Essai : Nissan Pulsar

Chers lecteurs, voici une introduction scientifique qui vous permettra de briller auprès de vos amis en vous remémorant cet essai :

Un pulsar est le nom donné à l’objet astrophysique produisant un signal périodique, de période allant de l’ordre de la milliseconde à quelques dizaines de secondes. Il est considéré comme étant une étoile à neutrons, tournant très rapidement sur elle-même (période typique de l’ordre de la seconde, voire beaucoup moins pour les pulsars milliseconde) et émettant un fort rayonnement électromagnétique dans la direction de son axe magnétique.
Le nom de pulsar vient de ce que lors de leur découverte, ces objets ont dans un premier temps été interprétés comme étant des étoiles variables sujettes à des pulsations très rapides. Pulsar est l’abréviation de « pulsating radio source » (source radio pulsante). Cette hypothèse s’est rapidement révélée incorrecte, mais le nom est resté.

Voilà pour LE pulsar. Vous me remercierez plus tard. Passons maintenant à LA Pulsar, car ici nous sommes bien sur blogautomobile.fr et pas dans une vulgaire revue scientifique. Non mais…

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La Pulsar donc, c’est la nouvelle venue dans la gamme Nissan, qui fait son grand retour sur le segment ultra concurrentiel des familiales compactes, alias le Segment C , qui compte en son sein les stars Golf, 308, Mégane, C4, mais aussi les outsiders Leon, i30, Auris, etc etc… Bref, vous l’aurez compris, le client potentiel a l’embarras du choix  !

Cependant, depuis 2006, notre client ne pouvait pas se rendre dans sa concession Nissan pour faire son choix puisque le constructeur nippon ne disposait plus d’aucune offre dans la catégorie (tout du moins en Europe, puisque sur d’autres marchés la Tiida était apparue, ainsi qu’une autre Pulsar en Chine, disponible en bicorps ou tri corps). C’est ballot ! Certes, la disparition de l’Almera il y a 8 ans n’a pas profondément bouleversé le marché ni provoqué une réaction émotionnelle intense dans le petit monde de l’automobile, mais ne pas disposer d’une auto de taille moyenne dans sa gamme pouvait tout de même porter préjudice au niveau des ventes… Oui mais voilà, en 2007 est apparu le Qashqai ! L’Almera avait trouvé sa vraie-fausse remplaçante en la personne d’un « crossover » au nom bizarre… Le succès fut immédiat et a surpris tout le monde, y compris Nissan qui ne devait sans doute pas s’attendre à en vendre autant ! Un nouveau segment était né, envahi depuis par de plus en plus de concurrents qui s’y sont engouffrés.

Néanmoins, une partie des clients des berlines traditionnelles ne sont pas encore prêts à passer au SUV. Il fallait donc revenir sur le segment, et c’est désormais chose faite avec cette Pulsar dont nous vous proposons l’essai aujourd’hui et qui arrive quelques mois seulement après le lancement de la seconde génération du Qashqai.

Et ce Qashqai 2014 a beaucoup inspiré le design de la Pulsar ! Les parties avant et arrière présentent en effet de nombreuses similitudes, mais malgré cet air de famille indéniable aucun élément de carrosserie n’est commun entre les 2 modèles.

Commençons le traditionnel tour du propriétaire par l’avant. La nouvelle identité Nissan symbolisée par la calandre arborant un V chromé qui se prolonge par des nervures sur le capot et bien évidemment de la partie comme sur les dernières créations de la marque (X-Trail, Juke et Qashqai of course…). Les phares au style assez simple sont dessinés dans le prolongement direct de la calandre en nid d’abeille et disposent d’une signature lumineuse en forme de L qui fait également partie intégrante des faces avant Nissan cru 2014.

La partie basse du bouclier se veut sobre, très légèrement sportive avec une bouche « méchante » en A (les bouches gentilles, elles, sont en V ou en U selon mes critères personnels). Les antibrouillard/feux de jour sont soulignés d’une lame chromée, et l’on peut remarquer au centre de la prise d’air centrale un gros élément en plastique : il s’agit d’un radar dont j’évoquerais l’utilité un peu plus loin dans cet article…

Venons-en au profil. Hum. Eh bien pas grand-chose à dire ici, c’est encore une fois très sobre, on note juste 2 lignes de style assez marquées sensées affirmer le côté sportif. Soit. Le dessin des jantes 17 pouces n’est pas non plus très extravagant, ce qui l’est plus c’est l’empattement qui culmine à 2 mètres 70 ! De quoi offrir en théorie une habilité de haut vol. Mais en pratique, est-ce le cas ? Réponse plus bas ! (teasing, quand tu nous tient…) La ligne inférieure du vitrage se pare de chrome jusqu’en haut de la vitre de custode. Notez également la présence d’une trappe à carburant king-size.

