Non, les Côtes du Nord ne se trouvent pas…… dans le Nord ! Les plus érudits d’entre vous auront reconnu l’ancienne appellation du département actuel des Côtes d’Armor, au nord de la Bretagne. De Saint-Malo à Perros Guirec tout en longeant la côte, j’ai parcouru près de 1000 km au début du mois d’Avril au volant de la dernière VW Passat GTE SW afin de vous faire découvrir cette région délaissée par les vacanciers, privilégiant les embouteillages et la chaleur de la Côte d’Azur aux beautés naturelles de cette région.
La Bretagne d’accord, mais pourquoi en Passat GTE ?
Votre question est légitime, et je vais bien évidemment exposer mon choix avant que l’on ne m’accuse, une fois n’est pas coutume, de faire du copinage Volkswagen.
– Je souhaitais tout d’abord opter pour une voiture hybride, ayant besoin de faire de la route (exit donc les VE) mais tout en voulant rester eco-friendly en parcourant la côte sauvage du Nord de la Bretagne.
– Il me fallait une grande voiture, pouvant embarquer 4 personnes et leurs bagages pour 4 jours (bien que je me sois rendu compte que le coffre de la berline était plus grand que celui du break, peu importe).
– J’avais besoin de suffisamment de puissance pour pouvoir relancer la voiture à la demande sur autoroute et pour gravir les souvent très pentues petites routes bretonnes, les 218 ch de la GTE étaient dans ce cas-là tout indiqués.
– Enfin, je ne souhaitais pas me retrouver avec un monospace mais plutôt avec une voiture dynamique, autorisant quelques bousculades aptes à faire émerger en moi des sensations de plaisir de conduite.
Si vous avez bien suivi toutes mes exigences, la Passat GTE SW s’avère être un choix plus que logique.
Samedi 7h00, ma monture et moi n’attendons plus que nos compagnons de voyage au milieu des taxis et VTC, heureusement que la couleur blanche me permet de me distinguer de ces derniers. Les chauffeurs de taxi, notamment ceux de Prius, sont les plus attirés par la signature LED diurne de la Passat GTE.
Au petit matin, la douceur d’utilisation et la discrétion du moteur électrique sont des plus agréables. Je change sans cesse de fréquence radio ne trouvant rien à mon goût, puis finis par l’éteindre complétement pour profiter pleinement de la région parisienne encore endormie.
Une fois mes passagers chargés, direction la petite station balnéaire de Pléneuf-Val-André (illustrée ci-dessous), située entre St-Brieuc et St-Malo dans les Côtes d’Armor bien évidemment. Nous empruntons l’autoroute en passant par Le Mans pour ensuite remonter vers la région Rennaise et atteindre notre destination finale.
Lorsque j’ai annoncé au parc presse la distance que j’allais parcourir avec la voiture, la première réaction a été « attention, cette voiture n’est pas faite pour les grands trajets ». Mais quel serait alors l’intérêt d’une Passat GTE par rapport à la version éponyme sur base de Golf si ce n’est un peu plus de place ?
Selon les chiffres annoncés, notamment concernant l’autonomie, la Passat GTE est pourtant toute indiquée pour ce genre de trajet, fonctionnant principalement en thermique sur autoroute et bénéficiant de pratiquement la totalité de la capacité des batteries pour les villes traversées à allure bien plus faible.
Pour un 2 avril, le monde se fait à coup sûr rare en direction de la Bretagne, même par ce week-end ensoleillé. La température extérieure avoisine pourtant les 16° et rouler sans mes fidèles Rayban serait tout bonnement impossible, voilà qui promet un beau séjour… (enfin avec la Bretagne, rien n’est jamais sûr).
