraiment. Mais 95% du temps, elle restera cette amie fidèle en toutes circonstances. Ah oui j’ai oublié de vous dire, derrière ce récit particulièrement idyllique, la météo était bien décidée à nous compliquer la tâche puisque nous avons rencontré de températures proches de 0°C le matin et des routes détrempées pendant presque 3 jours entiers d’affilé. Pourtant, le plaisir n’en a pas été impacté (pour ma part en tout cas) et il fut intéressant de constater qu’une légère attaque et même possible sous la pluie. Les Michelin Pilot Sport 4 qui équipent la voiture en série jouent leur rôle à merveille dans toutes les conditions et à moins de forcer véritablement le jeu, la motricité est difficile à mettre en défaut. 

Avec quasiment 10h de roulage par jour et non des moindres puisque les portions de voie rapides empruntées furent quasi inexistantes, la fatigue aurait dû se faire sentir. Même tarif après une arsouislle en règles avec certains concurrents, parfois pendant plus d’une heure, eux pressés d’arriver à la fin de l’étape, nous grisés à l’idée de mener tambour battant une voiture si plaisante. Nullement. Plus je fais le bilan et plus l’A110 me rappelle en de nombreux points la Mazda MX-5. Plaisante en toutes conditions même à faible vitesse, utilisable au quotidien, dévoreuse d’asphalte, peu avare en sensations et si facile à mener. Je dirais presque que c’est l’étape logique pour qui la MX-5 ne suffit plus. Manquerait juste un toit décapsulable pour que le tableau soit parfait. 

La parole au public 

“C’est la nouvelle Alpine !”, “Oh elle est belle aussi en blanc !”, “Qu’est ce qu’elle est réussie…”, “Bah dis donc, elle est bien logée la presse cette année !”. Des sourires, des pouces levés par milliers, des amateurs qui se lèvent de leurs sièges de camping en bord de route pour pousser une holà lors de notre passage, des car-spotters qui se précipitent aux feux-rouges en ville pour avoir le meilleur angle de vue possible, des applaudissements à la simple vue de la signature lumineuse à LED de nos deux Alpine et le meilleur de la semaine, un propriétaire d’une splendide A110 1600S jaune de 1973 qui s’incline et ôte son chapeau lors d’un passage appuyé dans un large droite. Une chose est sûre, nos deux Alpine ont fait sensation sur leur passage de 7 à 77 ans. Les enfants écarquillent les yeux, les adultes reconnaissent la nouvelle star de l’industrie automobile française et les amateurs confirmés sourient en imaginant le plaisir que l’on doit prendre derrière son volant sur de telles routes. Même certains concurrents réagissaient avec un sourire amical à la vue de cette nouvelle Alpine. Elle a incontestablement déjà sa place dans le coeur des passionnés. 

Bon j’en ai aussi entendu quelques unes moins appréciables “D’après ce que j’ai lu, elle est très décevante…”, “Mais ? Il n’a même pas le permis !” (j’ai une tête si enfantine ?….) “Ça ne vaut pas l’ancienne.”. On doit bien l’avouer, on a parfois, voire souvent, volé la vedette à bien des participantes en traversant les nombreuses communes le long du parcours et certains puristes parmi les puristes ne l’ont peut-être pas apprécié. Mais l’accueil reçu dans chaque ville étape, chaque village traversé, chaque circuit atteint,  à chaque arrêt péage/essence/commissions, il y avait quelqu’un pour venir nous voir et discuter de cette A110. Je reste toujours abasourdi par la quantité d’encre qu’elle a fait et fait encore couler (la mienne en premier d’ailleurs). Chaque occasion était bonne pour plonger cette nouvelle A110 au coeur de l’ambiance de l’épreuve et démontrer la passion qui pouvait s’en dégager. En témoigne également cet arrêt technique pour problème d’embrayage sur la numéro 83 du plateau Régularité. Un beau moment d’échange avec un couple charmant qui en était à son 8e Tour Auto, rien que ça ! Le constat était le même, l’A110 originelle fait figure de favorite dans le coeur du public ! Preuve est faite que la petite fille suit le même chemin. Les Alpine sont les locales du Tour et le retentissement en est encore plus grand quand l’histoire de la marque est liée à l’histoire de l’épreuve.

Le meilleur des mondes

C’était le test ultime pour cette A110. Le Tour Auto nous a permis de mettre en lumière chacune de ses facettes et force est de constater que le résultat est à la hauteur. Docile, sobre, amusante, passionnante, en un mot sensationnelle. Elle remplit toutes les cases qui me permettraient de sauter le pas de l’acquisition. La dernière fois que c’est arrivé, c’était avec la Mazda MX-5, et j’en suis à ma troisième… Elle a véritablement trouvé sa place durant ce Tour Auto, tant sur les routes du parcours que dans le paysage de l’épreuve. On vous disait que la France était un pays devenu autophobe ? C’est ce qu’on veut vous faire croire mais après une semaine passée à écumer les routes de l’Hexagone au volant d’une des meilleures voiture de sport de la décennie, je peux vous assurer que l’automobile fascine toujours autant. Quant aux heureux propriétaires d’Alpine qui n’auraient pas encore osé emmener leur belle en road trip, sautez le pas, c’est là sa vraie nature. 

Un grand merci à Alpine Cars France pour sa confiance et à mes deux compagnons de voyage qui ont supporté mes interprétations de road book plutôt aléatoires.

Crédits Photos : Maurice Cernay

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