Essai : Land Rover Discovery Sport TD4 HSE Luxury, polyvalence incarnée.

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Non, ce Discovery Sport n’est pas le remplaçant de l’honorable Discovery 4 apparu sur ces pages il y a quelques mois. Depuis la présentation de l’Evoque Coupé en 2010 (et l’arrivée de la version 5 portes en 2011), Land Rover a entamé une refonte complète de sa gamme à raison d’à peu près un modèle par an. 
Le forme a évolué, mais le fond reste identique : Above and Beyond.


Le Discovery Sport a fait sa première apparition lors d’une présentation en grandes pompes au Mondial de Paris 2014. Land Rover avait vu les choses en grand puisque pour l’occasion, une péniche exposant les capacités de franchissement de la bête sillonnait la Seine durant l’événement.

Le stand de la marque n’était pas en reste, le Discovery Sport y trônait au beau milieu aspergé d’eau une fois toutes les heures histoire d’attirer l’attention de la foule du hall tout entier quelques instants, histoire également de rappeler l’esprit d’aventure qui anime la marque depuis maintenant presque 70 ans.

Contrairement à la plupart de mes confrères, je ne m’attarderai pas sur le débat de succession (ou non) du regretté Freelander. Pour moi, ce sont deux véhicules à la philosophie bien différente. Le Discovery Sport a bien plus de points en commun avec un Discovery (le gros, le vrai !) qu’avec un Freelander, ne serait-ce que par sa vocation familiale.

Son style n’est bien sûr pas sans rappeler celui de l’Evoque, initiateur du renouveau stylistique appliqué à toute la gamme : optiques avant effilées, calandre en « nid d’abeille », aucun doute sur sa provenance. Malgré un design faisant presque l’unanimité (il n’y a qu’à observer quelques minutes les réactions des badauds admiratifs lors du passage de l’engin), les puristes restent assez dubitatifs quant à cette nouvelle politique privilégiant le design comme premier impératif dans le cahier des charges. Les Land Rover ne deviennent-ils pas trop « bobos urbains » ? Sont-ils encore prêts à grimper aux arbres comme leurs ancêtres ? C’est ce que nous allons découvrir…

Lorsque la personne de Land Rover m’a annoncé la couleur (Indus Silver), je me suis dit « et hop, une configuration fade en plus dans ma liste » m’imaginant déjà au volant d’un Discovery Sport se fondant au milieu du reste de la circulation environnante… Autant dire que je fus très agréablement surpris lorsque je l’ai découvert ainsi. Mon véhicule d’essai dispose en effet du « Black Pack » comprenant comme son nom l’indique de nombreux éléments peints en noir : la calandre, l’inscription « Discovery », les anti-brouillards, les ouïes latérales, les coques de rétroviseur et enfin les jantes de 20 pouces. Ce sont ces dernières qui m’inquiètent le plus, leur couleur et leur taille ne sont pas propices à la pratique ardue de tout-terrain, il va falloir être vigilant…

La peinture quant à elle est magnifique (Mea Culpa). L’appellation « Indus Silver » n’est aucunement usurpée. Au soleil, alors que d’autres voitures soit-disant de couleur argent révèlent les limites de leur peinture tirant bien plus vers le gris très clair, celle du Discovery Sport étincelle de mille feux et tranche parfaitement avec les éléments de carrosserie noirs. En ce qui concerne la configuration extérieure, c’est donc un sans-faute, et cette dernière influe forcément sur l’appréciation de la ligne générale. De face, c’est quasiment du copier/coller avec l’Evoque, bien qu’un effort ait été fait pour rendre la ligne plus ronde, moins sauvage. De profil, la jonction peinte couleur carrosserie entre les vitres arrières ajoute une touche de dynamisme à l’ensemble, phénomène accentué par le toit de couleur contrastée. La nervure horizontale rehausse le profil et donne une impression de robustesse. Le dessin de ce dernier est clair, précis, dynamique, sans fioritures.

