Les Dix Mille Tours du Castellet 2015 Paul Ricard HTTT

IMG_7524- (133)

Depuis 2010, le meeting des Dix Mille Tours est inscrit comme le rendez-vous incontournable des courses historiques de la fin de saison. L’occasion de finir l’année en beauté.

Depuis le début des années 80, Peter Auto s’est forgé une réputation internationale aussi bien dans le domaine de la voiture historique que moderne, devenant l’un des acteurs majeurs de ces univers. En plus de trente ans, Patrick Peter a créé de nombreux événements historiques et modernes en France et à l’étranger, que ce soit au niveau de meetings que de séries qui se déroulent sur différents circuits.

Les plus grandes réussites sont certainement le Tour Auto, Le Mans Classic (biannuel créé en 2002) et Le Mans Series. La passion première de Patrick Peter est la création et la mise en œuvre de nouveaux événements haut de gamme inédits, c’est dans cet objectif qu’en 2010 il lance Les 10000 Tours du Castellet : « Qu’elle soit historique ou moderne, la course automobile voit très souvent la passion l’emporter sur la raison. J’ai essayé de concilier les deux et surtout de travailler en y prenant plaisir. La recette du succès est en fait assez simple : un maximum d’idées et de l’enthousiasme, le sens du service, beaucoup de travail, du sérieux dans son accomplissement ; sans oublier le principal, une excellente équipe… Je suis heureux de voir qu’en plus de trente années, Peter Auto s’est forgé une place de choix dans le monde de la compétition automobile. J’ai été amusé d’entendre de la bouche de l’un de mes fils, qui était à l’époque petit : “Ce monsieur m’a dit que j’avais beaucoup de chance d’avoir un papa marchand de rêve.” C’est peut-être vrai ? »[1]

Cette année, l’événement se déroule du 2 au 4 octobre 2015. N’étant qu’à 2h15 de route du circuit j’avais prévu de ne m’y rendre qu’une seule journée, le samedi. Cependant, la veille, le beau temps prévu n’était plus d’actualité il a fait un temps exécrable sur toute la Provence et la Côte d’Azur le samedi, me poussant à différer ma venue sur le circuit au dimanche.

Chose appréciable pour les visiteurs, l’entrée à l’enceinte générale est gratuite, les gradins face aux stands ainsi que la butte du Double Droite du Beausset sont librement accessibles aux spectateurs, tout comme les aires de pique-nique et de jeux. Quant au billet d’accès aux paddocks permettant d’approcher les voitures de course et les pilotes de près, son prix n’est que de 10€, aucune raison de se priver.

Mais rien ne remplace une accréditation presse cela donne vraiment une liberté totale au niveau des prises de vues. Revenons au mauvais temps de ce week end. Car même si faire des photos sous la pluie a son charme et donne parfois de superbes clichés, c’est une vraie galère, il faut se protéger et surtout protéger le matériel.

Peter Auto indiquait dans son communiqué avant l’événement « Le plus beau des écrins : le circuit Paul Ricard dont les paysages, en ce week-end de début octobre, se parent de leurs plus belles lumières. Gageons également que le climat provençal offre à tous les douces chaleurs de l’été indien ».

Et lors de ce WE autant dimanche on pouvait parler d’été Indien mais alors samedi… Ce n’était pas simplement quelques gouttes… Vous avez tous vus à la télévision ces images critiques des inondations dans les Alpes Maritimes le samedi soir, avec le lourd bilan que chacun gardera longtemps en tête : 20 morts et l’état de catastrophe naturelle décrété dans plusieurs communes. Habitant dans les Alpes Maritimes à côté de Monaco, je me sens concerné, c’est pourquoi j’en profite pour adresser un message de soutien aux familles et aux personnes sinistrées.

Après avoir écouté les radios pour savoir si la route était praticable je décide de prendre le volant à 7h30, il m’aura fallu près de 3h30 pour me rendre au circuit contre 2h15 en temps normal, le temps de traverser les villes (sinistrées) de Biot jusqu’à Antibes par les départementales, puisque l’autoroute A8 était coupée suite aux lourdes intempéries.

J’arrive donc au circuit vers les 10h45, je récupère mon badge presse à l’entrée du circuit, je dois ensuite aller récupérer mon dossard me donnant accès à la piste, le temps file il ne faut pas perdre de vue qu’il y a quand même 4 plateaux à couvrir : Classic Endurance Racing, Heritage Touring Cup, Group C, Trofeo Nastro Rosso. Enfin 8 si on compte U2TC (mais je suis arrivé trop tard) et Sixties’ Endurance ne se déroulant que le samedi.