Le pack Drive Assist Premium qui équipe cette Passat propose une version très aboutie du Dynamic Lane Assist. L’autoroute est l’occasion rêvée de tester cette dernière technologie de pointe en matière d’aides à la conduite. Le système ne se limite pas contrairement à d’autres, à un avertissement sonore lorsque vous quittez lentement votre voie. Il prend le contrôle quasi-complet de la direction et vous maintient sur votre voie de circulation (même en virage) tant que vous n’actionnez pas de clignotant. Vous pouvez pratiquement lâcher les deux mains du volant, mais pas longtemps vu que la voiture vous avertira au bout de quelques dizaines de secondes par un premier avertissement, puis par un deuxième bien plus fort accompagné d’un très léger freinage. Il est dommage que Volkswagen ne soit pas allé un poil plus loin dans cette étude afin de proposer une technologie équivalente à l’auto-pilot Tesla, peut-être pour la prochaine génération… Deux éléments m’ont cependant dérangé, le volant effectue en permanence de très légers mouvements pour vous maintenir au centre de votre voie de circulation, vous le sentez ainsi bouger seul entre vos mains et il devient très tentant de le lâcher complétement, ce que vous ne pouvez bien sûr pas faire auquel cas vous serez rappelé à l’ordre comme exposé ci-dessus.
De plus, le Dynamic Lane Assist est directement relié au détecteur d’angle-mort si bien que, même en actionnant le clignotant pour changer volontairement de direction, le volant résiste fortement à vos impulsions pour le faire tourner s’il considère qu’une voiture est trop proche de vous sur une des voies qui vous entourent. L’utilisation du système devient alors très gênante en région parisienne à heures d’affluence. Heureusement, nous n’avons pas eu à faire face à cette situation avant d’arriver à destination, l’autoroute était littéralement vide mise à part quelques trainards autour de la région de Rennes.
C’est une mer on ne peut plus calme ainsi qu’un soleil radieux qui nous accueillent à Pléneuf-Val-André. Pas une seule petite rafale de vent, température extérieure à 16°. Tous les éléments sont réunis pour démarrer ce séjour à merveille en s’installant sur la terrasse. Objectif de l’après-midi après une sieste en extérieur bien méritée : découverte des environs à la recherche de belles plages sauvages.
La Passat GTE piaffe d’impatience de parcourir les bords de plage en E-Mode (je ne reviendrai pas sur l’explication des différents modes de conduite, retrouvables dans l’essai de la Golf GTE ici), le trajet effectué presque exclusivement en thermique nous laissant une autonomie raisonnable de 30 km. Direction le fameux château de Fort la Latte puis retour par la côte.
Le château surplombe la mer du haut de son donjon, niché sur une falaise abrupte ayant sans aucun doute vécu bien des tempêtes, d’ailleurs des plus violentes en cette région. En attestent les clichés apparus dans la presse ces dernières semaines lors des coefficients de marée importants.
Nulle agitation ce jour, quelques plaisanciers voguent toutes voiles sorties à l’assaut des vagues inexistantes en arrière-plan du château, offrant de cette manière un spectacle digne de la saison estivale, le monde en moins. Retour vers l’Ouest avec un passage normalement obligatoire par le Cap Fréhel. Je dis « normalement » car l’accès y était restreint pour deux semaines, c’est bien notre chance…
Choix donc fait de parcourir la côte aux environs, grand bien nous a fait puisque le panorama s’avère grandiose, entre lande sauvage, sable et marée (mais toujours pas de vent). Arrêt également obligatoire pour venir en aide à cette charmante autostoppeuse visiblement en difficulté avec la mécanique ancienne, ah ces anglaises…
(Bon ok, la mise en scène est de moi, mais chut !)
Ce charmant roadster nous a d’ailleurs accompagné tout au long du parcours de la journée. Quoi de mieux qu’une hybride de caractère (oui oui, j’ai bien dit caractère) pour la semaine et les voyages ainsi qu’une voiture de collection pour les week-ends ensoleillés ? Bon, il faut déjà que cette dernière démarre, ce qui n’est pas gagné. Entre la conduite à droite, les odeurs (et les fuites ! ) d’huile, le bruit tapageur du 4 cylindres de 72 ch à la fiabilité aléatoire et la position de conduite à ras du sol, ce véritable petit karting anglais ne laisse pas les passants indifférents et vous procurera un plaisir quasi inégalable pour le prix. Il faut en revanche être patient, et surtout lui donner beaucoup d’amour, c’est ça la vie en ancienne !