La découpe de la partie arrière est légèrement inclinée du haut jusqu’en bas, ce qui n’est pas forcément ultra-élégant…

La poupe est à l’image du reste de l’auto : rien que du classique. Les feux anguleux rappellent furieusement ceux du Qashqai (encore lui !), ils sont cependant ici un peu plus « pointus ». Le seul élément qui dénote un peu se situe dans la partie basse : les designers ont offert à la Pulsar, berline familiale tranquille, un « diffuseur » dans un matériau imitation carbone. J’avoue que je n’ai pas trop compris le concept, mais après tout pourquoi pas… Ceci étant, une jolie canule d’échappement n’aurait pas été de trop puisqu’ici le bon vieux « tuyotoumoch’ » est bien visible, ce qui casse un peu l’ambiance faussement sportive ! Autre regret, la « signature lumineuse »…inexistante. A l’heure où les constructeurs rivalisent d’idées pour le graphisme intérieur de leurs feux, ici c’est du basique !

Les dimensions de la Pulsar sont : 4,385 m en longueur, 1,768 m en largeur et 1,520 m en hauteur. Elle fait partie des plus longues du segment, juste derrière les Mazda 3 et Opel Astra (respectivement 4,46 m et 4,42 m). A titre de comparaison, les Golf et 308 mesurent elles 4,26 et 4,25 m.

Passons maintenant à la découverte de l’habitacle. Et là, oh surprise… ah ben non, pas de surprise en fait, pas d’extravagance ici non plus ! Le noir règne en maitre et le dessin est des plus classiques. Le tout reste toutefois plutôt agréable à l’œil, mais aussi au toucher. Car même si les plastiques ne sont pas les plus haut de gamme qui soient, leur qualité est tout à fait correcte. La partie haute de la planche de bord et des contre-portes sont réalisées dans une matière moussée, tandis que tout le reste (dont la casquette des compteurs) est en plastique dur. Visuellement cependant, difficile de faire la différence entre les 2 traitements, il n’y a vraiment qu’en passant la main qu’on sentira la différence.

La partie médiane propose une imitation bois plutôt réussie même si elle n’est pas texturée, et les aérateurs sont tous entourés de chrome pour amener un peu de « classe ». Reste que la partie située au-dessus de ces derniers est réalisée dans un plastique vraiment pas terrible. C’est dommage puisque c’est un des éléments que l’on a le plus sous les yeux ! Autre petit point de finition critiquable, le plastique gris du volant n’est pas vraiment des plus qualitatifs non plus. Rien de bien méchant cependant, l’ensemble est tout de même d’un bon niveau, même si on reste assez loin des références du segment (Golf, 308 ou A3).

Les éléments en « piano black pailleté » sont plutôt bien sentis (autour du GPS et du levier de vitesse), et la qualité d’assemblage est plutôt correcte, même si à certains endroits les interstices sont relativement importants, notamment au niveau des boutons sur le volant.

Et ça ne saute pas forcément aux yeux sur les photos, mais la console centrale offre un effet « flottant », la partie aérateurs/GPS/clim étant légèrement surélevée par rapport au reste de la planche de bord. Il y a donc finalement une petite touche d’originalité ! Les compteurs proposent un graphisme simple mais efficace, sont très lisibles et leur éclairage nocturne blanc n’agresse pas les yeux. Entre les 2 prend place un écran couleur 5 pouces qui fait office d’ordinateur de bord et qui permet d’afficher les infos relatives à la conso, une indication numérique de la vitesse, les réglages des aides à la conduite, etc etc…

Quelques éléments sont empruntés au grand frère Qashqai, comme le levier de vitesse, les commandes de lève-vitres, les poignées d’ouvertures des portes… Rationalisation des coûts oblige !

