Essai Mercedes C300 Coupé : pas que beau

C300 Coupé

Jamais je n’ai autant attiré les regards dans la rue. Et pourtant rien n’a changé en moi. Troublant, cela ne m’arrive pas d’habitude et je suis un peu mal à l’aise. Les voisins me sourient et me saluent de la main. A moins que cela ne tienne à la voiture que je conduis ? Ça doit être ça, oui. Le rouge attire le regard. Le brobrobro du moteur avive l’ouïe. C’est vrai qu’elle est belle cette Classe C Coupé, mais pas seulement !

Les coupés de la gamme moyenne existent chez Mercedes depuis le modèle W203 sorti en 2000 (souvenez-vous, celle avec les phares en forme de cacahuète). Elle s’appelait à l’époque Classe C Sport Coupé, parce que, on sait jamais, un coupé ça peut ne pas être sportif, alors autant le dire.

Pas terrible d’ailleurs cette Sport Coupé : motorisations atones sans grand caractère à part les AMG, style peu valorisant, finition bof. Son terrain de chasse d’alors était plutôt la compacte premium, une sorte de super Golf, comme la BMW Série 3 Compact ou l’Audi A3. Mais elle s’est plutôt bien vendue, signe que le marché existait et que je dois avoir des goûts particuliers. La CLC sortie en 2008 n’a été qu’un gros restylage pas très heureux en greffant carrément un avant de Classe C berline. Vous remarquerez d’ailleurs que les changements d’appelations fortuits chez Mercedes ne datent pas d’hier ! Ephémère carrière pour ce coupé dont la production s’arrête dès 2010.

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La relève arrive en 2011 avec la Classe C Coupé. Cette fois-ci, pas de bizarrerie esthétique ou patronymique, le coupé est clairement dérivé directement de la berline 4 portes W204 et on change de gamme. Ligne plus longue et dynamique, statutaire, finition à la hauteur. La cible devient la BMW Série 3 Coupé ou l’Audi A5. Le catalogue des motorisations s’ouvre en grand et c’est Noël avec l’arrivée des V8 AMG, déclinés également en version extrême Black Series avec un aileron tout droit sorti du monde de la compétition (ou du tuning, c’est selon votre bon ou mauvais goût).

2014, sortie de la Classe C W205 et en septembre 2015 de son dérivé coupé C205 tout beau tout neuf présenté à Francfort.

Changes

Me voilà devant le coupé pour la première fois. Je ne l’ai jamais vu dans la rue avant, ni en salon, juste sur écran. C’était beau sur photo, et il faut dire que c’est encore mieux en vrai. Classe S coupé en réduction ? Oui, bien sûr. Le design est très proche, mais ce serait bien limité que de s’arrêter à ça. Les proportions sont quasi parfaites pour ce type de voiture : porte à faux avant court pour la sportivité et arrière plus long pour l’habitabilité et le volume de coffre. Là où la S Coupé est luxueuse, voire ostentatoire, la C est plus racée, plus râblée, plus dynamique, en gardant une grande élégance. La couleur rouge jacinthe et les jantes AMG de mon exemplaire accentuent encore ce dynamisme et cette sportivité.

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Bien que visuellement compact, la C Coupé s’étire quand même sur près de 4,70 m de long pour 2 m de largeur hors tout. La S Coupé n’est que 30 cm plus longue avec ses 5 mètres. De la berline, le coupé ne reprend presque rien. J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé les pièces communes. Point fort esthétique de ce coupé : l’absence de montant sur les portes, ce qui allège d’autant plus le profil et crée une belle continuité de trait. Sous certains angles, on peut voir une filiation nette avec l’AMG GT. Pas étonnant me direz-vous, toutes les Mercedes se ressemblent ! Un peu (beaucoup) oui, il faut l’avouer : Classe C, Classe E et Classe S par exemple. Mais au vu des réactions admiratives des passants devant ce coupé, cela ne semble pas gêner grand monde !

La finition Sportline de cette C300 Coupé ajoute un bouclier avant plus agressif, des jupes latérales et un nouveau bouclier arrière. La calandre diamant est de série dès la finition intermédiaire et c’est plutôt joli. La ligne de pavillon en pente douce s’achève sur une malle de coffre soulignée d’un discret becquet. Profil presque fastback, qui me fait penser un peu à celui d’une Bentley Continental GT. Les feux avant et arrière sont à LED. Les chromes sont plutôt discrets : calandre et entourage de vitre. J’hésite encore sur le jonc chromé au bas du bouclier avant : distingué ou m’as-tu-vu ?