Après de longues heures passées dans le cambouis à aider son prochain (et une halte boisson/terrasse à Sable-D’Or-Les-Pins, commune ô combien attachante de Fréhel), le soleil commence à décliner mais nous n’avons toujours pas atteint notre objectif pour ceux qui s’en souviennent : elle est où la plage sauvage ?! Pas de panique…
Quelques virages et rétrogradages sauvages (ou pas, la DSG reprend vite la main) plus tard, nous arrivons enfin à la plage de Saint-Pabu, terrain de jeu des chars à voile en été. Comme je l’avais prédit, la plage est vide ! Le soleil baisse à vue d’œil et nous gratifie de ses derniers rayons étincelants à en faire briller la mer de mille feux, le spectacle qui s’offre à nous est tout simplement merveilleux ! L’occasion rêvée pour nos premiers pas du séjour sur le sable breton. Et quel sable ! Comme s’il n’avait pas été foulé depuis des décennies. Enfin presque, l’anecdote a de quoi faire sourire : une Citröen LNA sortie de nulle part s’est en effet mise à parcourir la plage de long en large dans un « pet pet » caractéristique. Cette plage appartient aux bretons et ils le font savoir à leur manière me suis-je dit…
Sur ces images paradisiaques s’achève notre première journée de ce road-trip.
Les Côtes d’Armor ne seraient pas grand-chose sans leurs fameuses cotes de granit rose. Le granit, pierre typiquement bretonne, est en effet à l’origine des murs de bien des demeures en cette région. Malgré le fait que la lumière ne soit pas des plus propices à l’admiration de cette pierre et de sa couleur rosée, nous décidons tout de même de nous rendre à Perros-Guirec (le nom sonne bien breton, nous sommes d’accord) en longeant la côte.
Nous y découvrons un charmant port de plaisance où la déferlante touristique est encore absente en cette saison de ciel incertain. Malgré tout, l’environnement reste trop artificiel pour nous qui recherchons le côté terroir de la région, en mal de nature et de calme sauvage. Notre route se poursuit jusqu’à ce que nous apercevions un embarcadère, quelque peu perdu le long d’une route passante.
Outre la proximité de la mer, ce dernier nous gratifie de blocs taillés dans du granit rose tout autour, nous en avons trouvé !!! Objectif de la journée atteint. L’occasion rêvée pour une séance photo de notre carrosse pour ces quelques jours.
La Passat GTE SW est une réelle invitation au green-travel (ne cherchez pas cette expression ailleurs, je viens de l’inventer), entendez par là un voyage itinérant au milieu de merveilles naturelles tout en aillant la satisfaction de respecter ces dernières.
Nous poursuivons notre avancée toujours plus à l’Ouest en direction du Finistère. Le ciel se fait de plus en plus gris, presque menaçant et colle à merveille à cette région. Nous prenons même de la hauteur pour profiter des nombreux points de vue que fournissent les différentes routes côtières. Apparait en contrebas une plage dont ne subsiste qu’un lopin de sable dû à la marée montante. L’aventure se poursuit donc sur les galets (évidemment, aucun de nous n’a les chaussures adéquates) pour atteindre un rocher duquel la vue promet d’être superbe. Après quelques acrobaties couplées à de lamentables ratés (notamment de ma part, je remercie mes compères de ne pas avoir immortalisé le moment), nous atteignons la terre promise. Des îles émergent à l’horizon, au milieu de cette mer d’huile boudée par les embarcations sûrement trop frileuses à l’idée de naviguer en cette saison sans même un rayon de soleil.
Nous savourons l’instant présent, oubliant pratiquement tout. Vous avez dit tout ? C’est le cas de le dire, pour redescendre il va falloir regarder en bas et bien évidemment, votre fidèle serviteur a ……… le vertige !
Nous censurons volontairement la scène qui s’en est suivie afin de ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes d’entre vous.
Après cette scène d’une violence rare, le jour commence à décliner. Il est temps de rentrer pour aller savourer des bières bretonnes bien méritées (tant d’émotions !).
Nous effectuerons une dernière halte au château de la Roche-Jagu, dans les environs de Ploëzal (plus breton, tu meurs) pour remplir nos poumons d’air frais et flâner dans les jardins où règne une quiétude presque inquiétante. Les environs presque déserts en cette saison nous permettent d’apprécier le lieu à sa juste valeur et de méditer quelques instants sur les instants de la journée (nous retiendrons donc les pieds dans l’eau – avec les chaussures sinon ce n’est pas drôle – d’un de mes compères et bien-sûr la descente mémorable du promontoire sur lequel j’avais eu la mauvaise idée de me hisser).