Mais là où la Pulsar fait fort, voire même très très fort, c’est au niveau de son habitabilité aux places arrières. Comme je l’évoquais un peu plus haut, l’auto possède un empattement de 2,70m, ce qui permet d’offrir un espace aux jambes absolument exceptionnel aux passagers assis à l’arrière. Par rapport à la moyenne du segment, on dispose ici d’environ 20 cm supplémentaires ! Des chiffres dignes, voire meilleurs, que ceux de la catégorie supérieure ! Avec le siège conducteur réglé à ma taille (1,80m), je disposais encore d’énormément d’espace devant mes genoux. De quoi voyager confortablement !

Quid du coffre ? Eh bien ce n’est pas si mal que ça. Bien sûr, il a fallu rogner un peu sur sa capacité pour offrir tant de place aux passagers, mais le volume total n’est pas ridicule avec ses 385 dm3. C’est un peu moins que le trio 308/Mégane/C4, mais cela reste tout à fait convenable lorsqu’il s’agit de partir en vacances.

L’habitabilité est donc le gros point fort de la Pulsar, mais ce n’est pas là sa seule qualité. En effet, question confort, la nouvelle venue se débrouille plutôt bien également !

L’assise n’est pas démesurément ferme comme cela peut être le cas chez certaines concurrentes d’outre Rhin, le maintien latéral est très satisfaisant, et les suspensions absorbent efficacement les irrégularités de la route, le tout sans trop compromettre la tenue de route. Alors bien sûr, pas question ici de jouer les paÿlotes, l’auto n’est évidemment pas conçue pour ça, mais le comportement général est très sécurisant et il est tout de même possible d’évoluer à un rythme de papa pressé sans jamais se faire peur, malgré le centre de gravité haut perché (tout comme la position de conduite d’ailleurs : chose rare de nos jours, on voit le capot ! La visibilité générale est d’ailleurs plutôt très bonne, les designers n’ayant pas succombé à la mode des meurtrières en guise de fenêtres…). La Pulsar est équipée du système ATC (Active Trace Control) qui affine la trajectoire en procédant à de micro freinages sur telle ou telle roue. La direction n’est pas du genre à remonter beaucoup d’informations, c’est un peu dommage, et on peut la trouver un peu trop « molle » au premier abord. La pédale de frein est quant à elle un peu dure et dispose d’une course assez limitée, mais une fois qu’on a pris le coup le dosage reste facile. Au fil des kilomètres, effectués dans un silence appréciable, on oublie vite ces deux petites remarques. Car l’insonorisation a également fait l’objet de toutes les attentions : à vitesse stabilisée, le confort acoustique plaira beaucoup à vos oreilles. Petit bémol cependant : sur la version essence, le sifflement du turbo lors des phases d’accélération ainsi que le « pschiiiiii » de la waste-gate lors des lâchers de pédale peuvent à la longue agacer (où, au choix, ravir les amateurs de Fast and Furious). Le diesel de son côté ne présente pas ces défauts mais reste un peu plus sonore que son homologue sans plomb dans toutes les situations.

La transition est toute trouvée pour évoquer les différentes motorisations disponibles : vous aurez le choix entre un bloc diesel 1.5 dCi de 110 ch pour 260 Nm de couple et un essence 1.2 DIG-T de 115 ch et 190 Nm de couple et… c’est tout. 2 motorisations seulement donc, en attendant la future version 190ch essence qui arrivera au printemps 2015, avant les déclinaisons Nismo et Nismo RS. Si la puissance des 2 blocs disponibles est quasi équivalente, la palme de l’agrément reviendra au dCi qui profite de son couple pour offrir des relances plus énergiques (ou plutôt moins poussives…). L’auto n’est pourtant pas très lourde (un peu plus d’1,3 tonne), mais le petit 1.2 DIG-T est à la peine à bas régime et il est souvent nécessaire de rétrograder d’un voire deux rapports pour obtenir un peu de peps. La Pulsar ne pulse donc pas des masses (# jeu de mot facile).

Quelle que soit la motorisation, elle sera associée à une boite 6 vitesses au maniement agréable et au guidage précis. Une boite automatique arrivera dans quelques mois pour compléter l’offre (Xtronic7 à convertisseur de couple), mais sera uniquement disponible sur le 1.2 essence.

C’est l’heure du point détail : la baguette qui maintient le capot ouvert est placée en travers du capot lorsque celui-ci est fermé, directement au-dessus du moteur donc. Attention à ne pas vous cramer les doigts en la mettant en place (testé et approuvé).