Life on Mars

Les grandes portes s’ouvrent largement sur l’habitacle de la C300 Coupé. Attention à ces portes d’ailleurs : comme le reste de la voiture, elles ne disposent d’aucune protection pour absorber les petits chocs quotidiens. Je ne demande pas non plus des Air Bumps à la C4 Cactus, mais un petit quelque chose permettrait d’appréhender un parking de supermarché avec un peu moins de crainte.

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A l’intérieur : noir c’est noir. Mais il reste un espoir en jouant avec le configurateur pour avoir une autre teinte de sellerie et d’autres garnitures. Ca doit être joli en blanc crème, ou en beige… La qualité des assemblages et des matériaux est très bonne. Rien ne bouge, ou ne sonne creux, c’est impeccable. Plastiques moussés, tableau de bord revêtu de similicuir à coutures contrastées, c’est joli. Quelques points qui fâchent quand même : la porte du vide-poche de la console centrale fait un peu cheap, d’autant plus avec les garnitures en plasto-frêne authentique. Et un truc qui ne va pas du tout du tout : c’est quoi cette petite pendulette au milieu du tableau de bord ?? Passe encore que Mercedes veuille installer une montre à aiguille comme dans une Maserati, pourquoi pas ? Mais d’une, elle fait riquiqui et de deux sa qualité apparente n’est pas valorisante. Ah et puis trois, elle est tout bonnement illisible en conduisant. A revoir, ou au moins proposer de la supprimer, gracieusement bien sûr.

A contrario, les contre-portes sont superbes, notamment les grilles des hauts parleurs de marque Burmester (option audio à 1000 € tout rond) ou les commandes des sièges électriques, tout en alu brossé. Très chic et élégant. La planche de bord est reprise intégralement de la berline. On y retrouve avec plaisir les jolis aérateurs aéros à finition alu et avec un peu plus de déplaisir le système COMAND et son immuable écran fixe. Décidément je ne m’y fais pas à cet écran déjà vu sur la CLA Shooting Brake ou la nouvelle Classe A. C’est grand, c’est bien. Mais ça casse la ligne de la planche de bord, c’est pas bien intégré et on n’a qu’une envie : le faire rentrer dans son logement. Mais non, ça ne marchera pas, il reste désespérément fixe. Et non tactile. Je suis partagé sur le tactile en ce qui concerne les écrans multimedia. En roulant c’est un danger absolu à manipuler (au contraire des molettes iDrive ou Comand), tandis qu’à l’arrêt c’est très pratique. Bref, il faudrait les deux systèmes, molette et tactile, comme sur la BMW Série 7. Et puis mieux l’intégrer dans le tableau de bord, ah mais !

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Si s’installer à l’avant est une partie de plaisir grâce au grand débattement des portes, il en est tout autrement des places arrières. Evidemment, c’est un coupé, pas une bétaillère à mômes. Si mon petit mètre 72 et mes quelques kilos excédentaires passent encore aisément, c’est bien plus délicat pour les grands. Une fois installé dans une des deux places disponibles, le confort est plutôt bon, mais les grands et moyens gabarits auront tout intérêt à se méfier des ralentisseurs pris un peu trop vite : la tête n’est pas très loin du pavillon. Quant aux places aux jambes, priez pour que le passager avant soit de petite taille lui aussi. Sinon vous pourrez en profiter pour faire votre yoga et adopter la position du lotus, ça peut aider à faire passer le temps en voiture. Vous l’aurez compris, elle n’a rien d’une familiale et les places arrières seront là essentiellement en dépannage, même si des enfants pourront y être à l’aise. Ah oui, deux places seulement, donc 4 en tout. Le coffre a contrario est plutôt grand et bien fichu, même si l’ouverture de coffre n’est pas très large. Des tirettes dans le coffre permettent même de rabattre les dossiers des sièges pour dégager un bel espace plat. A vous les joies d’une virée dominicale chez Ikea !

Let’s Dance

On s’installe dans le siège alcantara/similicuir, quelques réglages électriques dans tous les sens (y compris ce réglage lombaire si agréable…) et nous voilà prêts à partir. Alors cette C300, juste une belle gueule faite pour parader ou elle a vraiment du caractère ? J’appuie sur le bouton de démarr… ah non. Il faut mettre la clé et tourner sur cet exemplaire. C’est bête, mais on en perd vite l’habitude de nos jours.

