Jusqu’à la fin des années 60, une grande Ferrari sportive, c’est un coupé dessiné chez Pininfarina (normal !), un long capot avec un moteur V12 dessous et un de ces plus beaux représentants de cette époque reste la Ferrari Daytona. Mais les années 60 ont vu la naissance d’un trublion qui sème un peu la zizanie sur le marché et bouscule les marques établies que sont Ferrari et Maserati, je veux parler de Lamborghini.
En effet, le constructeur de Sant’Agata Bolognèse a lancé dans le courant de l’année 66 une certaine Miura à moteur V12 placé à l’arrière qui bouscule les références et les performances du marché des grandes sportives de l’époque. Mais chez Ferrari à la fin des années 60 et au début des années 70, on songe à donner une descendance à la Daytona. Ainsi malgré l’entêtement du Commendatore et sa detestation des Lambos, en 1971 au salon de Turin toujours avec Pininfarina, nait la belle 365 GT4/BB (BB pour Berlinetta Boxer) qui est propulsée par une merveille mécanique, un 12 cylindres à plat (en fait un V12 ouvert à 180°) qui n’est pas un moteur Boxer. Au départ la voiture nait avec un 4.4 L fort de 380 ch qui assure de belles performances à cette Ferrari qui doit éradiquer les Miura. En 1976, la 365 GT4/BB (reconnaissable notamment à ses 6 feux arrière) cède la place à la 512 BB qui est une évolution mécanique et esthétique la la 365 GT4/BB. Elle reçoit un nouveau bloc qui cube alors 4.942 cm3 mais qui perd 20 ch pour ne développer plus que 360 ch.
L’évolution mécanique est en fait lié à la décision de Ferrari d’exporter sa voiture à court ou moyen terme vers les USA. 1981 verra la naissance de la belle italienne qui nous intéresse ce jour, la 512i BB qui voit sont H12 adopter l’injection mécanique Bosch K-Jetronic qui permet à l’auto d’être en conformité avec les normes américaines qui une fois de plus font descendre la puissance du moteur à 340 ch. Heureusement en jouant sur le couple moteur, les rapports de pont et de boite de vitesse, le constructeur de Maranello parvient toujours à maintenir un haut niveau de performances qui permet à la 512i BB de frôler les 305 km/h en d’abattre le 0 à 100 km/h en moins de 5.4 secondes tout en profitant du clac clac métallique du levier de vitesse lorsqu’il se déplace dans la fameuse grille.
Pour aller à la rencontre d’un propriétaire passionné et amoureux de sa Ferrari qui dort dans son salon, je vous propose de découvrir la vidéo ci dessous.
Via Petrolicious, Youtube.
Crédits photos : DK Engineering.