Cet été (oui ça fait loin…), nous avons eu la chance de prendre en main une DS 3 Cabriolet. Effectivement, la DS 3 a déjà été essayée à plusieurs reprises sur le blog, mais nous tenions absolument à tester son comportement avec le moteur essence PureTech 130, normalement très prometteur. Pour cela j’ai choisi d’aller à la découverte des montagnes situées non loin de nos amis helvétiques.
On ne présente plus la DS 3, bien connue maintenant après déjà 7 ans de carrière. Malgré une toute nouvelle calandre présentée courant 2016, pour enfin marquer la scission entre Citroën et DS, peu de choses ont changé depuis son lancement.
Mais la configuration en vaut véritablement le coup alors je me permets de vous représenter rapidement l’extérieur et l’intérieur. Mais si vous souhaitez plus de détails, n’hésitez pas à lire ces très beaux essais de mes chers confrères :
– DS 3 Cabrio PureTech 110 EAT6
– DS 3 Cabrio THP 165
– DS 3 Cabrio Performance 208
La DS 3 ici présente est donc habillée d’un sublime «Rouge Rubi » et d’une décoration « Irrésistible Paris » dorée reprenant un des plus beaux monuments de Paris, le Grand Palais : de quoi vraiment faire son petit effet.
J’avais étonnamment crié au scandale en découvrant il y a quelques mois les photos officielles de cette nouvelle calandre. Finalement, j’ai dû m’y habituer, elle lui va plutôt bien. Le petit plus nous vient de l’arrière, avec de très jolis feux 3D que vous découvrez en photo ci-dessous.
Malgré donc ces quelques années, elle séduit toujours et une telle configuration la rendra très attirante aux yeux de beaucoup d’automobilistes ou piétons.
En revanche le rappel des monuments de Paris sur la planche de bord et les sièges, magnifiques et confortables, offrent quand même une certaine satisfaction lorsque l’on monte à bord. Alors qu’à l’inverse je trouve le volant franchement disgracieux* (trop gros et ce logo… sans commentaire) et les commandes de clim donnent une sensation de véhicule « premier prix ». Dommage.
Heureusement, l’habitabilité est très bonne pour deux. Oui pour deux, car à l’arrière malgré 3 vraies places, nous ne sommes pas à bord d’une berline, vos passagers seront alors un peu plus étriqués.
En plus, la voiture dispose de nombreux petits rangements, un peu partout et de bonnes tailles pour une telle voiture. Par contre le coffre souffre d’une accessibilité limitée, malgré un chargement plutôt correct de 245 l (285 l pour la version à toit fixe). Vous devrez bien calculer votre coup avant d’acheter une nouvelle grosse valise. Heureusement la banquette reste rabattable pour vous permettre de trimbaler quelques gros trucs…
On attaque enfin le cœur du sujet, la conduite. Et je vous livre directement les premières impressions : elle tient le pavé et a punch incroyable ! Souvent, ces premières impressions retombent petit à petit au fil des kilomètres, mais là ce ne fut pas le cas.
Comme je vous le disais en intro j’en ai donc profité pour passer 2 jours en montagne, de quoi bien éprouver le moteur, et surtout de se rendre compte à quel point elle est fun cette petite DS 3 ! Même avec de tels reliefs, elle restait extrêmement vigoureuse, les relances sont bien là, d’autant plus que la boite manuelle à 6 rapports est assez ferme mais plutôt bien étagée. Certains clients regretteront malheureusement l’absence de la boite automatique EAT6, disponible sur le PureTech 110.
Pour une telle voiture, le châssis est vraiment impressionnant, c’est un vrai petit kart. Les virages s’enchaînent sans broncher, sans roulis ou perte d’adhérence, elle reste scotchée au bitume. La direction se fait plutôt précise et le freinage mordant, mais l’amortissement est un peu trop ferme.
Malheureusement, malgré un poids raisonnable de 1120 kg, il y en a quand même un peu sous le capot et son agilité incite à la mener avec vivacité. La consommation s’en ressent alors forcément. Il est donc aisé de tourner aux alentours des 7/8 litres aux 100 km, mais avec une conduite plus raisonnable du quotidien les 6 l / 100 restent envisageables.
Pour finir un petit mot tout de même sur le cabriolet, qui n’était pas l’objet de cet essai. Vous l’avez remarqué, ce n’est pas un authentique cabrio, on peut plutôt parler de découvrable ; même si il vous permet une ouverture relativement importante. Mais quoiqu’il arrive vous ressentirez un grand sentiment de liberté et d’espace, ce qui est un véritable plus dans une voiture de 3,95 m. Et puis je vous donne le petit truc pour quand même vous la raconter par rapport aux autres : il est possible de décapoter et recapoter jusqu’à 120 km/h, pratique non ?
Notre moteur du jour débute à 20 100 € sur la DS 3 en finition Be Chic (+ 1200 € par rapport au 110 ch) ou 24 150 € comme sur cette finition Sport Chic. A cela s’ajoute 2500 € si vous optez pour le modèle Cabrio. Et évidement de nombreuses options font grimper la facture, telles que la peinture (600 €), les jantes 17’’ (100 €), le MirrorScreen (200 €) ou la caméra de recul (300 €). Ainsi, mon modèle d’essai s’affichait à tout de même 29 120 €.
Il n’est pas simple de trouver de la concurrence à cette DS 3 Cabrio. La Fiat 500C ne possède pas de motorisation à la hauteur, il faudra donc se tourner vers une Abarth 145 ch débutant à 20 600 € mais avec 8 ch fiscaux (contre 6 pour la DS 3), elle est en plus beaucoup plus petite et n’offre que 4 places. Quatre places également pour une Mini Cooper, cette fois-ci c’est un vrai cabriolet mais elle débute à 25 000 € en 136 ch. Enfin, plus grande, plus chère, plus haut de gamme : l’Audi A3 Cabriolet débute à 33 400 € (gloups…) avec le TFSI 150. Un pur cabriolet mais 4 places là aussi.
Je me suis régalé “photographiquement parlant” avec cette belle configuration et ces magnifiques paysages, alors je vous propose de terminer par une galerie photos :
Je remercie DS Automobiles pour le prêt de ce véhicule.
Crédit photos : Thomas D. (Fast Auto)
* oui, j’abuse un peu, mais je sais qu’ils sont capables de faire mieux.