L’arrivée à Pléneuf-Val-André pour le diner se fera tardive mais nous aura en revanche permis d’apprécier les nombreux artifices lumineux de la Passat GTE qui présente une ligne encore plus affirmée. Sur les petites routes, les phares adaptatifs à LED sont un véritable bonheur, de plus aucune action du conducteur n’est nécessaire quelle que soit la situation. En outre, la lumière blanche émise est d’une puissance et d’un effet apaisant phénoménal et finira de convaincre tout quidam réfractaire aux optiques dites Full LED, que les allemands proposent en option à un prix souvent repoussant. Le dicton “l’essayer c’est l’adopter” n’a pratiquement jamais aussi bien pris tout son sens que dans ce cas précis, il va m’être difficile de retrouver mes fidèles halogènes…
Troisième et dernier jour.
Le réveil se fait difficile mais nous gardons à l’esprit la mission divine qui nous a été confiée, celle de vous faire découvrir la côte nord de la Bretagne. Regonflée à bloc suite à une proposition plutôt alléchante, nous embarquons à bord du vaisseau (lui aussi rechargé à bloc !) en direction de Cancale pour, vous l’aurez deviné, y déguster les premières bonnes huitres de la belle saison.
Curieusement, même en semaine, l’endroit est bondé. Les voitures familiales affublées de coffres de toit et portes-vélos se mêlent aux dizaines de campings-cars cherchant désespérément une place de parking libre adaptée à leurs gabarits. Les restaurants, bien que nombreux, se remplissent à vue d’oeil alors qu’il n’est encore que 11h30.
Après une agréable promenade en bord de mer, observant les tracteurs chargés d’huitres pêchées à l’instant rejoindre les points de collectes, nous nous mettons à la recherche d’une place libre dans un restaurant. Satisfaits de la carte du jour proposée par l’un d’eux, nous découvrons un charmant établissement typiquement breton. La carte est maigre mais ne propose que des mets locaux, et bien entendu des huîtres de Cancale issues de la poche du jour. Ma préférence pour me désaltérer ira vers une bière dont je n’avais jamais entendu parler : une bière ambrée dénommée Chat-Malo (il faudra y passer d’ailleurs…) au goût légèrement sucré qui sied parfaitement pour accompagner ma douzaine d’huitres. Qu’on ne vienne pas me dire que je ne mange pas local ! Un road-trip, c’est également le terroir culinaire (mon cher collègue Régis approuvera sans aucun doute la bière).
Fin de cette pause gustative, direction la fameuse ville Corsaire, St-Malo et son fameux centre ville entouré de remparts. Après avoir tourné pendant une bonne demi-heure pour trouver une place de stationnement libre (je suis définitivement impressionné par le nombre de touristes présents en ce lundi de début avril), à nous la découverte de cette ville fortifiée ! Les boutiques de souvenirs ou trônent en bonne place en vitrine des peluches goélands ainsi que des trolls de légendes celtiques sous nombreuses, les vendeurs de crêpes avec pignons sur rue se livrent une bataille qui semble avoir commencé il y a des centaines d’années pour attirer le badaud et lui faire déguster LA spécialité bretonne.
En haut des remparts, le vent se fait sentir, les mats des vieux gréements claquent sous la force de celui-ci conférant à la ville une ambiance de piraterie d’antan, quoi de mieux pour réjouir le touriste ?
Nous rapprochant inlassablement de la Normandie, l’idée me vient de faire un entorse à ce road-trip 100% breton (quoique, cela reste discutable selon certains) pour pousser la Passat GTE et mes compères jusqu’au Mont Saint-Michel.
L’occasion pour moi d’apprécier une nouvelle fois les qualités routières de ce grand break. L’ergonomie à bord invite d’ailleurs bien plus au voyage qu’au trajet urbain quotidien, tout est fait pour mettre à l’aise le conducteur à un rythme de sénateur. L’affichage tête haute vient compléter ce que je qualifierai de “simili virtual-cockpit”, cette appellation étant en effet réservée à Audi. On retrouve pourtant à quelques détails près les mêmes éléments et la même interface que sur la nouvelle A4. La taille des compteurs peut être réglée tandis que vous pouvez afficher à loisir entre ces deux derniers l’écran GPS, Car Play, le travail du flux d’énergie en fonction de votre mode de conduite ou encore un rappel de vitesse. Soyons honnêtes, bien peu seront les utilisateurs à surveiller leur flux d’énergie en roulant. Je n’aurais utilisé personnellement pratiquement que l’écran de rappel GPS, bien plus pratique à mon sens.
