Essai de la Peugeot RCZ THP 200 : l’Attrape-coeur

Peugeot RCZ THP 200 (1)

Qu’est-ce que le bonheur ? Dans cette époque de frimats tant climatiques qu’économiques, le bonheur est une denrée rare, et le moindre moment de repos est un moment de répit. Par exemple, une parenthèse, tel un essai durant un week-end prolongé. Que faut-il d’autre ? Une voiture bien-sûr, une voiture plaisir. Et quoi de mieux qu’un essai de coupé 2 places, Français qui plus est ? Cela tombe bien, on n’en compte pas des masses. Il n’y a guère plus que la RCZ de Peugeot pour occuper ce positionnement. Maintenant que le décor est planté, partons sur la route du bonheur : entre Paris et Normandie, pour un peu plus de 500 kilomètres, la Peugeot RCZ THP 200 a pu jouer les attrape-cœurs.

My name is Z. RC-Z.

Avant d’être une voiture de série, la Peugeot RCZ a été un concept-car. Elle fait partie de ces rares automobiles “rêves de designers” à avoir traversé le quatrième mur des salons automobiles pour connaître le succès au grand jour. A l’automne 2007, pour le lancement de la gamme 308, est donc exposée la variante 308 RC-z concept, coupé trapu et aussi félin que possible. Née du trait de Boris Reinmöller, elle arrive au crépuscule de l’ère Welter en forme d’hommage au designer italien Zagato, d’où ce “Z” et le double bossage du toit notamment. Sous le capot, un 1.6 l essence de 218 chevaux conçu avec BMW, baptisé plus tard “Prince”. Le succès du public est tel qu’il convainc les dirigeants de Peugeot de le produire : la décision est rendue publique en avril 2008 au Salon de Lisbonne, et s’intègre au programme CAP 2010 de l’époque Streiff. Objectif final : faire de la future RCZ une représentante du “premium compétitif”, incarné chez Citroën par la Ligne DS et chez Peugeot par les “Hors-Série” (sans 0 central donc). L’idée a fait long feu côté Lion, si bien que les seules représentantes du genre restent et resteront les 508 RXH et RCZ. La promesse de CAP 2010 est néanmoins tenue : le dessin du concept car n’est presque pas retouché, et c’est une RCZ produite chez Magna Steyr à Graz (Autriche) qui voit le jour à la fin 2009, année où elle est primée comme “Plus belle voiture de l’année”. Il y a des débuts de carrière plus difficiles…

La touche Vidal

Succès commercial en Europe, la RCZ a passé la barre des 50 000 exemplaires produits en février 2013. Elle a séduit en Chine mais aussi les producteurs de télévision aux Etats-Unis. Pour ne pas casser cette belle histoire, elle est restylée en fin d’année 2012 aux bons soins de la nouvelle équipe design de Peugeot dirigée par Gilles Vidal. L’opération a essentiellement concerné la partie avant, où la calandre et les optiques ont été modifiées, la première pour être réduite et les secondes pour reprendre la forme de celles de la 308 habituelle. Évidemment, ce changement de face éloigne la RCZ restylée du concept-car originel, néanmoins l’esprit félin n’est pas trahi par ces modifications. Mieux : la double bouche peut apparaître encore plus carnassière que précédemment. Dernière sortie en date, la RCZ-R, boostée à 270 chevaux !

A l’avant donc, une calandre redessinée à double bouche permet d’alléger visuellement le bouclier, tandis que sous le Lion est écrit “Peugeot” comme sur toutes les dernières production maison. Le “groin” de la première version a totalement été gommé, plutôt habilement il faut le reconnaître, en tout cas bien davantage qu’il ne l’a été sur la 308 restylée ! Les clignotants et feux de jour migrent en position inférieure du bouclier ; les optiques principales peuvent être sur fond cristal de série ou en option sur un fond de couleur titane (un bleu-gris très foncé). Si de tels phares rendent très bien avec le bleu Tuanake de notre modèle d’essai, c’est moins le cas avec des teintes telles que le Rouge Erythrée ou le Brun Guaranja.

