Dans le Rallye des Supercars de Chantilly en BMW M !

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Allo, Ugo ? Ça te dirait de vivre une journée en M2, M3 et i8 et suivre en plus le Rallye des Supercars de Chantilly ? Vous me croyez si je vous dis que je n’ai pas mis très longtemps à donner ma réponse ?

Bien-sûr que le “oui” fût le premier mot que j’ai sorti à cette question. Une journée entière à conduire des M et une i8, en suivant les plus belles supercars, et quand je dis supercars, je ne parle pas d’une simple Ferrari F430 des plus banales. Non, je parle d’une Ferrari Enzo, d’une F50, de 3 Bugatti Veyron ou encore d’une très rare P1 GTR. Des vraies voitures !

Départ à 7h30 du siège de BMW France dans le 78. Les 2 M2 dans la magnifique livrée Long Beach Blu, la M3 avec le pack compétition (une option à 6700 €) avec les superbes jantes 666M à rayons en étoile et enfin une i8 Crystal White. De quoi avoir un convoi très discret…  Imaginez vous faire doubler sur l’autoroute par une M3, 2 M2 bleus et la i8 pour fermer le convoi. Les premiers automobilistes croisés se sont sûrement souvenus de ce samedi matin sur l’autoroute A12 !

Je commence donc par la M3 Pack Compétition. Ayant eu la chance de conduire la i8 il y a plus d’un an lors du MFestival et la M2 sur circuit au Hungaroring, je préfère commencer par la nouveauté à mes yeux ! Présentation de la bête : le 6 cylindres en ligne bi-turbo de 3 litres de cylindrée disposant de 431 ch en version normal, passe à 450 ch dans cette version Compétition. Elle adopte ce faisant une suspension Adaptative M qui respire l’usage extrême avec de nouveaux ressorts, des amortisseurs et une nouvelle barres antiroulis. Les différents modes de conduite et le différentiel Actif M sont également revus pour offrir au conducteur un comportement plus dynamique et incisif. Niveau esthétique, ce pack ajoute des jantes reprenant le dessin de celle de la M4 GTS sans la teinte orange trop peu discrète à mon goût pour tous les jours. Les logos passent au noir mat, les ceintures marquées des couleurs Motorsports et les sièges sont aussi spécifiques, creusé de chaque cotés et enveloppants à souhait.

Allez on démarre la bête ! Quel son rauque ! Heureusement que nous sommes dans une zone industrielle, car la M3 sait se faire entendre à son réveil. On se dirige donc vers Chantilly en convoi et on s’autorise par moment quelques petites accélérations en faisant gronder les uns et les autres nos moteurs… Un vrai et bon moment de plaisir automobile, comment mieux se réveiller que comme ça ? Je me rend compte vite que cette M3, bien qu’ajointe de son pack compétition reste pour le moins encore assez polyvalente. De quoi être avoir une voiture à la fois faite pour tous les jours en famille et aussi pour aller sur circuit se faire plaisir entres amis. On arrive vite au château de Chantilly, lieu de départ du Rallye, où sont déjà disposées les plus belles supercars de ces dernières année ! Pour être franc, quand j’ai vu la liste des modèles éligible de mise en ligne par Peter Auto, je me suis dit qu’il n’y aura que certains modèles pas très intéressants et peut-être deux-trois modèles exceptionnels. Mais quand j’entre dans le parc fermé, je reste bouche bée un peu comme mon ami, Thomas de Worldsupercars  dans cette petite vidéo qui vous présente ce parterre assez incroyable !

Départ donc du Château, direction la portion de route neutralisée d’un peu plus d’1 km, rien de bien fou mais quand même sympa pour exploiter un peu ma monture du moment, la M2. Et oui, sachant qu’une course de côte était prévue je me suis dit : quoi de mieux qu’une M2 pour s’amuser sur une route sinueuse ? L’empattement court de cette dernière lui permet d’être très agile sur ce genre de route. Après avoir fait une petite heure de route à bord de la petite bleue, on se place tous les 4 en file d’attente pour attendre le départ de la course. Et à peine sorti de la voiture, qu’est-ce qui arrive derrière nous? L’embouteillage le plus cher que je n’ai jamais vu…

L’attente se termine enfin quand on nous demande de dépasser la Bugatti Veyron qui est juste devant nous, oui vous avez bien lu, dépasser la Veyron, une phrase assez irréelle ! Nous sommes voitures ouvreuse et on doit donc se placer en avant des autres bolides pour ouvrir la course. Je suis donc placé dans la première M2, derrière la i8 qui est la première. On se place sur une ligne de départ et on part toutes les 30 secondes. Sébastien Loeb rentre en moi et je lâche la puissance !!! Trêve de plaisanterie, je suis stressé à l’idée d’abîmer cette jolie bombinette devant les yeux de centaines de badauds. 3,2,1 GO pour la course de côté de Pondron!!!

