Essai des nouvelles Audi A5 et S5 : toujours plus !

Essai Audi S5 Sportback 354 2017

Essai Audi S5 Coupé 2017

Après neuf années de carrière, Audi vient de revoir la copie de son A5. Toujours reconnaissable mais fondamentalement repensée, elle arbore un design plus incisif et sportif. Nous avons eu le plaisir de prendre en main du côté de Montpellier les versions Coupé et Sportback, dans diverses motorisations. Récit…

 

Commençons par l’habitacle, pour lequel j’ai la chance de pouvoir vous présenter divers habillages :

Pour le coup il n’y a rien à dire, les intérieurs Audi sont à la fois beaux et ne souffrent d’absolument aucun souci de finition. Cependant, cela ne m’a pas empêché de ne pas tomber autant amoureux que dans le Q7 e-tron quattro. Je lui avais décerné le prix du plus bel intérieur passé entre mes mains à ce moment-là. Ils ne sont pourtant pas radicalement différents, c’est d’ailleurs exactement le même intérieur que l’A4. Et je n’arrive pas moi-même à savoir pourquoi ce petit revirement, peut-être est-ce tout simplement l’écran fixe à l’aspect plus cheap alors qu’il est rétractable dans le vaisseau amiral…

Cette nouvelle génération peut enfin bénéficier du Virtual Cockpit. Une option à 610 € qu’il serait invraisemblable d’oublier tellement il s’agit de ce qu’il se fait de mieux en termes de confort d’utilisation, de lisibilité ou de fonctionnalité.

 

La question de l’habitabilité est primordiale sur ce genre de véhicule. Mais l’Audi A5 possède des dimensions plutôt importantes, c’est pourquoi à l’avant vous ne sentirez aucune sensation d’étouffement ou de manque d’espace. Dans le coupé, je n’aurais pas envie de faire un long voyage à l’arrière, pourtant l’espace reste tout de même correct avec 2 vraies places (3ème en option à 360 €) et de quoi emmener enfants et adultes. C’est évidemment bien mieux dans la Sportback, qui est 1 cm plus long qu’une A4. Mais son design élancé empiète obligatoirement sur l’espace au-dessus de la tête, à partir d’1m75 vos passagers seront moins à l’aise même si les jambes auront suffisamment de place.

Autre avantage par rapport à l’A4, l’ouverture du coffre de même contenance (480 l) se fait avec un hayon sur la Sportback. Offrant ainsi un accès plus fonctionnel. Sur le Coupé, le volume s’établit à 465 l.

 

Cette seconde génération d’A5 a donc été revue afin de proposer selon la marque aux anneaux des lignes très élégantes et toujours plus sportives. Me concernant, on ne peut pas particulièrement parler de coup de cœur avec les premières images. Sa face avant parait triste avec des lignes qui semblent tomber vers le bas.

Pourtant une fois devant, ce nouveau design fait son petit effet. Ses proportions imposantes agissent réellement sur moi, elle fait preuve d’une agressivité assez impressionnante. Les photos officielles ne lui rendent alors pas hommage et on observe au final une très jolie voiture arborant un style homogène et athlétique. Les designers ont parfaitement su utiliser ce coup de crayon à la fois sur la version Coupé et la Sportback.

La berline justement, se veut très attirante et pleine de caractère, elle offre en plus des prestations supérieures tout en conservant un dessin racé sans véritable rivale. Si je devais choisir entre les deux, la Sportback gagnerait mes faveurs. Je m’étonne presque moi-même de délaisser un coupé en lieu et place d’une berline. Mais ses lignes paraissent plus équilibrées, presque plus sportives, un comble !

Vous l’avez certainement remarqué, lorsqu’un constructeur organise une vague d’essai comme celle-ci, nous avons à disposition presque toute la gamme de motorisations. Ce qui n’est pas toujours simple pour se forger un bon avis et entraîne souvent quelques bagarres pour le choix des voitures (eh oui, que choisiriez-vous entre un bloc diesel de 190 ch et un bloc essence de 354 ch pour aller arpenter de belles routes de montagne totalement vides ?!).