La bonne cinquantaine de kilomètres qui nous sépare de notre destination est avalée sans mal sous une légère pluie (les première gouttes de notre séjour !). Ces quelques gouttes auront d’ailleurs sûrement freiné l’entrain de nombre de touristes, l’endroit ne rencontre pas les mêmes suffrages qu’en pleine saison. Au vu de l’heure plutôt avancée, la visite ce sera pour une autre fois, ne nous reste qu’à immortaliser le moment pour au moins vous prouver les kilomètres parcourus ! Je ne peux m’empêcher de relancer la polémique, le Mont-Saint-Michel, qu’on se le dise, il est breton non ? Je me suis en revanche bien gardé de poser la question aux habitants du coin…
Le dernier retour à Pléneuf-Val-André avant le départ pour la région parisienne se fera dans un calme presque inquiétant jusqu’à ce que, pour terminer en beauté, une plage vierge de toute présence humaine nous apparait telle une divinité sous quelques rayons de soleil perçant les nuages gris ayant régné sur la région une bonne partie de l’après-midi. La mer est calme, le sable fin chauffe légèrement sous l’action de Phoebus, un dernier arrêt sur image s’impose (vivement une Alltrack GTE pour pouvoir profiter de ce genre d’endroit pleinement). L’instant est également propice à évacuer tout le stress accumulé depuis le début de l’année remplie de réunions, de nouveaux contrats, de partiels, de révisions, d’oraux, de panique à l’approche d’une échéance… Le seul clapet des vagues sur la plage suffit à se vider la tête, le sable donne envie de se rouler dedans (ce que certains d’entre nous n’hésiterons pas à faire, qui est-ce qui nettoie après ?! ).
L’occasion également de dresser un bilan sur ces quelques jours passés sur les routes au volant de notre Passat GTE. À l’aise sur autoroute, les reprises sont tout de même bien plus agréables en mode GTE dans le cas présent (il faut dire qu’avec 4 personnes et un coffre chargé). Ce mode transfigure également la voiture lorsqu’il s’agit d’avoir une conduite plus dynamique, la direction et les suspensions raffermies autorisant des passages en courbe bien plus rapide qu’à la normale. Ne vous laissez en revanche pas surprendre par le freinage, la bête pèse son poids !
Concernant l’autonomie, en effectuant des trajets aussi bien routiers, urbains et autoroutiers, je n’ai jamais réussi à dépasser les 700 km, ce qui reste honnête compte tenu de l’utilisation.
Concernant l’habitabilité, là où le bas blesse pour une Golf lorsque vous voyagez avec deux adultes à l’arrière, la Passat constitue une véritable référence en la matière, devenant une véritable voiture de maitre avec chauffeur à la demande au regard de l’espace alloué aux passagers arrières (les VTC doivent apprécier). Les sièges sont enveloppant et munie de quelques options, les voyages au long-court deviennent des plus agréables à bord de cette Passat GTE SW. La finition est un réel sans faute, les surpiqûres bleues spécifiques à la finition GTE flatteront l’oeil du client exigeant.
Pour un budget avoisinant les 55 000 €, vous disposez d’une grande berline (break en l’occurence) au confort et à l’habitabilité exemplaire. L’autonomie multipliée par 1,5 en comparaison avec une Golf dotée de la même motorisation ouvre de nouveaux horizons et ravira votre soif de grands espaces.
Non, l’hybride familial n’est plus uniquement représenté par la Toyota Prius + !
Pour retrouver l’essai de la Passat GTE sous un aspect plus « formel », je vous invite à relire l’essai de la berline ici.
Mes plus vifs remerciements à Marie Declercq et plus généralement à VW France pour l’organisation de cet essai à fort taux kilométrique !
Je tiens également à remercier Nicolas Rhein pour son attention constante quant à la réalisation des clichés nécessaires à la bonne réalisation de cet article.
Enfin, un grand merci à mes compères de voyage qui ont bien voulu jouer le jeu jusqu’au bout, ce fut une belle aventure !