Grâce à Homer S que vous connaissez ici sur le site mais qui est aussi un membre éminent et important de Worldscoop, je vous propose de revenir 4 mois après son lancement vers la Bluecar de Bolloré qui est en libre service dans le cadre d’Autolib’. Une auto qui est hélas bien loin de la fameuse Bluecar développée initialement en commun par Bolloré et Pininfarina et qui devait être une concurrente patentée et séduisante de la nouvelle Renault Zoé. Hélas, les déboires financiers de Pininfarina, l’absence de connaissance du secteur automobile du groupe Bolloré et le coût élevé de la R&D pour cette première version que certains avaient même réservé, ont eu raison de son existence. Au final, nous nous retrouvons avec une auto tout grise, sans beaucoup de grâce qui hésite entre la mini citadine et la VSP mais ne perdons pas de vue qu’avec la Bluecar c’est la fonction qui prime sur la forme.
Avant de passer à l’essai d’Homer et à ses impressions objectives, je vous propose de retrouver les caractéristiques de la petite voilture électrique de Bolloré.
Direction une station Autolib’ et c’est parti !
Je fais le tour et je m’installe à bord, l’ambassadrice Autolib’ à mes côtés. A l’intérieur, je suis agréablement surpris par la qualité globale. Je m’attendais à découvrir une machine mal construite, du plastique moche partout, quelque chose qui s’apparente vaguement à une voiture. Pas du tout : la qualité de construction est très correcte, les sièges sont bien rembourrés, le bas de la planche de bord (en gris plus clair) et les contre-portes sont en tissu rembourré et l’ensemble n’a pas à rougir face à n’importe quelle petite voiture bon marché (elle m’est même apparue mieux construite qu’une C1…). Pas de clim mais des vitres électriques, un GPS et une radio. Pas de doute, on est à bord d’une vraie voiture.Je me saisis donc de la clé embarquée (attachée par un cordon) et je démarre. Il faut commencer à tourner la clé une première fois, on entend un petit bip, l’écran central s’allume, puis on la tourne une seconde fois et la voiture démarre… sans un bruit. Le léger claquement qui provient du compartiment moteur au démarrage est en effet à peine audible. Un petit signal sonore pour matérialiser la mise en marche du moteur serait le bienvenu.
Une connaissance à moi qui voulait aussi essayer la Bluecar est sur place. Il prend donc la suite juste après moi et, comme je suis chanceux, j’ai droit à un deuxième petit tour en tant que passager. Je m’installe donc à l’arrière. Là encore, les sièges sont confortables et les contre-portes en tissu rembourré. Le plancher est étonnamment haut (à cause des batteries). Ce n’est pas vraiment gênant, juste surprenant quand on monte à l’arrière pour la première fois, mais l’espace aux jambes est plutôt bon. Bref, on est convenablement installé à l’arrière. Il n’y a pas de plage arrière ; j’en profite pour jeter un œil dans le coffre. Là encore, les batteries manifestent leur présence avec cet arrangement bizarre, une moitié du coffre étant plus profonde que l’autre. Un coffre qui, au final, n’est pas bien grand mais la possibilité de rabattre les sièges autorise le transport d’objets plus encombrants en cas de besoin.