Comme je vous le disais depuis des mois, De Tomaso n’était qu’une vaste histoire sans tenants, ni aboutissants (pour ne pas dire une fumisterie !) et la preuve vient d’en être donnée avec la vente de ce qui peut être vendu, c’est à dire les droits du nom et de la Deauville qui pourrait revivre en Chine.
C’est le groupe chinois NAC, filiale de SAIC (propriétaire de MG) qui vient de faire l’acquisition des fameux droits pour un montant compris entre 12 et 16 millions d’euros. Les chinois envisagent de faire revivre le nom De Tomaso et de relancer la production (Italie ? Chine ?) du peu réussi SUV Deauville mais il subsiste un gros problème avec la plateforme de l’auto car elle provient de… GM car c’est normalement le Cadillac SRX qui a fourni les dessous du SUV Deauville.
Gianluca Rossignolo ne peut plus rien faire puisqu’il est désormais poursuivi par la justice italienne et les créanciers qui sont bien décidés à ne pas lâcher l’homme d’affaire italien (et ses fils) dans les prochains mois et années. Mais l’italien, sans qu’on ne sache comment a dit qu’il reviendra à la production automobile dans le courant 2012 tout en reprenant les 900 salariés (ex Pininfarina) et avec qui il dit vouloir se mettre en règle financièrement. On peut vraiment en douter et voir cette déclaration comme une nouvelle pirouette dans une fuite en avant lancée depuis plus de 2 ans.
Les De Tomaso qui ont été produites :
La De Tomaso la plus produite, l’Innoncenti De Tomaso d’abord à moteur Mini Cooper , puis avec L3 Turbo Daihatsu :
De Tomaso est bel et bien mort et entrera dans l’histoire automobile comme d’autres marques qui ne passeront pas 2011. On gardera toutefois à l’esprit les Pantera, Vallelunga, Deauville (la version originale) ou Longchamp et à la limite Guara mais on oubliera la suite…
Via La Stampa.