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Le moteur glougloute et, oh distrait que je suis, j’ai oublié de vous parler des motorisations ! La C Coupé est donc disponible avec un choix assez large dès son lancement. Et, ô joie ô bonheur, seulement 2 motorisations diesel, pour 6 essence. Et là je dis bravo Mercedes ! En diesel, ce sont les C220d et C250d avec respectivement 170 et 204 ch qui peuvent être présents sous le capot. En essence, le choix est offert (façon de parler) entre les C180, C200, C250, C300 et deux versions AMG C63 et C63 S, les puissances allant de 156 à 510 ch. A l’exception des AMG, toutes les autres versions sont équipées de moteurs 4 cylindres turbocompressés de 2 litres de cylindrées en essence (1.6 litres pour la C180) et de 2,2 litres pour les diesels. Pour les versions plus huppées et réputées plus nobles, il faudra patienter un peu, une C400 avec un V6 turbo étant prévue prochainement. Les AMG sont équipées elles de l’omniprésent V8 biturbo de 4 litres rencontré sur quasiment toute la gamme du constructeur. Mon choix de motorisation est donc la C300, haut de la gamme conventionnelle pour l’instant. Moteur 4 cylindres, 2 litres turbo, 245 ch pour 370 Nm de couple. Le downsizing est passé par là et sortir 245 ch d’un moteur 2 l turbo n’est pas un rendement exceptionnel (le même bloc passé chez AMG sort 381 ch sur la A45, mais on n’est pas tout à fait dans le même registre). Quant au manque de noblesse, c’est dommageable de ne pas avoir la souplesse et la sonorité d’un V6, même si les caractéristiques sur le papier ne déméritent pas. C’est comme ça il faut s’y faire, et pour toutes autres considérations philosophiques sur le sujet, je vous renvoie vers l’excellent billet d’Aymeric.

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245 chevaux, propulsion et boîte automatique à 7 rapports exclusivement. Commande de boîte au volant, comme une bonne vieille Peugeot 204, passage en Drive et c’est parti pour les routes picardes et la région de Beauvais. L’échappement fait un bruit plutôt chantant, surtout avec l’option Performance à 300 €. Un brin artificiel peut être, mais en montant dans les tours c’est loin d’être désagréable. Petit bruit de turbine,  on ne peut pas se tromper, c’est un turbo. Au fil des kilomètres, la tenue de route s’avère impeccable. Un peu de survirage, classique sur une propulsion, mais très facile à corriger d’autant que l’ESP veille au grain et tempère toute velléité ludique. Toute ? Non. L’ESP est déconnectable. Ouiiiiiiii ! C’est bien caché dans un sous-menu de l’ordinateur de bord, mais c’est possible. Sur les AMG il existe un bouton dédié. Une petite séance pour tester la chose montre un caractère assez éloigné de la gentille berline. Une petite GT polissonne se cache sous cette belle robe ! Comportement clairement soutenu par une motorisation à la hauteur. Quatre cylindres certes, mais bien vaillants et capables de monter haut dans les tours pour un changement de rapport à la volée, au rupteur, qui vous gratifie d’un beau “brop” de l’échappement et vous donne envie de rouler toutes fenêtres ouvertes. Ah mais c’est qu’on est pas dans la Mercedes de papy là ! Le passage en mode Sport + est indispensable pour profiter de ce beau jouet. Les règles de passage de rapport, la dureté de la direction et l’amortissement seront modifiés (à condition pour cette dernière d’avoir l’option Airmatic à 1300 € dont était hélas dépourvu mon exemplaire).

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Ça enroule, je me fais plaisir sur les petites départementales. La puissance est là, disponible et répond rapidement à condition de jouer de la palette. L’ESP s’enclenche souvent à l’accélération sur ces routes grasses et glissantes, le couple est présent, mais on reste en sécurité à tout moment. La boîte montre ses limites, même dans en mode sport. Le kickdown à l’enfoncement du pied sur la pédale met trop longtemps à venir, il faut donc le faire par les palettes. Un succédané à une bonne vieille boîte manuelle, mais on fera avec. La montée vers la zone rouge est autorisée jusqu’au bout, autant y aller. La direction est précise mais manque un peu de fermeté à allure rapide. Passage en agglomération, gros coup de frein. A froid, par le temps humide qui régnait lors de l’essai, ça répond imparfaitement. Mais une fois un peu chauffés, les 4 disques seront bien plus efficaces et volontaires. Ça freine fort, presque à plat, sans dévier de la trajectoire. Et on prend les virolos comme à l’école. Accélération, coup de frein fort, on repart, on maîtrise la trajectoire dans le virage jusqu’au prochain tronçon. Je souris. Elle en a dans le ventre ! La suspension offre un compromis plutôt ferme qui pourra déplaire aux passagers arrière dont l’occiput est trop proche du pavillon, ligne fastback oblige.