Compacte, la RCZ est un coupé de 4,29 mètres pour 1,85 m de large et 1,36 m de haut, tandis que l’empattement est de 2,61 m. Elle emprunte son châssis à la 308, mais ses voies ont été élargies (de 54 mm à l’avant et 72 mm à l’arrière), ce qui fait que le train arrière est légèrement plus que le train avant. Le centre de gravité de la voiture a été abaissé, ce qui renforce l’efficacité du châssis, bien que la transmission ne soit pas intégrale. De profil, le décroché du vitrage latéral coupe la voiture en deux, alors que l’on compte trois volumes : capot, cockpit, et coffre. Les arches mettent bien valeur (elles sont disponibles de série en aluminium ou en option en noir mat) la liaison entre les deux parties du véhicule au-dessus du poste de conduite, ce qui in fine donne une ligne tout à fait atypique dans le paysage automobile. Par rapport au concept de 2007, on pourra juste regretter que les poignées de portière aient été légèrement baissées, même si ça ne vient pas contrarier la sportivité du design global du coupé.

Un autre changement en référence au concept fut celui du type de rétroviseurs : s’ils peuvent être dotés de coques carbone ou noir brillant, elles sont ici en couleur carrosserie. Les jantes alliage sont en monte optionnelle 19″ “Technical”, avec des pneus 235/40 R19. Le toit, à double bossage, peut être recouvert de carbone, mat ou brillant ; le nôtre était simplement en noir Onyx et surteinté. Peugeot propose en outre des stickers, ce qui, pour un RCZ configurable en 8 teintes carrosseries différentes, laisse place à de très nombreuses combinaisons possibles. De la personnalisation donc, mais qui reste sobre et sans outrance.

A l’arrière, la double sortie d’échappement à gauche vient souligner le faux extracteur d’air et un bouclier arrière somme toute très massif, ceci étant surjoué par la position très haute de feux et le seuil de chargement du coffre très haut lui aussi. La carte du style a donc été préférée par Peugeot, jusque dans l’aileron rétractable : greffé à l’extrémité du coffre, il se déclenche depuis l’intérieur par un bouton situé entre les sièges. On peut le déployer dès 0 km/h, pour la frime, mais selon Peugeot il participe à l’équilibre du véhicule et aux réductions de consommations. La vérité semble bel et bien ailleurs : cet aileron se déclencherait bien, mais passés 150 km/h, une folie que je confesse ne pas avoir tenté durant l’essai… Sachez toutefois que cet aileron a deux positions : une à angle aigu, venant faire office de saute-vent ; et une autre horizontale. Sa fonction reste donc la stabilisation du véhicule et non un rôle “d’aérofrein” comme sur une Bugatti Veyron.

Passons à l’intérieur

Passons à l’intérieur, et à l’arrière tout d’abord. Nous parlions de l’aileron, parlons de ce qui se trouve en dessous : le coffre. Et si bien-sûr il semble idiot de vouloir faire un déménagement en RCZ, il n’en reste pas moins que la malle est d’une contenance impressionnante : 321 dm3, que l’on peut pousser à 639 dm3 en rabattant les dossiers des sièges arrière. Toutes les courses de la semaine rentrent, et plus encore ! Le filet proposé pour le coffre est loin d’être inutile : avec un châssis aussi vif, arrimer ses bagages est une nécessité pour ne pas les retrouver “éparpillés façon puzzle aux quatre coins” de la soute (eh oui, feus Georges Lautner et Michel Audiard ont peut-être essayé aussi la RCZ, qui sait… !).