Terminons par la poupe. Le premier mot qui me vient à l’esprit – comme beaucoup d’entre vous je pense – est bien entendu : « mastoc ». Les énormes feux arrière reprennent la même signature lumineuse que les LED des optiques avant. Ajoutez à cela une lunette arrière plutôt petite (pas autant que sur l’Evoque mais tout de même), un becquet arrière imposant et vous obtenez un SUV au design agressif et plutôt tape-à-l’œil, de quoi séduire bon nombre de clients.

Après une telle démonstration de force de la part des designers, on serait presque déçu en découvrant l’habitacle. Pouvant accueillir jusqu’à 7 personnes en configuration 5+2 (appellation sans doute choisie pour prévenir immédiatement le client de l’étroitesse des deux derniers sièges), le Discovery Sport bénéficie de 30 cm de longueur en plus que l’Evoque, et ça fait la différence. Vous voyagerez à quatre ou cinq dans le plus grand des conforts. Bien optionné, le modèle d’essai dispose même de sièges chauffants à l’arrière ainsi que de prises 5V pour que chacun puisse y recharger son smartphone, de quoi ravir vos passagers. Qu’on se le dise, malgré les 7 places, c’est bien à quatre que vous voyagerez le mieux, laissant à chaque passager l’espace nécessaire lui permettant de préserver son intimité et un volume de chargement plutôt correct pour la catégorie (le coffre atteint 479  litres en configuration 5 places).
 On note tout de même une différence de finition avec l’Evoque qui se positionne un cran au-dessus, en particulier dans le choix des plastiques à mon goût bien trop présents à ce niveau de finition. Quelques éléments en aluminium brossé histoire de trancher avec le noir environnant et le tour est joué. Le toit vitré (maintenant devenu incontournable) ajoute ce qu’il faut en luminosité.

Le positionnement des différentes commandes est réussi, chaque chose est à sa place. 
Le Discovery Sport millésime 2016 dispose du dernier système multimédia Incontrol censé rattraper les quelques points noirs du précédent. On gagne en lisibilité, le côté intuitif a été parfaitement respecté, mais quelle lenteur ! Les temps de réponse du tactile sont juste démentiels, sans parler du temps que met le GPS à établir un itinéraire après avoir rentré une destination… Si bien que j’ai tout simplement abandonné l’idée de connecter mon Smartphone en Bluetooth. Heureusement que la prise USB me permet tout de même d’avoir accès à ma musique…

Dans l’ensemble, le tout est plutôt sobre, bien agencé, mais mériterait quelques attentions en plus à la finition, surtout à ce niveau de prix.

Pour la suite, âmes sensibles s’abstenir. 
Je suis un puriste.

Un Land, tout SUV polyvalent qu’il soit, ça doit aller dans la boue sans rechigner ! Je l’ai donc mis à l’épreuve afin de vérifier si son blason n’était pas usurpé… 
Mérite-t-il ses lettres de noblesse ? Nous allons le découvrir de ce pas !

Afin de ne pas le brusquer dès le début, mais également pour m’habituer à son comportement et à ses différentes réactions sur terrain glissant, rien de mieux qu’un chemin boueux à ornières entre les champs. J’enclenche le fameux « Terrain Response » dont le fonctionnement a déjà été exposé sur ces pages et sélectionne bien évidemment le mode « boue et ornières ». Le terrain sur lequel je m’apprête à évoluer est très humide et les ornières sont particulièrement mal formées, glissades à répétition en perspective, d’autant que je ne dispose que de pneus « été » et non de pneus mixtes. 
Mais Land Rover assure que ses véhicules peuvent évoluer sans mal avec tous types de pneumatiques, la transmission intégrale se chargeant du reste. Bien sûr, je ne dispose ni de boîte courte ni de blocage de différentiel manuel comme sur le légendaire Defender, tout est géré électroniquement. De toutes manières, l’utilisation de ces derniers demande un certain savoir-faire et beaucoup de précautions d’utilisation.
Je peux en revanche désactiver l’ESP, ce qui, sur terrain accidenté/glissant, est obligatoire pour éviter toute réaction intempestive du véhicule que  vous ne pourriez pas rattraper vous-même.
 Je progresse à allure très réduite, les imperfections du terrain se font bien trop sentir en raison des jantes de grand diamètre, elles m’éviteront au moins de vouloir aller trop vite. 
Je me place dans les ornières déjà tracées au sol mais ces dernières deviennent très irrégulières, la direction ne répond quasiment pas, je suis le chemin tracé au sol sans pouvoir m’en dégager ce qui peut vite s’avérer dangereux. Dans un cas comme celui-ci, n’essayez surtout pas de braquer vos roues à fond ! Les ornières sont comparables à des rails sur lesquels vous circulez et vouloir tourner à tout prix ne ferait qu’abimer la mécanique. Le meilleur à faire reste de laisser le véhicule ralentir, vous pouvez l’aider légèrement avec la pédale de frein mais dans le cas présent, les roues équipées en pneus été se bloquent et l’inertie du véhicule (même à faible allure) l’entraine sans que vous puissiez le contrôler.

