Essai classe A : Triple A pour Mercedes Benz ?

Présentée en grande pompe à l’occasion du salon de Genève 2012 la nouvelle compacte de Stuttgart se frotte depuis quelques jours à la presse internationale en Slovénie. L’équipe du blogautomobile, conviée à l’événement, s’est rendue sur place pour essayer cette nouveauté premium dans laquelle le constructeur allemand dit avoir placé tout son savoir faire, on ne demande qu’à vérifier.

Style extérieur

La philosophie maison de la classe A change radicalement chez Mercedes avec cette nouvelle génération. Au revoir le principe de petit monospace un peu haut des deux précédents opus, et place à une berline bicorps plus « classique » de 1m43 de hauteur, soit 16 centimètres de moins que sa devancière, qui gagne par contre 41 centimètres en longueur, atteignant ainsi 4m29 soit une taille moyenne dans la catégorie des compactes.

La classe A n’est donc plus une citadine mais bien une berline compacte, classique dans ses proportions mais heureusement pas dans son style. Directement issue du concept Classe A présenté à Francfort en 2011 elle en reprend de très nombreux traits et détails tout en apportant quelques modifications.

 

L’avant est ainsi avantageusement simplifié, au niveau des optiques ou du bas de caisse en particulier, le capot est aplani et les courbes cèdent le pas à des lignes plus tendues. Elément fort du concept la large calandre dans laquelle trône une  gigantesque étoile est conservée mais il faudra passer par la case A250 Pack Sport AMG et ses 45 200 € pour retrouver avec bonheur la magnifique finition diamantée de la grille. Sur le reste de la gamme on se contentera (sans trop de mal heureusement) de deux baguettes horizontales chromées. De profil la classe A de série reprend les plis de carrosserie caractéristiques du concept et déjà vu sur la classe B mais elle gagne deux portes arrières ce qui modifie assez largement son aspect, néanmoins la découpe des vitres reste très dynamique et très typée Mercedes. Enfin à l’arrière le changement majeur par rapport au concept est celui des feux qui sont désormais plus imposants, plus hauts et moins effilés, l’ensemble fait plus massif et solide mais à mon sens également moins élégant. On se consolera  toutefois en constatant qu’ils sont intégralement à LED et qu’ils offrent ainsi une belle signature visuelle la nuit tombée.


 

Du véhicule se dégage donc une réelle prestance qui le positionne visiblement sur un segment haut de gamme mais surtout une vraie sportivité en particulier lorsqu’il est équipé du Pack AMG incluant des bas de caisse et des boucliers avant et arrière spécifiques ainsi que la double sortie d’échappement ovale. On notera également sur notre modèle d’essai la couleur spécifique gris montagne Magno, une peinture métallisée avec une surface d’aspect soyeux mat en option à… 2200 € (disponible début 2013) ainsi que les jantes de 18 pouces bicolores de série sur le quatrième niveau de finition. Onze couleurs sont au catalogue (dont 4 gris et 2 noirs) et toutes les classes A seront équipées de jantes alliages de 16 à 18 pouces selon les finitions.


  

Style intérieur

Là encore il semble qu’un maître mot ait dominé à la conception de l’intérieur de cette Mercedes : la sportivité. On la retrouve ainsi au travers des aérateurs ronds en (vrai) métal comme dans une SLS, de quoi flatter le conducteur qui pourra même se vanter d’en avoir un de plus que dans la fabuleuse GT, au travers du très beau volant à méplat dont la préhension est un régal avec sa jante large, au travers des sièges intégraux sport (en série dès le deuxième niveau de finition) à la fois élégants, confortables et efficaces en maintien, au travers des magnifiques compteurs à fond gris et damier noir qui en plus d’être beaux sont parfaitement lisibles (à partir du troisième niveau de finition) et enfin au travers d’une foultitude de petits détails soignés, en vrac : le pédalier en alu, les touches de métal sur les contre portes ou autour de la console centrale, les surpiqûres contrastées sur le cuir ou la planche de bord, l’insert façon carbone (en vrai plastique) sur le bandeau central ou encore les ceintures de sécurité rouges sur A250 Sport AMG… Tout cela peut être configuré à l’envi car Mercedes a souhaité offrir des possibilités de personnalisation de l’auto les plus poussées possibles, ainsi de nombreuses matières et couleurs sont disponibles pour les sièges ou les inserts, le plus souvent sous la forme de packs.

