Mercedes GLC : l’Étoile veut briller dans le ciel des SUV

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GLC "At home in every terrain"

Face à une concurrence toujours plus fournie sur le segment des SUV premiums, Mercedes vient de dévoiler le remplaçant du GLK, une sorte de Classe C haute sur pattes, le GLC.

Face aux Audi Q5, BMW X3 ou Lexus NX (que le talentueux Jean-Baptiste a pu essayer), Mercedes faisait finalement assez pâle figure avec son vieillissant GLK. Après s’être baladé ici en tenue de camouflage, la firme de Stuttgart nous a convié au siège d’Hugo Boss pour venir découvrir son tout nouveau GLC.

La nouvelle nomenclature Mercedes place le GLC au cœur de la gamme des 4×4 de la marque avec comme petit frère le GLA, comme père le GLE et comme grand-père le G, en attendant le futur GLS.

Le GLC reprend les traits de la très réussie Classe C et les standards stylistiques de la marque, en adoptant des lignes aussi fluides et dynamiques que celles de la berline. Mesurant 4,66 m (soit 3 cm de plus que le Q5 et 1 cm de plus que le X3), le nouveau SUV étoilé est toutefois moins haut de façon à proposer un design plus élancé que ses concurrents plus haut perchés. Le GLC sera après tout plus destiné aux pavés et trottoirs parisiens qu’aux dunes du Sahara même si, on le verra plus tard, il pourra s’aventurer hors du bitume et s’y sentir à l’aise.

La nouveau SUV de Mercedes reprend bon nombre d’éléments de la Classe C Break, et notamment ses superbes feux avant et arrière à LED. L’habitacle est quant à lui dans la lignée du reste de la gamme en adoptant le grand écran tactile posé en-haut de la console centrale lié au « pad » entre les deux fauteuils ou encore les trois aérateurs, que l’on retrouve également sur la Classe A. Côté habitabilité, le GLC proposera des volumes assez proches de la C Break avec un coffre offrant 550 dm3 de volume (+ 130 L par rapport au GLK) et de la place à l’arrière pour trois vrais adultes.

Niveau high-tech, comme d’habitude chez Mercedes, le GLC fait le plein en gadgets et outils pour aider et divertir les occupants de la voiture. Citons par exemple un inédit système de stabilisation en cas de vent latéral fort, le régulateur de vitesse surdoué, le Distronic Plus, qui permet à la voiture d’avancer et de freiner de manière autonome dans les embouteillages, ou encore l’affichage tête-haute.

Le GLC pourra aussi se balader dans la poussière et la boue ; il bénéficiera ainsi dans toutes ses versions de suspension pilotées, nommées Agility Control, et d’avoir en option un amortissement pneumatique, le Air Body Control. Ce dernier permettra d’élever l’assiette du véhicule de 5 cm en mode tout-terrain (la garde au sol atteindra alors 23 cm) et d’abaisser le véhicule de 15 mm en mode sport. Pour s’en sortir une fois le bitume quitté, le nouveau SUV de Mercedes disposera, grâce au Pack Offroad Pro, d’un limiteur de vitesse en descente et de plusieurs modes de conduite en tout-terrain, à la manière du Terrain Response de Land Rover. Le GLC n’a pas pour vocation de concurrencer le Defender, mais il pourra se défendre dignement dans les chemins boueux des centres équestres et poudreuses de Serre-Chevalier.

Le GLC, qui a fait un régime de 80 kg par rapport au GLK, dispose de quatre roues motrices et d’une boîte automatique à neuf rapports 9G-Tronic dans toutes ses déclinaisons. Niveau motorisations, il aura à son lancement droit à deux diesels et un essence :

Le GLC s’offre ainsi des motorisations plutôt musclées au début de sa commercialisation. Il y a fort à parier que de nouvelles versions moins (mais aussi beaucoup plus) puissantes feront leur arrivée dans un second temps, avec notamment une déclinaison AMG.

Sachez enfin que les commandes du SUV sont déjà ouvertes en concession et qu’il sera présenté au grand public au prochain Salon de Francfort, en septembre. Mercedes compte énormément sur ce nouveau GLC pour rayonner dans un segment en pleine croissance où il ne manquait véritablement que l’étoile…

Photos : Mercedes et Gonzague Dambricourt.

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