604, M18-5, Ford, pneumatiques, Rolls Royce, Renault, Miura, Morgan, S2, montre et Bellett ! Voilà très rapidement les mots ou appellations qui nous accompagneront dans cette session qui reste très européenne et qui vous fera peut être découvrir ou redécouvrir des autos mais aussi des souvenirs.
Voilà 140 ans, le 8 octobre 1871 naissait à Hanovre Continental AG qui est devenu avec le temps un manufacturier quasi incontournable sur les marchés de la première mais aussi de la seconde monte. Ce puissant groupe industriel est aujourd’hui le N°2 européen, dérrière Michelin et il est N°4 mondial ( après Michelin, Bridgestone, Goodyear ) mais devant Pirelli. Le groupe industriel allemand emploie quelques 150000 personnes dans le monde qui travaillent dans les trois divisions du groupe (Conti Pneus, Conti Tech et Conti Automotive Systems). Je ne reviendrais pas sur l’épisode des Contis français qui, sur notre territoire, n’a pas joué en la faveur de la bonne image du manufacturier que l’on trouve en première monte chez bon nombre de constructeurs européens et même désormais chez… Citroën. Plus de Diravi, plus de mal de mer, plus de suspension hydraulique, plus de Michelin, tout se perd !
Un beau rassemblement de Miura qui est l’ancêtre de l’actuelle et surpuissante Aventador ! V12 3.9 L entre 350 et 385 ch selon les versions et une Vmax qui se situait aux environs de 280-288 km/h. On est bien loin du V12 de 700 ch et des 350 km/h actuels.
C’est une berline japonaise méconnue sauf des amateurs, voici l’Isuzu Bellett née en 1963. Non Isuzu ce n’est pas que des camions et des pick up ce fut aussi cette berline de 4.03 m de long qui fit une agréable et assez longue carrière commerciale sous différentes formes (berlines 2 et 4 portes, break 2 portes, camionnette). Une auto au dessin italien puisque c’est Michelotti qui est à l’origine de cette voiture qui trouva vite sa clientèle notamment grâce à ses motorisations diversifiées. En 1963 au lancement, la Bellett proposait deux moteurs, un 1500 OHC et un diesel 1800. Au fil des années la Bellett proposera des moteurs 1.3 L, 1.6 L et le diesel évoluera à 2.0 L pour plus de puissance et d’agrément. La Bellett aura aussi ses versions dynamiques et sportives avec les versions GT mais aussi GT-R. Pour l’anecdote, Isuzu se fit griller par Nissan au sujet de cette dénomination car Isuzu traina avant de présenter la Bellett GT-R pour cause de lancement du Coupé 117. Ainsi Isuzu lança sa GT-R en septembre 1969 soit 6 mois après Nissan et sa Skyline. La GT-R se fit aussi une jolie réputation en rallye… Et toujours pour la petite histoire, les Bellett et 117 ont aussi brièvement portée l’appellation de Type R mais le nom ne fut pas déposé et finalement c’est Honda qui en profita !
Direction Turin et plus particulièrement le LanciaStore avec une jolie montre qui rappellera aux lancistes le logo de leur marque préférée. Pour accéder aux produits c’est ici ( http://www.lanciapress.com/download/2011/LANCIA/MERCHANDISING/110729_L_merch_01.pdf )
Direction Sochaux et quelques voitures peu ou pas connues ou oubliées avec tout d’abord cette 604 Landaulet construite à deux exemplaires par Chapron en 1978 sur la base de la version SL à moteur V6 PRV à carburateur. Une auto dont un exemplaire fut destiné au président de la république du Niger de l’époque. Cette Peugeot 604 Landaulet possédait les jantes alu, le cuir, la clim et la radio K7 stéréo en plus de cette “belle” capote formidablement intégrée. Voici des images (période 2001-2002) de cette 604 présidentielle surprise dans l’arrière cour d’un garage nigérien avant qu’elle ne revienne en France où elle a été restaurée.
Autre surprenante et très rare 604, la 604 break. la voiture fut initialement destinée aux PFG et réalisée par deux carrossiers differents, la Carrosserie Parat et la Carrosserie Barré. Ou comment à la fin des année 70 et au début des années 80, deux carrossiers français greffer sur une 604 soit la partie arrière d’un grand Break Ford Granada pour mieux transporter les défunts vers leur dernière demeure (Barré), soit de créer une arrière spécifique plus élégante mais moins pratique (Parat). La base était la 604 TI moins vibrante et moins sonore que la version SRD Turbo…
Je finis ma session Peugeot avec la Peugeot M18-5 ou quand Peugeot eu l’idée de créer en 1975 une 104 Break au profil qui n’est pas sans rappeler celui de la Simca 1100 Break tout en restant très “sochalien” grâce à des feux arrières de 504 break. Probablement le précurseur de la 206 SW…
Il fut un temps où une Ford Compacte de course n’avait pas 4RM, était pas une traction, n’avait pas de moteur turbo mais possédait un bon pont arrière rigide entrainé par un L4 longitudinal qui cubait 1.6, 1.8 L ou 2.0 L selon les années et les nécessité du moment pour l’homologation en compétition. Et ça marchait fort mais la “bête” avait son caractère et il fallait savoir la maitriser.
Morgan des tricyles à moteur ! Une publicité tellement vraie pour une auto qui fournit sa dose de vibrations et de sensations.
S2, une belle appellation chez Audi qui nous rappelle le très agréable moteur L5 2.2 L Turbo en 220 ou 230 ch selon les années). Ici une rare version Avant qui est très peu présente en France où nous avons surtout apprécié le coupé S2 et quelques berlines. Reste que le niveau ultime de la Serie 80-90 est pour tous la toujours très agréable RS2 préparée par Porsche ! Mais aujourd’hui c’est S2 Avant.
La Renault Safrane Long Cours ou comment Renault, avec la complicité de Heuliez, envisageait en 1994 un break sportif et luxueux. Une auto développée sur la base d’une auto française désormais oubliée, la Safrane Biturbo à moteur V6 de 268 ch, 365 Nm développée avec Hartge et construite chez Irmscher !
Un beau break qui aurait eu sa place face aux E420 Break, 540 Touring et autre S6 de la même époque. Mais hélas Renault se limita à présenter la voiture sur les salon et le projet finit dans les musée-garage d’Heuliez. Paeticularité de cette Safrane Long Cours, elle n’avait pas d’essuies glace car Heuliez avait développé un système basé sur la circulation d’un flux d’air qui faisait normalement le même “boulot” que de traditionnels balais ! Principe resté toujours sans suite.
Même les voitures dites “royales” ont des destinées communes ou normales comme en temoignent ces deux Rolls Royce Silver Shadow ! Une est devenue un beau break familial de luxe, l’autres est entrain de mourir abondonnée et mangée par le temps et la rouille comme le serait une pauvre Allegro !
Via Thisisnotamethod, NordRacingForumPro, SambaFree, Garage24.net, NP, Ford, Isuzu, Lancia, VeloceToday, Continental.