Il est de ces événements confidentiels qui garantissent de passer une bonne journée grâce à deux éléments : un lieu mythique et des voitures de rêve. C’est le cas des Coupes de Printemps, ouvrant la saison des événements de voitures anciennes en Ile-De-France sur le fameux circuit routier de Montlhéry.
Attiré par les comptes-rendus photographiques des années précédentes, je m’étais cette année enfin décidé à me rendre sur le circuit en cette fin mars pour admirer des monstres sacrés tels que Porsche 917, AC Cobra ou encore Ford GT40 se dégourdir les bielles à l’aube de la saison printanière, et ce généralement en toute confidentialité puisque maigre est la communication faite sur cet événement et maigre est le public au rendez-vous.
Cette année, rien de tout ça. Contrairement aux éditions précédentes, la météo était de la partie, les spectateurs aussi, mais pas la plateau que je n’ai aucune honte à qualifier de décevant. Comme l’a si bien dit le speaker en début de journée : “Vous allez pouvoir rouler tranquille aujourd’hui”. Aucun incident à déplorer si ce n’est une Morgan en panne en fin d’après-midi. Faute de concurrents, le spectacle était ainsi quasi inexistant, au plus grand désarroi des passionnés présents dont le mot “déception” ne quittait plus les bouches.
Il faut dire que cette fois-ci, le public avait répondu présent avec un plateau spectateur riche dont une belle Alpine A110 (la première !) orange, une Matra Djet accompagnée à ses côtés d’une Jet (je laisse le soin aux experts de s’amuser à les différencier), une rare Renault Ménage R26 R qui ravira les amateurs de “trackdays” et quelques autres voitures classiques plus populaires et connues. Dans le désordre, Porsche 911, Jaguar Type E, Mazda MX-5 (qui se fait de plus en plus présente sur les événements d’anciennes) et autres roadsters en tout genre qui fleurissent très régulièrement à cette époque de l’année !
J’espère que cet événement qui disposait auparavant d’une ambiance si particulière retrouvera ses lettres de noblesse et intéressera de nouveau les amateurs, pressés de retrouver leurs bolides respectifs après une saison hivernale passée à attendre le moindre petit rayon de soleil pour sortir leurs belles.
Crédits Photos : Maurice Cernay