Le premier plateau qui m’intéresse (Classic Endurance Racing) commence déjà à 10h55, vu que je suis en retard je préfère donc me concentrer sur les paddocks, et la pitlane, cela permettra de varier les clichés plutôt que d’arriver en piste en retard. Et étant en piste je néglige souvent la pitlane, cela sera l’occasion de se rattraper.

Depuis 2004, Classic Endurance Racing se fait l’écho d’une période – 1966 à 1979 – où les courses d’endurance régnaient sur le sport automobile. Glorieuse époque des Ford GT40, Porsche 910, Ferrari 512 et de leurs pilotes d’alors : Jacky Ickx, Henri Pescarolo, Gérard Larrousse dont le terrain de jeux ne se limitait pas aux extraordinaires 24 Heures du Mans, mais s’étendait aux plus grands circuits européens dans le cadre du Championnat du Monde des Voitures de Sport. Bob Berridge, patron du Département Courses du Group C/GTP Racing en a rassemblé un grand nombre pour former un plateau d’exception avec des grilles de départ complètes (autour de 50 voitures parmi lesquelles Porsche 935, BMW M1, Lola T70, Ferrari 512 BBLM) et des pilotes décidés à faire honneur au glorieux passé de leurs montures, le spectacle est total.[2]

La pause de midi permet de se poser un peu, et de retrouver quelques amis photographes que l’on croise dans les paddocks ou sur la pitlane. Déjà 13H30 : l’heure de départ du plateau Heritage Touring Cup. L’Heritage Touring Cup se fait l’écho des grandes heures du Championnat d’Europe de Tourisme (ETCC), qui se déroulait de 1966 à 1984. Les grands duels entre constructeurs avec BMW, Ford, Jaguar pour ne citer qu’eux. Ford Escort ou Capri, BMW 3.0 CSL et 635csi, Jaguar XJ12C Broadspeed puis XJ-S pour détailler la liste des modèles. L’Heritage Touring Cup, toute une époque et tout un style pour de belles bagarres en perspective. [3]

14H50. C’est le moment et le plateau que j’attends le plus : le Trofeo Nastro Rosso. Car il contient de nombreuses Ferrari anciennes pour lesquelles j’ai un gros faible…

Le Trofeo Nastro Rosso est dédié aux voitures de sport et GT italiennes des années cinquante jusqu’à 1965. Privilégiant la qualité des voitures et le fair play en piste, le Trofeo offre l’occasion unique de revoir les icônes de l’âge d’or des grandes marques transalpines (Maserati 300s, Ferrari 250 GT Berlinetta, Alfa Romeo TZ) et affiche clairement sa volonté d’être le fleuron des meetings. La série accueille – sur invitation – quelques belles carrosseries triées sur le volet (Aston Martin DB4 GT, Porsche Carrera Abarth, etc).

Créé en 2010 par Peter Auto, le Trofeo Nastro Rosso s’inscrit dans la lignée du Shell Ferrari Maserati Historic Challenge créé par l’usine qui avait été, entre 1997 et 2009, l’occasion de réunir en piste les Ferrari et Maserati les plus exceptionnelles. Conscient que certains modèles ont atteint des cotes extrêmement importantes et que leurs propriétaires expriment quelques hésitations légitimes à les engager dans des compétitions historiques en peloton, Peter Auto a souhaité appliquer des règles d’éthique sportive et de respect strict des machines prenant part au Trofeo afin de garantir une prise de risques la plus minime possible. [4]

L’une des stars de cette année est la Ferrari 250 GT Breadvan de 1962. Breadvan veut dire en anglais camionnette à pain. Quel est le rapport entre une camionnette à pain et une Ferrari de collection vous me direz…

La genèse de cette carrosserie unique et atypique commence… Par une dispute ! Renvoyé sans ménagement par Enzo Ferrari au mois d’octobre 1961, l’ingénieur Giotto Bizzarrini, père de la GTO, s’associe quelques semaines plus tard au comte Giovanni Volpi di Misurata, propriétaire de la Scuderia Serenissima Republica di Venezia (SSR). En représailles à cette union, le Commendatore annule la livraison des deux GTO commandées par l’équipe italienne. Pourtant, le groupe n’abdique pas, au contraire : il se lance corps et âme dans l’irrationnel défi de venir défier les voitures officielles au Mans avec une ancienne Ferrari 250 GT modifiée. Giotto Bizzarrini prend pour base le « châssis court » (n° 2819) avec lequel Olivier Gendebien s’est classé deuxième du Tour de France Automobile 1961.