 

Mais, en plus de la sportivité, Mercedes a aussi souhaité ajouter une touche de high-tech dans son habitacle. Visuellement elle se concentre en un point, immanquable, l’écran multifonction (de 15 à 18 cm selon les versions) qui trône au sommet de la console centrale. Son intégration (ou pas) n’est pas forcément du goût de tout le monde mais le design de cet écran a clairement été réalisé pour évoquer une certaine tablette flanquée d’un fruit à pépins… et ce n’est absolument pas fortuit, bien au contraire. En effet si cet écran permet d’afficher classiquement toutes les informations relatives à la radio, au GPS, à la caméra de recul ou encore à la maintenance du véhicule, il peut aussi se transformer en une interface de votre téléphone pour peu que ce dernier possède lui aussi une petite pomme sur son dos. Mercedes a travaillé en partenariat avec Apple et propose dans toutes les classes A le « Drive Kit Plus » pour IPhone qui permet de commander les applications et le contenu de votre téléphone via le système média de la voiture. Désormais à vous l’accès aux réseaux sociaux dans votre véhicule : « je suis dans ma voiture », « j’aime » et d’ici quelques mois vous pourrez même interroger Siri au volant : « dis moi s’il va pleuvoir », « mettez vos essuie-glaces en marche ». C’est beau la technologie…

Quoiqu’il en soit entre la sportivité et le high tech cet intérieur dont le style est assez masculin peut se prévaloir d’une qualité perçue à la hauteur de l’image Mercedes. Difficile de trouver à redire sur ce point, les matériaux sont de grande qualité et comme il y a fort peu de plastiques durs il sera donc possible de caresser sa planche de bord en toute sérénité pendant la conduite, les assemblages sont précis et l’ensemble est très valorisant, nous sommes bien dans un univers premium.

 

La vie à bord

 

Pas très difficile de se sentir à son aise dans cette Classe A, il ne s’agit pas d’un monospace mais la place est tout à fait décente, à l’avant comme à l’arrière. Toutefois à l’arrière le dessin de la banquette qui reprend le principe des sièges sport ne garantira pas un confort à toute épreuve pour le passager du milieu qui devra en plus composer avec un tunnel central assez volumineux, il pourra tout de même se rafraichir grâce aux buses d’aération. Les passagers arrière auront également à composer avec les sièges sport à l’appuie-tête intégré qui ne leur donnera que peu de visibilité vers l’avant. Mais après tout la cible du véhicule ce ne sont pas les familles nombreuses, ni même les familles d’ailleurs, il y a la classe B pour cela ou la classe R si vous êtes d’un style baroque plein aux as… Non la cible de la classe A est un « homme de 45 ans avec de bons revenus qui aime se démarquer », ce qui fait doucement sourire quand on sait que le véhicule a aussi pour objectif de rajeunir la clientèle de la marque… donc revenons à notre égoïste conducteur qui s’installe au volant de cette voiture…

L’ergonomie ne semble pas souffrir de gros défauts, les instruments sont positionnés de manière logique, ils sont très lisibles et tout juste pourra t’on chipoter sur les commandes de climatisation un peu basses ou les réglages électriques des sièges situés sur la contre porte et non comme souvent sur la partie basse du siège (endroit où vous retrouverez cependant les réglages des lombaires) mais ce n’est qu’une habitude qui se prend vite et c’est un positionnement logique chez les habitués de l’étoile.

Pas de levier de vitesse sur la console avec les versions à boite automatique mais un comodo à l’ancienne (ou à l’américaine, c’est selon) implanté derrière le volant à droite. Là aussi on s’y fait très bien et cela permet même de libérer un petit espace de rangement au milieu des sièges. Ces espaces sont d’ailleurs plutôt nombreux et même si aucun n’est vraiment volumineux on en trouve un peu partout : vide-poches dans les portières, aumônières au dos des sièges, petit filet de maintien côté passager, boite à gant satisfaisante ou encore range lunettes dans le plafonnier. Le coffre quant à lui est plutôt modeste avec ses 341 litres (à comparer aux 365 litres d’une Audi A3 et aux 360 litres d’une BMW série 1).

 

La ceinture de caisse remontant assez haut les fenêtres sont relativement étroites mais on ne se sent pas spécialement enfermé et la visibilité reste correcte, quoiqu’assez réduite à l’arrière. De toute façon l’électronique embarquée (et ce n’est pas un vain mot) est là pour vous prêter main forte puisque la classe A dispose selon les finitions et vos envies (ou votre portefeuille) d’un éventail d’équipements d’assistance à la conduite et de sécurité active quasiment exhaustif. Régulateur/limiteur de vitesse avec système Distronic Plus (elle conduit à votre place sur l’autoroute, ça fait peur…), frein de parking électrique, ABS, ESP, ASR, 7 airbags, détecteurs d’angle mort, avertisseur de franchissement de ligne, surveillance d’attention du conducteur et surtout CPA (Collision Prevention Assist, de série sur tous les modèles) dont nous avons pu tester l’efficacité sur piste et qui donne au conducteur le maximum de moyens possibles pour éviter une collision… et j’en oublie sûrement.