Le stop&start est de série sur toutes les versions et se montre discret en ne générant pas trop de vibrations lors des redémarrages. Pour ce qui est de la consommation , elle est comme d’habitude au-dessus des chiffres annoncés par Nissan qui sont de 5 l/100km pour le 1.2 DIG-T et 3,6 l/100km pour le 1.5 dCi. En pratique, lors de cet essai, nous étions plutôt autour de 6.8 l/100km pour le premier et 5.7 l/100km pour le second, ce qui est plutôt élevé. A modérer toutefois puisque le parcours comportait pas mal de côtes et d’autoroute.

Voilà qui nous amène directement au chapitre équipements. La gamme Pulsar s’articule autour de 4 finitions (Visia, Acenta, Connect Edition et Tekna), avec de série dès l’entrée de gamme la clim’ manuelle, les 4 vitres électriques, l’ordinateur de bord avec écran couleur de 5 pouces placé entre les compteurs, l’autoradio avec kit main libres Bluetooth et prise USB, le limiteur/régulateur de vitesse…

Le système d’accès sans clé est de série dès le second niveau de finition Acenta, le Nissan Connect (GPS 5.8 ‘’ + système multimédia) l’est au 3ème.

Technologiquement parlant, la Pulsar peut disposer du Nissan Safety Shield qui inclut la surveillance d’angles morts, l’alerte de franchissement involontaire de ligne et la détection d’objets en mouvement. Un bon point pour la sécurité, et un régal pour les amateurs de bips en tous genres ! Il existe aussi un système de freinage automatique d’urgence (d’où le radar, pour ceux qui suivent), où encore un système de vision 360° bien utile pour se garer (ou pour faire marrer les copains en faisant coucou à l’une des 4 caméras disposées tout autour de l’auto). A noter que la caméra de recul est « auto-nettoyante » : un petit jet d’eau associé à un petit jet d’air comprimé se chargent de rendre la lentille la plus propre possible en toutes circonstances. La classe internationale en somme.

Pour ce qui est de la simplicité d’utilisation de tous ces équipements, rien à signaler, tout est très intuitif et il n’est pas nécessaire de se plonger durant des heures dans le guide d’utilisation pour trouver comment définir une destination sur le GPS ou désactiver telle ou telle alarme.

Par contre, le graphisme des cartes du système de navigation est un peu vieillot, et lors des « dé-zooms » les routes ont tendance à disparaitre un peu vite ce qui ne facilite pas l’exploration manuelle de la carte, d’autant plus que l’écran tactile n’est pas des plus réactifs qui soit. Il est aussi placé un poil trop bas, mais le rappel des infos de navigation dans l’ordinateur de bord compense. La qualité du système audio est correcte, sans plus.

Aucune option n’est disponible (hors peinture métallisée), sauf sur la Connect Edition qui propose en supplément les phares à leds et le pack technologique qui comprend le Nissan Safety Shield, la vision 360° et les rétros rabattables électriquement. Pour obtenir des équipements supplémentaires il faudra donc obligatoirement monter en gamme.

Arrive la question fatidique du tarif. Là encore, bonne surprise puisque Nissan ne se montre pas trop gourmand : l’entrée de gamme débute à 18 790 € (Visia DIG-T 115), et il faudra compte 26 790 € pour le haut de gamme Tekna équipé du diesel dCi 110. Les tarifs se situent donc plutôt dans la partie basse du marché, et une offre de lancement à 249€/mois sans apport sera proposée. La Pulsar est garantie 3 ans ou 100 000 km. Pour tous les détails concernant les prix et les équipements, voici l’adresse du configurateur :

http://www.nissan.fr/FR/fr/vehicle/city-cars/pulsar/prices-and-equipment/prices-and-specifications.html

Alors au final, que penser de cette Nissan Pulsar ?

Eh bien c’est une voiture agréable à conduire, confortable, silencieuse, disposant d’une habitabilité record, mais manquant un peu de piquant et d’originalité. Elle représente donc une proposition à ne pas négliger lorsqu’on est à la recherche d’une berline compacte, même si son manque de notoriété face aux poids lourds du segment risque de pénaliser les ventes. Néanmoins les ambitions de Nissan pour la Pulsar se veulent réalistes et raisonnables, l’objectif étant de la faire rentrer dans le top 15 du segment C.

Un grand merci à tout l’équipe Nissan (Florence, Gregory, Alain, Karen…) pour l’invitation, l’accueil et la bonne humeur qui régnait durant cette session Espagnole !

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Crédits photos : Romain Bresadola pour blogautomobile.fr

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