Le coupé Peugeot est certifié deux places, néanmoins il propose une petite banquette deux places d’appoint. Mais vraiment d’appoint, et l’on comprend qu’elles soient dotées de fixations Isofix car ces assises ne sont accessibles qu’aux enfants ou aux lilliputiens. S’en extraire est même plus difficile que de s’y installer, d’autant que le dossier très droit est assez inconfortable. Seul confort laissé par M. Peugeot : le double bossage de la lunette arrière, qui conjugue effet esthétique et aspect pratique puisqu’elle offre quelques centimètres de plus pour la tête du bien malheureux passager. Malheureux ? Oui, parce que les véritables privilégiés sont à l’avant : sur de beaux sièges aux appuis-têtes intégrés, au maintien latéral correct et confortable, dans la mesure où ce ne sont pas de sièges baquets. Notre modèle d’essai était doté de cuir intégral Nappa, bi-ton noir/blanc pour les sièges, et gris-bleu pour la planche de bord. D’un touché très agréable, il est pourvu d’un Lion gravé au niveau de la nuque, un détail difficile à rendre en photo mais très chic lorsqu’on pénètre à bord.

La planche de bord est reprise de la 308 de première génération : c’est, avec la face avant, le legs le plus visible de la compacte Peugeot à la RCZ. Cette dernière y apporte néanmoins sa touche, avec la très jolie montre centrale, rétro-éclairée de nuit. C’est un détail à la fois pratique et beau, et qui personnellement m’a vraiment plu. C’est peu, mais cela ajoute un sacré cachet à l’intérieur. L’intérieur est dans l’ensemble bien construit, la partie supérieure étant particulièrement bien lotie avec son revêtement cuir qui se prolonge sur les contre-portes. Les rangements sont de bonne contenance, surtout dans les portières, et la console centrale compense son esthétique massive par une accessibilité sans faille aux nombreux boutons : tendre le bras suffit pour appuyer sur celui que vous voulez. On regrettera comme aménagement l’absence de poignées de maintien passager sur le pavillon, pourtant bien pratique pour s’accrocher en virage ; plus largement, la belle place laissée aux arches de toit à l’extérieur a pour conséquence à l’intérieur de créer un très gros angle mort dont il faut se méfier car il masque une bonne partie du champ de vision.

Cependant, il nous faut parler pour cela de l’infotainment. Et c’est moins joyeux que le reste. Le seul aspect agréable du système est son ouverture lors du contact. Le RT6 embarqué appartient à l’ancienne génération des ordinateurs de bord PSA, et on comprend pourquoi : taper une adresse sur le GPS est une sinécure, les menus radio et CD sont très peu intuitifs… le bluetooth n’a pour sa part jamais reconnu la bibliothèque musicale de deux téléphones Android, la priorité étant apparemment laissée à un appareil Apple précédemment enregistré. Quant à la téléphonie, la qualité de réception de la communication fut bien moyenne, pour ne pas dire très médiocre. Reste pour seule planche de salut le lecteur CD : il fonctionna, même s’il fallu bien souvent ressortir et réintroduire le disque pour qu’il soit lu. A partir de là, la sono JBL optionnelle vient sauver ce qui peut-être encore sauvable, à savoir la qualité sonore du système : elle est réelle, avec des basses très profondes. Seul souci : nous sommes à bord d’un coupé sportif, et l’on ne peut véritablement profiter d’une telle audio qu’à l’arrêt. Car, une fois le moteur allumé, c’est lui qui chante le plus !

Allez, au volant !

Un coupé, ça se vit en mouvement, et la position très basse de la RCZ est une véritable invitation à rouler, voire, à jouer. Assis très bas donc, les suspensions retransmettent chacune des aspérités du revêtement, mais arrivent à compenser les plus gros nids-de-poules. L’impression d’être au ras du sol à chaque accélération est assez jouissive ! La direction est un régal : à basse vitesse, le rayon de braquage est très satisfaisant -la compacité du véhicule aide d’autant aux manoeuvres ; à haut régime, on a entre les mains une direction très ferme, donc très rassurante et particulièrement stable en virage pour bien inscrire le véhicule dans sa trajectoire. Les trains roulants McPherson à triangle avant jouent parfaitement leur rôle : cette RCZ est digne de son patronyme Peugeot ! De nuit, la sensation de sportivité et de sécurité est amplifiée par les phares xénon directionnels : dans les côtés à flanc de falaise du Havre et de sa région, voir le halo lumineux du véhicule s’orienter à l’avance dans les virages est d’une aide très appréciable. Une bonne idée que l’on doit à Citroën, depuis les DS de 1968…

