Le Brésil devient petit à petit un des acteurs incontournables du monde économique, industiel et financier aussi il est normal qu’en plus des grands constructeurs officiant en terre brésilienne, il est presque normal que des industriels du pays se lance dans le développement et la possible construction d’une supercar. C’est ainsi que Fharys Rossin ( ancien ingénieur concepteur de GM ) et Natalino Bertin Jr ( groupe Bertin : specialiste brésilien de l’agro-industrie avec 30.000 salariés, 28 usines et plus de 30 ans d’existence pour cette holding entièrement à capitaux brésiliens ) se sont rencontrés et associés pour développer une supercar brésilienne à moteur V10, la Rossin-Bertin Vorax.
Cette supercar a été dévoilée ce jour Sao Paulo Auto Show. Cette voiture repose sur un chassis en aluminium et est habillée d’une carrosserie entièrement en fibre de carbone. Cette supercar longue de 4.72 m est propulsée par un moteur V10 5.0 L qui n’est autre que le moteur BMW S85B50 des M5 et M6. Mais comme les 507 chevaux ne suffisaient pas, Rossin-Bertin a fait évoluer le V10 de 507 à 570 chevaux. Ce moteur est ici associé à une BVRS7 pour plus rapidité dans le passage des vitesses. Une version à compresseur de 700 à750 ch est aussi prévue pour ceux qui ne pourraient pas se satisfaire des 570 chevaux.
Cette supercar à moteur central avant est annoncée pour un poids très raisonnable de 1.300 kg, ce qui permet à cette Vorax d’avancer un rapport poids/puissance de 2.28 kg/ch autorisant une Vmax de 330 km/h et un 0 à 100 km/h en seulement 3.8 secondes. Les premières livraisons sont attendues pour le second semestre 2012 et la voiture sera disponible aussi bien en coupé qu’en cabriolet pour un prix de départ tout de même fixé aux environ de 305.000€, ce qui n’est tout de même pas rien. La production annuelle est estimée à 50/60 voitures et la production totale devrait être aux environs de 300 autos. Néanmoins cette auto montre que les nouveaux produits sportifs existent ou vont exister dans les années qui viennent montrant ainsi que l’ouverture des marchés permet une certaine diversification de l’offre ( ex : Mastretta au Mexique ou Perana en Afrique du Sud ). Reste à faire suivre le SAV et donc l’image, ce qui est presque plus compliqué que de construire une voiture !
Via NovidadesAutomotivas.