Mon Discovery Sport parvient à s’arrêter et je me dégage alors des ornières pour me placer juste à côté, le terrain est mou mais l’adhérence est bien meilleure.
Le terrain s’améliore et les ornières disparaissent pour laisser place à un chemin plat avec une fine couche de boue par-dessus, le terrain rêvé pour jouer du braquage/contre-braquage. Je ne me suis pas fait prier, les 4 roues motrices prennent largement le dessus et je peux faire glisser le véhicule sans risquer un tête à queue, l’arrière chasse, l’avant se place exactement ou je le désire, tout simplement grisant.

Après avoir pris connaissances des réactions de l’engin en situation de perte d’adhérence, je vais pouvoir m’attaquer à des obstacles plus périlleux. Non content de faire du tout-terrain, un Land Rover portant l’appellation « Discovery », aussi Sport soit-il, se doit de faire du franchissement. Direction la forêt où les pistes ne seront plus qu’un vague souvenir laissant place à un environnement plus sauvage.
Je commence doucement avec le franchissement d’un obstacle de face. Le Discovery Sport grimpe sans mal et malgré l’humidité de la butte, les roues ne patinent pas un seul instant. Cependant, un élément viendra vite handicaper ma progression : l’angle de sortie. Pour les néophytes, il s’agit tout simplement de l’inclinaison maximale du plan de descente sans endommager le pare-chocs arrière. Les deux sorties d’échappement risquent de frotter et je préfère ne pas tenter le diable.
Rappelons que la pratique du tout-terrain seul est vivement déconseillée à moins de connaître parfaitement le terrain ainsi que votre machine, ce qui pour moi, n’était pas le cas ici. Une reconnaissance du terrain par le conducteur au préalable est donc nécessaire afin d’étudier au mieux la trajectoire et repérer les éventuels pièges tels que des souches ou des pierres que vous n’auriez pas vu depuis le volant. Ajoutez à cela la présence d’un camarade en dehors du véhicule, positionné de manière à le voir de profil, permettant ainsi d’apprécier au mieux votre angle d’attaque et de sortie.

Deuxième obstacle, un creux tout ce qu’il y a de plus banal. Une fois encore l’humidité était présente pour me compliquer la tâche. Une séance 4×4 sans rester bloqué ce n’est pas drôle, heureusement que votre serviteur est là pour vous divertir. J’entame ma descente sans problème, l’angle de la pente me permet de m’engouffrer dans le creux et en ressortir sans risquer de frotter un organe. C’est en remontant que ça se corse. Malgré tous mes efforts, le Discovery Sport ne parvient plus à progresser et la roue arrière droite patine, les pneus été atteignent malheureusement leurs limites. Inutile de forcer, ça ne ferait qu’aggraver la situation en creusant un trou sous ma roue ce qui m’immobiliserait définitivement. J’enclenche donc la marche arrière (ne jamais laisser descendre votre véhicule en roues libres), entame une autre trajectoire et m’extirpe sans trop de mal de ce nouvel obstacle.