 

La conduite

 

Bon c’est bien joli de regarder et de tripoter la voiture dans tous les sens mais on est quand même là pour la conduire aussi et à la vue de la fiche technique du véhicule on se dit que ce n’est probablement pas le pire moment du séjour à passer. La gamme s’articule autour de 6 motorisations, alors allons-y pour quelques chiffres :

Trois versions essences : A180 1.6 l. de 122 ch. Et 200 Nm, A200 1.6 l. de 156 ch. et 250 Nm et A250 2 l. de 211 ch. et 350 Nm (ce dernier est le seul moteur malusé en France, + 200€ et n’est disponible qu’en boite automatique).

Trois versions diesels qui constitueront l’essentiel des ventes en France : A180 CDI de 109 ch. et 260 Nm (il s’agit du 1.5 dCi de chez Renault qui atterrit sous le capot de la classe A en vertu des accords passés entre les deux groupes et dont on nous précise qu’il a été retravaillé par Mercedes-Benz pour recevoir le système Stop&Start et réduire bruits et vibrations, mais il n’était pas disponible pour ces essais, il affiche un rejet de CO2 de 98 g. et il bénéficie d’une prime éco de 100 €), A200 CDI 1.8 l. de 136 ch. et 300 Nm et A220 CDI 2.2 l. de 170 ch. et 350 Nm (disponible au mois de décembre 2012). A noter que toutes les motorisations sont équipées du système Stop&Start.

Cette gamme devrait logiquement s’étendre progressivement, notamment vers le haut, et quel haut puisque une version A45 AMG est annoncée pour le premier quart de 2013. Les responsables de Mercedes semblent déjà fiers de leur futur joujou politiquement incorrect mais continuent à préserver le mystère autour de la puissance du 4 cylindres qu’ils placeront sous le capot. En conférence de presse on s’est contenté de nous préciser qu’il s’agira d’un record de rendement au litre et que « les 100 kw (= 134 ch.) au litre seront très largement dépassés », les chiffres qui circulent parlent de 185 ch. au litre, cette A45 devrait donc voir sa puissance osciller entre 350 et 390 ch., ça va faire mal…

Pour notre essai nous avons pu successivement conduire une A250, une A250 Sport et une A220 CDI, toutes en pack AMG et chaussées de jantes de 18 pouces et un sentiment général ressort immédiatement : la voiture n’est pas sportive qu’en apparence !

Avec ses 211 ch. et ses 350 Nm le bloc essence le plus puissant pour le moment permet à la classe A de démontrer ses capacités sur route. Très silencieux, voire pratiquement inaudible à bas régime, il chante bien volontiers avec une sonorité très sympathique au delà de 4000 tour/minutes. Il apprécie les hauts régimes mais se montre également fort disponible en dessous de 3000 tours. Il faut dire qu’il est accouplé à une boite automatique à 7 rapports et à double embrayage qui répond au petit nom si romantique de 7G-DCT et qui se montre à la fois réactive, souple et plutôt bien étagée. On peut la laisser gérer le passage des vitesses comme une grande en mode Eco, dans ce cas elle ne pousse pas trop les régimes, se montre très douce et donc parfaite pour une utilisation quotidienne, mais on peut également prendre à tout moment le contrôle de la boite en position manuelle grâce aux palettes situées sur le volant et on peut enfin se positionner sur le mode sport qui assure un kick down bien plus rapide et permet de repousser le rupteur jusqu’à la zone rouge située à 6300 tours. On atteint du coup très rapidement des vitesses peu avouables (le 0 à 100 est annoncé à 6,6 s. et la vitesse maxi est donnée pour 240).

 

Le châssis suit sans difficulté les velléités sportives de la bête et la transmission (cette Mercedes est une traction) passe correctement la puissance au sol même si sur certaines petites routes mal carrossées de Slovénie cela peut s’avérer parfois délicat. La direction est très souple à faible vitesse et se raffermi quand on augmente la cadence, elle est à la fois précise et directe. L’amortissement quant à lui est typé germanique, c’est-à-dire ferme, et nous étions chaussés de jantes de 18 pouces mais pour autant on peut considérer que la voiture reste d’un confort tout à fait acceptable et malgré un parcours sinueux, avec des sections en mauvais état et à une allure moyenne assez vive nous n’avons aucunement été courbaturés après plusieurs centaines de kilomètres.