Afin d’améliorer l’équilibre de l’auto, son mythique V12 de 3 litres « Colombo » est abaissé et reculé autant que possible. Gavé par six carburateurs Weber double corps de 38 millimètres, le moteur développe 300 ch, soit autant que celui de la GTO. Enfin, la nouvelle machine surprend par la forme insolite de sa hotte arrière qui lui vaut rapidement le surnom de « camionnette à pain » (Breadvan). Pourtant, contrairement aux apparences, l’auto s’avère plus aérodynamique et plus légère (935 kg) que sa rivale de l’usine ! Elle souffre en revanche d’un gros handicap, celui d’une boîte à quatre rapports mal étagée, à l’inverse de la GTO dotée, elle, d’une nouvelle transmission à cinq vitesses. Partie dans le rythme des meilleures voitures de sa catégorie aux 24 Heures du Mans 1962, elle abandonne durant la 4ème heure de course (transmission cassée). Naturellement ignorée par le Commendatore, la Ferrari 250 GT Breadvan n’a été reconnue qu’en 2010 par Maranello comme un « véhicule présentant un intérêt historique ».[5]

Une autre que j’avais hâte de voir était la Ferrari 250 LM de 1964 pilotée par Clive Joy dans sa superbe livrée historique rouge et bleu turquoise. Je suis fan !

La troisième vedette de cette édition 2015 des Dix Mille Tours du Castellet by Peter Auto est la Ferrari 330 GTO de 1963. GTO (Gran Turismo Omologato), trois lettres mythiques dans l’histoire du constructeur italien. La première du nom à porter cette appellation GTO fut la Ferrari 250 GTO, une voiture de course grand tourisme construite par Ferrari au début des années 1960. Elle est largement considérée comme la quintessence des modèles Ferrari, et l’une des voitures de sport les plus célèbres de tous les temps. Au-delà de son fantastique palmarès sportif, la GTO est entrée dans la légende avant tout pour sa suspension sophistiquée et son esthétique.[6]

36 250 GTO on été produites depuis 1962, contre seulement trois 330 GTO dans la même période. Les traditionnelles 250 GTO utilisaient le V12 Colombo de 3.0L alors que sur les 330 GTO la cylindrée a été portée à 4.0L. Esthétiquement elles sont pratiquement identiques aux 250 GTO mais les 330 sont reconnaissables à leur énorme bosse sur le capot. Il faut savoir qu’elles utilisent le châssis de la 400 Superamerica, et qu’elles sont dotées d’une boite de vitesse à 4 rapports contre 5 sur les 250 GTO. Ce sont donc des autos totalement différentes en termes de performances et mécanique.

Voilà pour les 3 stars  du Trofeo Nastro Rosso de cette année, mais le reste du plateau est tout aussi alléchant, je pense aux multiples Ferrari 275 GTB, dans des couleurs plus sympathiques les unes que les autres : jaune, bleu ciel, grises. Et sans oublier les Ferrari 250 GT SWB Berlinetta, mes Ferrari classiques préférées. Même s’il y a une majorité de Ferrari, le plateau est assez varié avec des Alfa Romeo TZ, Giulia SS, Bizzarrini 5300 GT, Aston Martin DB2, Osca 2000s & 1500S, Maserati Tipo 63, Porsche 356 B Abarth, ISO Grifo A3C, de quoi satisfaire les non-tifosi de la Scuderia.

20 minutes de pause après ce Trofeo Nastro Rostro et c’est le départ du plateau Group C. Le Groupe C est une ancienne catégorie de sport-prototypes, introduite par la Fédération internationale de l’automobile (FIA) de 1982 à 1992, avec les groupes A et B. Jaguar, Porsche, Mazda, Nissan, Sauber-Mercedes, Lancia sont les marques rassemblées par Bob Berridge, patron du Département Courses du Group C/GTP Racing pour former un plateau d’exception assez fourni qui remporte toujours un franc succès auprès des spectateurs. Avec une course d’une heure, ce dernier veut conserver l’élément endurance dans la Série et donner l’opportunité à deux pilotes de pouvoir partager une voiture.[7]

On retrouve donc des modèles mythiques comme les Porsche 962, Jaguar XJR-14, Lancia LC2. En parlant de LC2, cette année on en comptait 3 dont une dans une livrée Martini magnifique et une rouge. J’ai commencé à les prendre en photo au deuxième virage après la ligne droite du départ, puis dans un second temps au virage du Camps pour varier les photos.