En ville, on apprécie que la RCZ possède sa large lunette arrière, qui non seulement rajoute de la luminosité à l’intérieur mais permet une rétrovision très large. Le radar de recul joue parfaitement son rôle lors des manœuvres, même si le rabaissement des rétroviseurs (pour mieux voir la proximité de la voiture avec les trottoirs par exemple) n’est pas systématique. On remarquera qu’à chaque verrouillage du véhicule les rétroviseurs se rabattent, la largeur du véhicule étant conséquente. Le volant cuir à méplat est d’une très bonne préhension : on regrettera son manque de décoration (hormis la petite bague “RCZ”) et aussi le fait qu’il soit un peu grand (la 208 GTi et le nouvel i-Cockpit sont passés par là !). Il reste néanmoins très maniable. En revanche, un petit détail agaçant est l’accoudoir central : il se règle aisément à la taille du conducteur, mais en position avancée, il vient toujours buter contre le frein à main.

La RCZ que nous testons est en version THP 200. D’une cylindrée de 1598 cm3, cet EP6CDTX a été plus poétiquement rebaptisé “Prince” comme l’ensemble de la famille de moteurs PSA/BMW, en référence aux nombreux prix qu’ils remportèrent. Il développe ici 200 chevaux, soit un peu moins que le concept 308 RC-z, mais plus que les 156 chevaux du modèle de base. Promis pour une consommation de 6.7 l/100 km, force est de reconnaître que dans un parcours mixte ville/autoroute, à allure plutôt soutenue, la dépense en carburant fut plus proche des 9 ,2 l (8,3 l pour du 100 % autoroute). En consommation instantanée, certains coups de gaz ou réaccélérations ont pu faire grimper jusqu’à 15 l le gavage du moteur… ! Et ce n’est pas là une lubie de conducteur au pied lourd : c’est parce que le THP est un moteur qui répond présent à tous les régimes, avec des relances ultra vives aussi désagréables pour le passager qu’elles ne sont jouissives pour le pilote. A l’ouverture du capot, on appréciera les deux vérins qui soutiennent l’ouverture.

Inexploitable en ville, où l’utilisation du limiteur de vitesse à 50 km/h est pratiquement obligatoire à chaque instant, c’est sur autoroute qu’il dégage un tout autre plaisir, ou plus exactement lorsque l’on dépasse les 3200 tr/minutes du moteur : là, le moteur chante, “pour de vrai” tel que dirait l’âme d’enfant qui vit en chaque conducteur. Les 275 Nm du moteur sont là, et surtout le “Sound System” permet de mieux entendre la sonorité du moteur. Pour un peu, on regretterait que l’isolation phonique soit si bonne ! Un “vrooom” bien détaché s’élève à mesure que l’on monte dans les tours, et fait retarder les passages de vitesses. On notera à ce sujet qu’aucun bruit aérodynamique parasite, même à 130 km/h, n’est audible : une conversation peut être soutenue sans tendre l’oreille ou hurler même à haute vitesse ; il n’y a guère que les bruits de roulement dus à la large monte pneumatique qui est légèrement sonore. Les freins sont bons et très progressifs, gage là encore de confort et de confiance à bord de la RCZ. La boîte à 6 vitesses manuelles est simplement efficace, sans flou ni problème pour descendre ou monter les rapports. Une BVA 6 est proposée, mais sur le THP 155 seulement.

