On commence donc avec mon coup de cœur de cette 88ème édition. Pourtant ce n’est pas du tout une nouveauté, il s’agit en effet d’une Koenigsegg CCX présentée il y a déjà 12 ans. Rassurez-vous, le petit artisan exposait également son dernier modèle, la Regera, en deux configurations.
Et comme en 2017, le triangle d’or est à nouveau réuni. En se retournant, on découvre ainsi devant nos yeux les stands Bugatti et Pagani.
Bugatti a surpris tout le monde en proposant déjà une évolution de l’incroyable Chiron : la Sport. Pas de chevaux en plus, 1500 ch c’est déjà bien suffisant, mais quelques éléments sont retravaillés pour gagner en agilité. Ainsi, la Chiron perd 18 kg, inaugure de nouvelles jantes plus fines et un échappement à 4 sorties, tout comme son châssis qui est rigidifié. Avec tout ça, elle devient plus dynamique et gagne 5 secondes au tour sur le circuit de test de Nardò (et gagne aussi 265 000 € sur la facture).
Quant à Horacio, le nom du créateur de Pagani, il a fait le voyage avec une Huayra Roadster présentée ici même l’an dernier et destinée à un client, accompagnée d’une surprenante Zonda HP Barchetta aperçue à Pebble Beach l’été passé. Un coup de foudre de mon côté pour cette dernière même si je regrette énormément ces appendices masquant partiellement les roues arrière…
On continue un peu plus loin avec W Motors devenu célèbre grâce à une scène du film Fast & Furious avec la Lykan Supersport. Cette année le GIMS nous permettait de découvrir enfin sur le sol européen le constructeur basé à Dubaï venu avec son dernier modèle : la Fenyr SuperSport. C’est la supercar de tous les superlatifs : 900 ch, or et diamant à l’extérieur, hologramme pour l’instrumentation, plus de 2,5 millions d’euros,…
Les danois de Zenvo que j’avais découvert l’an dernier pour la première fois continuaient de faire sensation en présentant la version civilisée de la TSR, la TSR-S, S pour street tout simplement. Elle inaugure un inédit aileron qui suit (de façon très flagrante) les mouvements du volant et du freinage. Je vous invite à trouver une vidéo sur youtube, c’est assez spectaculaire et déroutant !
Si avec ça, on n’en a toujours pas assez, il était impératif de faire un tour chez Ruf venu à nouveau avec un CTR3 Clubsport ou encore Touring Superleggera présent avec une sublime Disco Volante (n°3 sur 7 exemplaires).
La Veyron en carbone forgé de chez Mansory vaut également le détour, à défaut d’être jolie…
Tout comme l’Aventador de Liberty Walk littéralement posée au sol.
Quant à l’Italdesign Zerouno, la version cheveux au vent est maintenant disponible. Toujours sur base de R8/Huracán.
Sinon, on n’oublie quand même pas les constructeurs un peu plus « généralistes ». J’insiste bien sur les guillemets. Il y avait là une franche bataille aux sommets, chacun d’eux ont sorti leurs armes. On pouvait alors observer sur les stands en avant-première les Ferrari 488 Pista, McLaren Senna, Lamborghini Huracán Performante Spyder ou encore la Porsche 911 GT3 RS mkII. Il y en avait pour tous les goûts !
Je conclu par un autre coup de cœur, qui n’est pas à proprement parler une supercar. Une Maserati MC12 se cache pourtant derrière ce concept car de 2005 : la Birdcage. Il s’agit de l’un de mes concept cars préférés de ces dernières années, mais il m’avait toujours échappé et je fus ravi de le retrouver exposé ici.
Si tout ça vous a décidé en catastrophe à ne pas louper ce Salon de Genève 2018, pas de panique ! Vous avez encore jusqu’à ce dimanche 19 h pour vous y rendre.
Crédit photos : Thomas D. (Fast Auto), Zenvo, Porsche