Oui vous pouvez le dire je me suis bien loupé ! Mais plus concentré par la peur de casser la voiture que de réaliser un temps parfait, je me crispe et je n’arrive pas à me détendre, surtout que la spéciale est super courte… Ce n’est pas grave, je me rattraperai sur le circuit de Mortefontaine cet après-midi. Avec les autres blogueurs, on se place à quelques centaines de mètres de la fin de la spéciale, pour faire des photos des supercars qui arrivent juste derrière nous.

Le ventre commence à gargouiller, et on se dirige enfin vers l’Abbaye de Royaumont ou nous attendent les autres concurrents pour une mise en bouche, avant de se diriger vers le circuit de Mortefontaine pour l’après-midi. Mais avant ça un petit tour des supercars du Rallye s’impose :

Nous voici donc sur le fameux circuit de Mortefontaine, qui n’est pas seulement un anneau de vitesse avec un banking pour atteindre en toute sécurité les 250 km/h mais aussi une aire plane de 77 000 m² pour s’amuser et un circuit routier de 5,2 km représentant tous les types de virages que l’on peu trouver sur les routes française. Ce circuit est l’un des lieux d’essai des constructeurs du monde entier pour leurs voitures de séries.

Premier atelier, l’aire plane. On est lâchés sur cette zone avec un circuit tracé avec des cônes en plastique, avec pour seule consigne de s’amuser et surtout de déconnecter l’ESP. Oui vous avez bien lu… Lors des deux premiers tours, je ne le déconnecte pas en me mettant par contre en mode Sport +, qui a la particularité de ne déconnecter l’ESP que partiellement en le laissant en garde fou. Le dernier tour, j’ai enlevé tout mais la GoPro n’a pas trouvé l’utilité d’enregistrer ce passage… Je vous laisse une petite vidéo de mon amusement sur l’air plane :

Deuxième Atelier, l’anneau. On se place à la queue leu-leu, derrière la voiture de l’instructeur et au fur et à mesure que l’on gagne de la vitesse, on s’engage sur les voies de plus en plus à droite. Fait amusant, l’instructeur nous demande de lâcher les mains du volant… Comment dire à BMW, que j’ai abîmé la voiture à 200 km/h en lâchant les mains du volant ? Sans trop de confiance je m’exécute et je lâche les mains du volant par petit moment et c’est vrai que la voiture tient parfaitement sa voie… Mais approchant les 200 km/h, la barrière se rapproche très dangereusement de la portière droite, je laisse donc mes mains au plus proche du volant et n’hésite pas à les replacer quand je me sens pas très sûr de la route. Mais c’est vraiment bluffant de voir ainsi la voiture se placer toute seule sur le banking en jouant uniquement avec la pédale accélérateur.

Troisième et dernière Atelier, le Circuit routier. On se place encore une fois derrière la voiture de l’instructeur et on fait des tours du circuit routier. Rien de bien passionnant surtout derrière une DS3R : quand on a une M2, on se sent bien frustré de ne pas pouvoir s’amuser beaucoup plus ! La GoPro a bien fait de ne pas fonctionner, car ces tours ne sont pas forcement très intéressant.

Il est l’heure de rentrer sur Paris. Cette super journée dans les BMW se termine en beauté car je rentre en i8, seule voiture que je n’ai pas eu encore la chance de conduire. Et quel retour sur la capitale…

Je n’exagère pas, quand je vous dit que 90% des gens que j’ai pu croiser sur la route qui me séparait du siège BMW, on regardé la voiture. Femmes, hommes, jeunes, ou plus âgés, tous ont regardé la voiture, certains l’ont même filmé ! Très étrange comme sensation de se sentir observé d’une telle façon. Peut-être pensaient-il que c’était un concept-car ou une voiture venue du futur ? En tout cas, quel plaisir de conduire une telle voiture… Une position de conduite très basse, un moteur thermique chantant à souhait et un moteur électrique qui pousse dès la première seconde où tu écrases la pédale de droite ! Quel plaisir !

Je tiens à remercier, BMW France pour cette journée assez incroyable en M2, M3 et i8. Peter Auto, pour l’organisation de la journée et d’avoir fait en sorte de ramener de telles supercars. Et aussi à tous mes collègues blogueur de la journée  : Carine d’EnvoitureCarine, Alexandre d’Autocult, Jean-Baptiste Dessort du Billet Auto et le duo Saad & Guillaume du GDB.tv.

Sources Photos : Ugo Missana, Joris Clerc et GPE Auto
Sources Vidéos : Worldsupercars et Ugo Missana

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