Enfin, le franchissement de fossé, très apprécié car souvent spectaculaire. L’attaquer de face serait pure folie, je ne dispose pas d’une garde au sol suffisante. C’est donc en biais que j’entame la dernière épreuve de ce parcours test. Comme je m’y attendais, je parviens rapidement à soulever une des deux roues arrière. Une nouvelle fois, ma progression s’arrêtera là, l’angle d’attaque ne me permettant pas d’aller plus loin. 
Et c’est dans cette situation que le Discovery Sport m’a le plus impressionné…

J’enclenche la marche arrière et malgré les roues avant en partie braquées vers la droite et une roue arrière décollée du sol, le Land n’hésite pas un seul instant et recule net sans patiner une seule fois ! Preuve que la répartition du couple aux quatre roues motrices (que vous pouvez suivre en direct depuis l’écran multimédia) s’est effectuée de manière admirable.
Le Discovery Sport mérite ainsi ses lettres de noblesse et surpasse sans aucun doute tout SUV concurrent en matière de franchissement. Il ne lui manquait que deux choses : des pneus adaptés ainsi qu’une suspension pneumatique permettant de régler la hauteur de caisse pour les passages périlleux.

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Peu seront les acheteurs à utiliser leur Discovery Sport comme je l’ai fait.
 C’est donc sur route qu’il doit encore faire ses preuves. Bien connue des amateurs de sports mécaniques de la région parisienne, la vallée de Cheuvreuse regorge de routes mêlant de belles portions rectilignes entre les champs à des enchainements de virages serrés, le terrain parfait pour tester l’agilité de mon SUV et son 4 cylindres 2.0 L Diesel de 180 ch. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est vraiment pas fait pour ça. Malgré une tenue de route plus qu’exemplaire, le Discovery Sport tangue dans les virages et il faut appuyer fort sur la pédale du milieu afin de ralentir la bête de plus d’1,8 T ! De plus, si je ne passe pas en mode séquentiel et laisse la BVA 9 rapports agir d’elle-même, cette dernière s’emmêle un peu les pinceaux et peine à trouver le rapport idéal. De retour sur autoroute c’est beaucoup mieux, couple à tous les étages, silence omniprésent, tout serait parfait si la moindre imperfection de la route ne se faisant pas sentir le long de ma colonne vertébrale. Les jantes 20 pouces sont superbes, mais vivement déconseillées si votre dos vous joue parfois des tours.
Enfin, soyez sans crainte si vous comptez l’utiliser en ville de temps à autre. Le mode « Eco » diminue réellement la consommation (si vous adoptez la conduite adéquate bien entendu) tandis que les radars avant et arrière, la caméra de recul ainsi que l’avertisseur d’angle mort vous permettent de circuler sans crainte. Pour les plus fortunés d’entre vous habitués aux grands hôtels avec voiturier, un mode « voiturier » est disponible depuis l’écran multimédia réduisant l’accès de ce dernier aux simples commandes nécessaires à la conduite pure, ingénieux !

Chaque chose a un prix, et en ce qui concerne mon véhicule d’essai pas des moindres… Disponible à partir de 34 000 €, ce Discovery Sport TD4 HSE Luxury atteint les 65 300 € options comprises !
 Alors qu’est-ce qu’on a pour ce prix-là ? Et bien vous disposez d’un SUV haut de gamme très bien équipé, au look ravageur, à la finition plutôt satisfaisante et comprenant de réelles aptitudes au tout-terrain voir au franchissement. Si ce dernier point importe réellement, oubliez les concurrents d’outre-Rhin et foncez !

Je tiens à remercier chaleureusement Land Rover France, en particulier M. Dagnon pour le prêt du véhicule et sa confiance sans faille. 
Mes plus vifs remerciements au courageux photographe de talent Ugo Missana qui n’a pas hésité une seconde à braver la boue afin de réaliser ces clichés de qualité.
 Je tiens également à préciser que les séquences « tout-terrain » de cet essai ont été réalisées dans le strict respect d’autrui, de la nature ainsi que de la législation en vigueur sans jamais porter atteinte au titre de propriété privée.

Photos : Ugo Missana, Corentin Pecnard et Maurice Cernay

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