    

Mais cette sportivité prend un peu plus d’ampleur encore lorsque le bloc essence est associé à la finition sport. Sur cette version signée AMG sur laquelle on retrouve quelques détails de style supplémentaires comme la grille de calandre diamantée, des modifications techniques ont été apportées. Les trains de roulement ont été modifiés et abaissés, la boite automatique est dotée de réglages sport spécifiques, la cartographie moteur a été revue pour offrir une réponse plus immédiate et la sonorité des échappements a été retravaillée pour lui donner plus de caractère. Le résultat est assez flagrant, le châssis est encore plus pointu et le train avant s’inscrit plus facilement encore dans les virages, ce que nous avons pu vérifier en poussant le véhicule vers ses limites (bien difficiles à atteindre) sur un circuit improvisé par Mercedes sur un aérodrome. Déjà très joueuse la classe A se transforme en véritable petite bombe et une fois l’ESP déconnecté elle se prête vraiment à une conduite radicale sans rechigner et sans inquiétude particulière… à l’exception peut-être des pneus avant gauche mis à rude épreuve par les participants de ce gros manège à sourire…

  

Le 220 CDI affiche quant à lui 170 ch. et 350 Nm, lui aussi très discret et sans vibrations notables il se montre particulièrement à l’aise dans les reprises et affiche des performances que l’on peut aisément qualifier de sportives. Lui aussi couplé à la boite automatique il offre l’avantage d’offrir un peu plus de frein moteur, logique pour un mazout, et une plage d’utilisation très large.

En ce qui concerne les consommations les chiffres annoncés par Mercedes sont en tout point excellents mais ce ne sont comme toujours que des chiffres très théoriques réalisés dans des conditions optimales improbables au quotidien. Mercedes met en avant son travail sur l’aérodynamisme (Cx de 0,27 présenté comme un record pour la catégorie) mais aussi sur sa boite automatique et sur son système CAMTRONIC pour les moteurs essence, autant d’éléments sensés réduire significativement les consommations.

La A250 est ainsi donnée pour une consommation mixte de 6,1 l./100 km ce qui est très raisonnable compte tenu de la puissance et du poids de l’engin (1445 kg quand même). Pour notre essai nous avons très largement dépassé ce chiffre mais il faut bien reconnaitre qu’il ne s’agissait pas non plus d’un cycle de roulage très représentatif. En étant plus sobre, mais sans pour autant se chausser avec des ballerines il est sans doute assez aisé de considérer les 7 litres comme une bonne moyenne sur route ce qui compte tenu de la puissance est très honorable. Sur le moteur diesel on descend naturellement plus bas et le rapport consommation/puissance/plaisir de conduite est tout à fait satisfaisant. Enfin précisons en ce qui concerne les émissions de C02 qu’elless s’étalent entre 98 et 143 g. et que les modèles répondent tous aux normes Euro VI qui entreront en vigueur en 2015.

Conclusion

 

Au moment du verdict final sur cette classe A il n’est pas possible d’écarter le chapitre qui pourra fâcher, celui du tarif. Une étoile allemande ça se paye et plutôt au prix fort puisque le ticket d’entrée de cette classe A se situe à 24 900 € pour une A 180 Intuition. A ce prix l’équipement n’est absolument pas indigent mais une compacte de généraliste type Mégane, 308 ou Astra vous en offrira bien entendu un peu plus en terme d’équipement. Il faut donc replacer la classe A sur son terrain, celui des marques premiums et les choses sont alors beaucoup plus nuancées puisque l’entrée de gamme se situe à 24 450 € chez BMW et à… 27 000 € chez Audi. Bien entendu il vous faudra aussi résister à la longue liste d’options et de personnalisations possibles sur cette Mercedes qui peut faire s’envoler l’addition à des altitudes où vous risquez fort de manquer d’oxygène. Mais une chose est certaine, cette nouvelle Classe A est bien née, c’est une vraie Mercedes dotée d’équipement high tech et d’une présentation soignée, d’un excellent niveau de performance et de consommation et d’un look sportif très aguicheur. Le match des compactes allemandes huppées s’annonce saignant…

 

 

Galerie photo :

   

 

Rédactionnel et essai : Eddy P

Photographies : Adrien S – ( http://www.flickr.com/photos/asdesign46/7491043948 )

Un grand Merci a Mercedes-Benz ainsi que son équipe française, Sébastien, Gautier pour l’organisation, leur acceuil et leur bonne humeur ! Ce fut un très agréable moment !

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