Cette A5 arbore une palette de moteur pour le moins très complète. Malgré des ventes qui favorisent – très – fortement le Diesel, Audi n’a pas oublié de proposer un large panel de bloc essence. Les Coupé et Sportback atteignent des volumes de vente en TDI à respectivement 80 % et 90 %.

Cette gamme s’établit de la façon suivante, j’en profite directement pour vous sortir les tarifs (identique en Coupé et Sportback) :

– 2.0 TDI 190 (42 000 €)
– 3.0 TDI 218 (48 550 €)
– 3.0 TDI 272 (54 510 €)
– 2.0 TFSI 190 (40 370 €)
– 2.0 TFSI 252 (46 700 €)
– S5 3.0 TFSI 354 (75 700 €)

Tout ce joli monde s’articule autour de diverses boites de vitesses : manuelle à 6 rapports, S tronic à 7 rapports ou tiptronic à 8 rapports. Vous pouvez également opter pour la transmission quattro, pour environ 2500 euros supplémentaires.

Vous en voulez encore plus ? Les versions RS à près de 500 ch ne devraient pas tarder à pointer le bout de leur calandre.

Pour ma part 3 motorisations sont passées entre mes mains lors de ces deux jours d’essai. J’ai commencé par un diesel de 218 ch et enchainé le lendemain par l’extrême S5 en version Sportback. Enfin, toujours en Sportback, j’ai pris les commandes de la version 2.0 TFSI de 252 ch.

Ces 3 véhicules étaient tous équipés du système quattro, la tenue de route sur les pistes grasses de l’arrière-pays Montpelliérain est alors tout simplement saisissante. Et le toucher de route est somme toute très plaisant dans chaque modèle, avec une remontée d’informations dans le volant et une prise en main très abouties.

Mais dès mes premiers tours de roue avec le TDI 218 j’ai presque pu être déçu. Alors ce mot est certainement un peu fort mais lorsqu’on monte dans un coupé, Audi de surcroît, on s’attend forcément à plus de sportivité. Hors ici, on a plus à faire comme avec la Lexus RC300h à un magnifique paquebot de croisière. Alors même si les accélérations sont très intéressantes (6,8 s le 0 à 100 km/h) le maître mot de ce bloc est la souplesse. Il se conduit, avec la très bonne boite S tronic 7, avec finesse et légèreté.

La poussée est linéaire, le confort est indéniable, malgré des suspensions un peu trop raides pour mon dos, et le plaisir de conduite reste présent. Un plaisir plutôt typé balade que rallye, car une vive allure sera entachée par une légère prise de roulis coupant rapidement votre envie de passer plus fort dans le virage suivant. D’autant plus que le freinage nous a semblé peu endurant. C’est qu’elle pèse quand même pas loin des 1 700 kg…

 

Le lendemain s’annonce très bien, 4 heures de roulage en convoi avec les deux plus belles S5 du plateau. Pour moi, ce sera la Sportback armée de ses 354 ch. Et… dès l’allumage… on est directement transporté dans un autre univers grâce à une sonorité envoûtante même à une petite allure de sénateur.

Dans le monde, une Audi A5 sur cinq est une S ou une RS.

J’ai laissé JB mon copilote du jour nous sortir de la ville en direction des montagnes, ce n’est donc qu’à ce moment précis que j’en ai enfin pris les commandes. Et waouh que c’est efficace ! On a le droit à des accélérations fulgurantes, dignes d’une Porsche Cayman, avec un 0 à 100 km/h en 5,1 s.

A bord nous sommes plutôt bien installés, un poil haut mais parfaitement maintenus dans les sièges sport. Et heureusement car notre S5 fait preuve d’une agilité exceptionnelle pour une berline de 4m73. On enchaîne les courbes à une allure très soutenue sans jamais ressentir une quelconque sensation d’insécurité.

Vous l’aurez deviné, c’est évidemment une très bonne voiture, bien aboutie, qui vous satisfera pleinement. Mais pendant un essai on détaille tout en recherchant la petite bête. Alors s’il fallait vous donner quelques défauts il faudrait se tourner tout d’abord du côté de la boite Tiptronic. La gestion de celle-ci mériterait d’être légèrement revue pour se caler dans certaines situations à un rapport plus adapté et passer, en pleine charge, la vitesse supérieure quelques millisecondes plus tôt. Aussi, le freinage est franchement efficace pour maîtriser les 1735 kg mais on peut ressentir une rapide détérioration des capacités.

