Alors que nous savons tous depuis de longs déjà que Fiat quittera en 2017 le partenariat avec PSA pour la production des véhicules utilitaires légers et depuis l’annonce de cette séparation économico-industrielle, PSA est à la recherche d’un partenaire fiable et solide pour pérenniser l’avenir du site nordiste de Sevelnord.
Depuis la fin de l’hiver dernier, monte une rumeur qui veut que ce partenaire porte le nom d’un puissant groupe automobile japonais déjà partenaire de PSA. Non il ne s’agit pas de Mitsubishi mais bel et bien de Toyota qui est associé avec Peugeot et Citroën dans l’aventure des triplettes de TPCA. Didier Leroy le patron de Toyota Europe a, pour la seconde fois, réaffirmé qu’il était hors de question que Toyota rachète le site de Sevelnord ou même entre seulement dans son capital. D’accord , les choses semblent ferme et quasi définitives pour le constructeur japonais, néanmoins Toyota veut sa part du gâteau du marché européen en distribuant des VUL sous son nom. Hélas la situation économique actuelle et une monnaie japonaise forte ne favorisent pas l’exportation notamment vers l’Union Européenne. Aussi forts de ce constats, certains chez PSA mais aussi peut être chez Toyota ont eu à l’esprit l’envie de proposer aux dirigeants de Toy’ de simplement s’associer avec PSA pour la fourniture de VUL. Il apparait donc que Toyota pourrait acheter à PSA des utilitaires qui seraient simplement rebadgés au logo mais aussi avec des noms nés chez Toyota. Pour le reste, on aura probablement un Expert devenu Lite Ace et un Boxer devenu Hi Ace… pas difficiles à produire, vite rentables et probablement vendables en nombre suffisant pour assurer une présence sur le segment à Toyota. Ainsi Toyota n’aurait pas d’implication dans Sevelnord tout en permettant au site industriel de survivre aux restructuration en cours chez PSA. Une affaire à suivre tout au long des prochains mois.
Via LaTribune, AP, LVDN.