Je discutais avec un ami photographe également sur place quand soudain on voit débouler la Lancia LC2 Rouge d’ Henrik Lindberg (Danemark) en feu, dès la sortie du virage du Camps, le temps de lancer un « oh putain » et de faire quelques clichés, l’inquiétude reprend vite le dessus car avant de s’arrêter la voiture a parcouru près de 300m, l’habitacle en feu avec son pilote à l’intérieur… Heureusement il parvient à s’extirper de l’habitacle avant les secours du circuit interviennent rapidement. Il était assez choqué et fut immédiatement pris en charge par les secours. Le brasier était impressionnant.

17H00. La fin de journée approche mais je veux rester encore car il reste la deuxième partie du plateau Classic Endurance Racing (CER), et vu que le matin je n’ai pas pu faire la première partie je ne compte pas passer sur cette dernière course. Surtout qu’il a de sacrées pépites dans ce plateau : Ferrari 512M, Porsche 908 LH, des Ford GT40, et des Ferrari 365 GTB/4 Group IV Competizione Daytona.

Il n’y a que les Sixties’ Endurance (plateau qui regroupe les reines  du  Championnat  du  monde  d’Endurance  composé  des voitures de la catégorie Sports pré 63 et GT pré 66) qui n’ont pas couru en ce dimanche et le plateaux U2TC (série orchestrée par Carol Spagg, dédiée aux voitures de Tourisme construites avant 1966 et motorisées par un bloc de moins de deux litres) que je n’aurais pas pu couvrir. Cela sera pour l’année prochaine.

On se croisera peut-être là-bas ! RDV en octobre 2016.

[1] https://peterauto.peter.fr/fr/peterauto

[2] https://peterauto.peter.fr/fr/evenement/retour/id/93/nom/Dix+Mille+Tours+du+Castellet/idplateau/6/article/Classic+Endurance+Racing

[3] https://peterauto.peter.fr/fr/evenement/retour/id/93/nom/Dix+Mille+Tours+du+Castellet/idplateau/36/article/Heritage+Touring+Cup

[4] https://peterauto.peter.fr/fr/evenement/retour/id/93/nom/Dix+Mille+Tours+du+Castellet/idplateau/31/article/Trofeo+Nastro+Rosso

[5] https://peterauto.peter.fr/fr/actus/details/id/1632/actu/La+Ferrari+Breadvan+%3A+unique+!

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferrari_250_GTO

[7] https://peterauto.peter.fr/fr/evenement/retour/id/93/nom/Dix+Mille+Tours+du+Castellet/idplateau/21/article/Group+C

– – –

Toutes les photos des 10000 Tours Du Castellet 2015 Paul Ricard HTTT :

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Crédits photos : Raphaël Belly

Total
0
Shares
Previous Post
DSC_0072

Découverte des Passat Alltrack et Passat GTE en Corse

Next Post

Mazda RX-Vision : le retour du rotor ?

Related Posts

Fatal error: Uncaught RedisException: OOM command not allowed when used memory > 'maxmemory'. in /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-content/plugins/w3-total-cache/Cache_Redis.php:148 Stack trace: #0 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-content/plugins/w3-total-cache/Cache_Redis.php(148): Redis->setex('w3tc_924257055_...', 3600, 'a:5:{i:404;b:0;...') #1 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-content/plugins/w3-total-cache/PgCache_ContentGrabber.php(2191): W3TC\Cache_Redis->set('7070447f061b609...', Array, 3600, '') #2 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-content/plugins/w3-total-cache/PgCache_ContentGrabber.php(457): W3TC\PgCache_ContentGrabber->_maybe_save_cached_result('<!doctype html>...', Array, false) #3 [internal function]: W3TC\PgCache_ContentGrabber->ob_callback('<!doctype html>...') #4 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-content/plugins/w3-total-cache/Util_Bus.php(21): call_user_func(Array, '<!doctype html>...') #5 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-content/plugins/w3-total-cache/Generic_Plugin.php(563): W3TC\Util_Bus::do_ob_callbacks(Array, '<!doctype html>...') #6 [internal function]: W3TC\Generic_Plugin->ob_callback('<!doctype html>...', 9) #7 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-includes/functions.php(5373): ob_end_flush() #8 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-includes/class-wp-hook.php(324): wp_ob_end_flush_all('') #9 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-includes/class-wp-hook.php(348): WP_Hook->apply_filters('', Array) #10 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-includes/plugin.php(517): WP_Hook->do_action(Array) #11 /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-includes/load.php(1260): do_action('shutdown') #12 [internal function]: shutdown_action_hook() #13 {main} thrown in /home/clients/50d4abdee8ddef0512779423a28007e3/sites/blogautomobile.fr/wp-content/plugins/w3-total-cache/Cache_Redis.php on line 148