La S5 reste une sportive maîtrisée, qui en fait ni trop, ni pas assez. Si vous recherchez plus de sensations de pilotage ou quelques coups de pied au cul ce n’est pas encore vers celle-ci que vous devrez vous diriger. Mais sinon elle saura vous offrir un comportement routier idéal pour se déplacer au quotidien tout en vous laissant arsouiller en sécurité à la moindre route sinueuse se dessinant à l’horizon.

Notre essayeur fou, Gabriel, vous en dira bien plus dans le courant de ce mois de mars… restez connectés !

Essai Audi S5 Sportback 354 2017

 

Après le déjeuner, une A5 Sportback équipée du 2.0 TFSI développant 252 ch restait disponible. Je ne crois pas avoir rechigné une seule seconde à monter à bord. La configuration était en plus idéale avec un rouge tango métallisé et des jantes turbines.

Je l’ai eu à moi seul pendant un peu plus d’une heure et demi, à travers quelques routes vallonnées puis en ville pour rejoindre l’aéroport. Je n’arrêtais pas de me répéter, dans toutes les conditions, qu’elle était d’une précision assez remarquable. Tout en étant à l’aise sur les grands espaces, en conduite soutenue ou au milieu de la circulation.

Après la S5, j’étais forcément très à l’écoute de la sonorité. Malheureusement celle-ci manquait franchement de caractère. Au contraire, la position de conduite était plus basse et donc plus typée sport. De quoi fortement m’encourager à hausser le rythme. Et elle s’avère bien disponible pour une telle conduite, ce 4 cylindres se montre volontaire et les accélérations sont aussi très franches et linéaires. Merci au couple de 370 Nm disponible tôt et sur une large plage. Sans oublier qu’il faut chercher très loin avant de mettre en défaut le quattro.

Au final en rendant les clés, il me vient à l’esprit qu’elle représente un beau compromis pour l’acheteur qui ne voudrait pas franchir le pas sur une S, tout en restant sur de l’essence. Et pour tout de même 20 000 euros de moins.

 

S’il fallait conclure sur ce galop d’essai, il est impératif d’insister sur l’irréprochable tempérament de l’Audi A5. Aucun mouvement de caisse intempestif ne vient gêner la conduite et chaque moteur semble offrir suffisamment de caractère pour profiter pleinement de son véhicule. Dans tous les cas, il est conseillé d’opter pour l’option amortissement piloté (1 190 €) pour considérablement améliorer le confort et la sportivité, à votre guise via l’Audi drive select.

En seulement quelques heures d’essais il est impossible de vous donner des chiffres de consommation réalistes. Et selon moi cette information s’avère totalement futile sur la S5. Mais pour vous donner un ordre d’idée les consommations annoncées, en mixte, sur les motorisations les plus raisonnables sont les suivantes : 4,4 l aux 100 km pour le TDI de 190 ch, contre 5,6 l pour le TFSI de même puissance. Soyons honnête, rajoutez bien un à deux litres aux 100 km pour coller à la réalité (avec une conduite des plus classiques).

Même si cela partait mal au début je ressors plutôt satisfait de ces quelques heures d’essais. En effet, je partais assez peu conquis, pour plusieurs choses : un design qui me procurait peu d’émotions, une catégorie de véhicule que je pouvais juger inutile (à tort…) et un tarif exorbitant. Pourtant, elle a su rapidement montrer tous ses atouts. Tout d’abord grâce à un design finalement très attirant et sportif. Et enfin en raison d’un agrément de conduite des plus appréciables, le tout combiné à une remarquable tenue de route. Je ne sais dès lors pas vraiment ce que l’on peut demander de plus à une voiture, à vous de me le dire !

Que dites-vous de terminer avec un petit diaporama photo ?

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Je tiens à remercier Audi pour l’invitation ainsi que JB du Billet Auto pour sa patience.

Crédit photos : Thomas D. (Fast Auto)

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