Déjà trois décennies que la Seat Ibiza nous accompagne en Europe sur le marché des citadines !
Lorsqu’elle nait en 1984, la Seat Ibiza apporte un vent de fraicheur sur le segment B grâce notamment à un design réussi, simple, sobre et efficace que l’on doit à Giugiaro. Mais ce n’est pas tout puisque l’Ibiza 1984 n’est plus vraiment une Fiat rebadgée mais une vraie nouveauté qui vise la clientèle qui vibre à l’époque pour la nouvelle 205, la Uno ou la Fourmi de Volkswagen. L’Ibiza est aussi une vraie voiture européenne puisque développée et produite en Espagne à Martorell, dessinée par un italien et motorisée par un allemand car avec l’Ibiza Mk1 arrivent les moteurs 1.2 L et 1.5 L System Porsche.
Si la citadine espagnole plait, il en sera un peu différemment pour sa fiabilité, son comportement routier (avec un train avant à déport quasi positif !), son volant presqu’à plat, sa boite de vitesse peu agréable ou sa finition légère. Pourtant la voiture se vend et au fil des ans la gamme se développe aussi bien vers le bas avec les versions L ou 1.7 L D (à la direction aussi lourde que celle d’un camion) que vers le haut avec la fameuse SXI qui avait un ramage moins aguicheur que son plumage.
Les années passent, la voiture évolue et les générations se suivent jusqu’à l’actuel modèle né en 2008 et remanié en 2012 qui est une offre à ne pas négliger quand on cherche une citadine. Trois portes, cinq portes, break (ST), la gamme s’est développée durant les décennies pour proposer une offre alternative crédible aux sérieuses allemandes, classiques françaises ou plus singulières japonaises ou sud coréennes.
L’Ibiza est une auto que l’on adore parfois, que l’on apprécie moins à d’autres moments mais qui n’a pas laissé indifférents cinq millions d’acheteurs (~167.000 unités vendues/an). Le problème de l’Ibiza, si cela en est un, c’est peut être une image un peu confuse qui va de la voiture à “papy” pour les anciennes générations dieselisées en finition GL ou CLX à la voiture de “kéké” pour les versions sportives ou surtout diesel avec look sport. N’oublions pas que la Leon souffre de maux assez similaires même si cela évolue désormais dans le bon sens… Mais il faut reconnaitre que ces deux modèles de la firme ont bien souvent été massacrés en deuxième ou troisième main par des apprentis tuners aux goûts parfois limites.
Aussi en cette veille de salon de l’auto, on fait la fête du coté de Barcelone puisque les responsables de Seat ont organisé une petite fiesta pour marquer le coup et commémorer dignement la sortie de la chaine d’assemblage N°1 de la cinq millionième Seat Ibiza fabriquée à Martorell.
Ainsi le président du Comité exécutif de SEAT Jürgen Stackmann, le vice-président responsable de la production, le Dr. Andreas Tostmann, le directeur de l’usine de Martorell Stefan Loth, Mercedes Álvarez, responsable de la gamme Ibiza et Matías Carnero étaient réunis autour de l’icône de Seat pour célébrer l’évènement.
Le constructeur ibérique profite de l’occasion pour nous apprendre que 70 % des modèles produits ont été vendus en dehors d’Espagne. Cela représente quelques 3.5 millions d’unités qui se sont éparpillées sur 75 marchés. L’Ibiza est produite actuellement au rythme de 700 exemplaires/jour grâce au travail des salariés espagnols accompagnés par 700 robots.
Seat nous rappelle aussi qu’en dehors de son territoire natal, l’Ibiza se vend en nombre en France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Portugal et Mexique. Elle est la voiture espagnole la plus vendue en dehors de son pays.
L’Ibiza telle que nous la connaissons aujourd’hui a encore deux années devant elle puisque Seat travaille sur le développement de sa remplaçante qui est attendue pour le courant de l’année 2016.
Pour retrouver les Ibiza en vidéo, c’est par là :
Trois anciennes publicités :
Cette vidéo venue d’Italie permet d’apprécier quelques évolutions du modèle en 30 ans.
Via Seat, Youtube.