Côté tarifs, sachez que la gamme RCZ débute à 30 100 € en THP 155, tandis que le prix de départ pour un THP 200 est le même que pour le HDi 163 : 32 700 €, auquel il faut rajouter 1000 € de malus pour la version essence… Notre modèle d’essai, teinte Bleu Tuanake et cuir intégral Nappa Lama, avait quelques options telles que les jantes 19″ et l’audio JBL, de quoi faire monter la tarification finale autour des 40 000 €. La concurrence est assez restreinte : Volkswagen Scirocco, BMW Série 2, et… Audi TT, bien-sûr, mais chacune est de 1000 à près de 8000 euros plus chères. D’ailleurs, vous remarquerez qu’une autre RCZ du parc presse de Peugeot est immatriculée du double “T” de son opposante d’outre-Rhin !

Et si c’était la meilleure voiture du monde ?

La question se pose en effet après l’essai de la RCZ. Une fois son design apprécié, il est clair que cette voiture flatte la vanité de son possesseur : aileron rétractable, position basse, moteur à la sonorité retravaillée et qui accélère à chaque instant, châssis qui colle au tarmac, il y a dans la RCZ une sorte de “force tranquille”, mélange de lionne avide et de gros chat débonnaire, sportif à la demande, mais aussi -et surtout- seigneur et statutaire le reste du temps. Les regards se tournent face à une RCZ, et pas forcément ceux que l’on attend : pour ma part, ce furent ceux de quelques personnes âgées (surprises qu’un bolide les laisse traverser la chaussée ?!) et de deux adolescents, qui ne cachèrent pas leur connaissance automobile : “Whouah, la 308 RC-z, 200 ch’vaux et tout… elle est super belle !” (sic pour le “308 RC-z”, preuve que l’amalgame entre concept et série a bien été réussi par Peugeot).

Bien-sûr, la RCZ est une carrosserie à contingences. Deux places : vous n’emmènerez pas toute la p’tite famille en weekend, d’autant que la RCZ, bien que sachant épater la galerie, reste un plaisir assez solitaire. Pour autant, le coffre très spacieux a su faire montre de sa capacité d’emport de bagages au-delà des toutes les espérances. Et vous ne réaliserez pas non plus d’économies de carburant avec cette version essence, surtout quand à chaque virage et chaque ligne droite naît l’envie d’un petit “coup de gaz” histoire de bien entendre le moteur ou de semer les autres voitures. Alors, vient une question très rationnelle : à quoi bon ? A quoi sert donc une telle voiture ? C’est le jugement à la fois le plus mesquin et le plus élogieux que l’on puisse lui faire : une RCZ ne sert (presque) à rien, mais parce qu’elle semble inutile, elle en devient indispensable. La remettre à Peugeot fut à la fois un soulagement (peur de l’abîmer, peur de rayer les jantes, crainte d’incivilités…) et un désespoir, tant au rendu des clés redevenir un simple piéton donnait l’impression de perdre une partie de soi.

Reste que, plus prosaïquement, un tel coupé est un véhicule image pour Peugeot, qui crée une icône dans le panthéon bien chargé de la marque. Et comme il se vend bien, et qu’il séduit même dans des pays où il n’est pas commercialisé, on espère que le Lion reconduira l’expérience, peut-être sous des traits différents, dans quelques années, et osera en réaliser une déclinaison roadster, pourquoi pas tel que Magna Steyr en avait présenté un concept-car au dernier Salon de Genève.

La RCZ brille donc par une belle homogénéité, à la conduite comme par ses aspects pratiques, mais privilégie à la fin le plaisir, ce “bonheur de conduire” dont certaines marques se sont faites le chantre. Car oui, le bonheur tant recherché en début d’article a bien été trouvé au volant de la RCZ : indéfinissable, il se cache à chaque coup de volant incisif, à chaque regard sur le toit doublement bossé, et à chaque moment de libre, lorsque l’on a envie de prendre la route à son bord. Il m’apparaît donc assez juste, et sans faire offense à Salinger, de surnommer la Peugeot RCZ “l’attrape-coeur(s)”.

Remerciements à Aurélie Denizanne-Gicquel et Anthony Roux pour leur disponibilité et leur confiance pour le prêt de la RCZ
Les photos de cet essai ont été prises au Havre, devant le MuMa (Musée André Malraux) et dans la cour de l’Hôtel Dubocage de Bléville.

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