Dans le très pittoresque quartier Latin, on découvre parfois de belles merveilles.
Un splendide bouchon couronné par des automobilistes qui klaxonnent en chœur. J’en déduis que ce sont les départs en week-end… Que nenni, la rue perpendiculaire est presque vide mais pourtant une voiture est à l’origine de ce grand ralentissement. Un bus essaye de la dépasser mais en vain. Les automobilistes d’en face sont empressés, le conducteur du bus perd espoir et klaxonne à son tour.
Je regarde la voiture en question… grise, moche, banale. Pas de quoi s’arrêter pour l’admirer.
Je repense à ces moments où mon bus mettait 35 minutes pour faire un trajet qui habituellement ne dure que 7 minutes… Tout ça à cause d’une voiture garée en double file, d’une livraison interminable dans une rue à sens unique ou JeanJean qui va acheter son magazine et son pain ! Encore une belle preuve d’irrespect et d’incivilité.
Lorsque je m’approche du véhicule, je découvre un charmant petit message apposé derrière le pare-brise :
L’équipe de Valérie Pécresse a de quoi s’inquiéter… Outre les passe-droits, contraventions qui sautent et autres traitements privilégiés, ce dernier est d’un pathétique éblouissant.
Certes ces “agents sécurité” sont habilités à faire n’importe quoi mais ces derniers prient Monsieur l’agent pour ne pas se faire “verbalisé”.
Soit. A défaut de respecter le code de la route, respectez l’orthographe ou bien changez de ministère. Inutile de demander aux collègues de l’Éducation nationale, Luc Chatel y est déjà connu pour ses lacunes en orthographe…
Enfin, je pencherais volontiers sur la thèse d’une blague assez douteuse. Le papier ayant pour entête : “Ministère répresssion patronale enseignement supérieur recherche” .
Message sérieux ou attaque douteuse à l’encontre du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ?
Je vous laisse méditer sur cette dernière phrase :
“Alors, oui, il est temps de refonder l’école sur le savoir, l’apprentissage des fondamentaux, et j’ajouterai, la rigueur“. Gilles de Robien, ministre de l’Éducation nationale, 2005