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Sur autoroute, rien à signaler : elle tient son cap, se joue de toutes les difficultés et les dénivelés n’existent pas, tout comme les poids-lourds ou les Dacia. Un bémol toutefois : des bruits aérodynamiques se font entendre sur la partie haute du pare-brise, même à une allure tranquille. Le système audio Burmester optionnel (590W, 13 hauts parleurs) est moyen. Ça manque de définition et de précision à mon goût, mais j’ai déjà ouï bien pire, et c’est déjà bien meilleur que l’installation d’origine entendue dans la CLA Shooting Brake. Pas une installation audiophile, mais très honnête malgré tout. Le système COMAND répond parfaitement mais pour je ne sais quelle raison je n’ai pas été en mesure de faire reconnaître mon téléphone en tant que périphérique audio bluetooth et j’ai dû me rabattre sur une connexion par câble. Sûrement un problème d’interface chaise / clavier, comme souvent. En ville, le gabarit pas si innocent du coupé nécessite de faire attention, d’autant qu’il n’existe aucune protection de la carrosserie. Heureusement, l’arme ultime est là : la vue à la GTA 2 sur l’écran, comme dirait un de mes passagers du jour. Mercedes appelle ça plus prosaïquement Caméra 360°. Radars, anti-collision, vue du dessus, avec ça on arrive à se faufiler partout sans rien frotter. Dur de revenir en arrière après avoir tâté de ce système.

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Les modes de conduite Eco et Confort permettent de rouler en toute quiétude sur un filet de gaz, ce qui permettra d’abaisser d’autant les consommations et qui s’avère bien suffisant au quotidien. Mais à moins d’être un écolo taliban, évitez le mode Eco plutôt lymphatique. Homologuée pour une consommation mixte de 6,8 l/100 km, la vérité se situe nettement au-dessus avec une conso d’environ 8 à 9 litres en conduite normale, et près de 15 litres en la menant à la cravache. Les rejets de CO2 sont de 157 g/km, bonjour malus de 2200 €. C’est bête, à deux grammes près on passait dans la tranche du dessous…

Parlons sous justement : C 300 Coupé finition intermédiaire Sportline, prix de base à 54 100 €. Grâce à diverses options, le prix du modèle essayé atteint 66 100 €. Bah oui, c’est cher. Mais premium + moteur puissant = cher. Justifié ? Le ratio confort / équipement / qualité / agrément étant plutôt très positif, j’aurais tendance à dire oui. Je regrette cependant que pour ce prix, la sellerie cuir ne soit pas incluse mais nécessite encore une option supplémentaire à 1750 €. Du côté de la concurrence, on retrouve la BMW 428i de 245 ch, avec laquelle elle partage une certaine ressemblance, et la vieillissante Audi A5 en 2.0 TFSI 230 ch, dont le remplacement s’annonce cette année. Ces deux concurrentes existent aussi en version boîte manuelle et transmission intégrale, possibilités qui ne sont pas offertes à ce jour sur le coupé de Stuttgart. La bavaroise en finition M Sport s’en sort à 53 250 €, tandis que l’A5 vous revient à 51 090 € en S Line, le tout sans aucune option. Quasiment jeu égal pour les tarifs par conséquent, de même que pour les performances. Et pour quelques dollars de plus, vous pouvez avoir droit à une Jaguar F-Type coupé, authentique GT, disponible dès 65 000€ sans aucune option, avec un joli V6 qui chante mais deux places en moins. A vous de voir.

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Au final, qu’est ce qu’on en retient ? Avant tout que c’est une très belle voiture cette Classe C Coupé, mais qui cache sous ces beaux atours une âme de petite GT, du moins dans cette version C300. Les versions inférieures ne déméritent sans doute pas et sont certainement des propositions très efficaces et plus raisonnables en terme de consommation et de conservation des points de permis. Mercedes prévoit déjà une extension de la gamme : une version cabriolet est prévue pour bientôt (Genève ?), et une hypothétique version AMG C43 équipée du V6 biturbo de la récente SLC pourrait aussi arriver. Élégante, polyvalente, une bonne voiture qui fait hélas payer cher ses prestations. On verra quand j’s’rais grand !

Petit hors sujet : cet essai ponctue le premier anniversaire de ma présence sur le blog. Je remercie encore Ugo de m’avoir sollicité, Gonzague pour sa confiance dans une période difficile et toute l’équipe pour me supporter. La route continue, il reste plein de chemin à faire. Merci de rester avec nous !

Mes remerciements à Mercedes Benz France pour le prêt moyen courrier et pour leur confiance

Crédits photos : Ugo Missana, Mercedes Benz, Régis Krol

 

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