C4 Cactus : l’ADN Citroën existe encore.

Les essais blogautomobile sont toujours passionnants mais certains le sont encore plus que d’autres. Fan de la première heure du concept Cactus de 2007, j’étais particulièrement excité en recevant l’invitation de Citroën à découvrir la C4 Cactus à Amsterdam. L’occasion rêvée de confronter cette nouveauté à ses prétentions d’auto essentielle et indispensable aux besoins automobiles actuels. Cette semaine, blogautomobile s’est offert une virée en C4 Cactus, à la recherche des réponses qu’on se pose tous sur cette nouvelle Citroën.

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Citroën vient de fêter son cinquante millionième véhicule vendu dans le monde ( label DS compris) : c’est le moment idéal pour commercialiser un véhicule porteur de l’ADN anticonformiste cher à la marque. Son nom est évidemment dérivé du concept de 2007 : le cactus est une plante qui se protège par ses épines comme cette auto se défend des agressions extérieures avec ses airbump. Cette plante a également la faculté de s’épanouir avec un apport d’eau très faible, tout comme cette auto qui a besoin de peu d’énergie pour fonctionner. Amoureux des petites voitures populaires et toujours ému par le côté iconoclaste propre à toute Citroën, je sais que je vais me régaler en découvrant cette voiture que je guette et attends depuis de longs mois. A l’arrivée à Amsterdam, le choc ! La vue sur le parking pique les yeux : c’est un massif bigarré de Cactus multicolores qui attend un essaim de blogueurs européens curieux de s’y frotter. Du jaune, du rouge, du noir, du gris et du blanc, certes l’éventail des couleurs est loin d’être infini, mais les combinaisons de couleurs entre la carrosserie et les accessoires sont si variées qu’au final le bouquet de Cactus qui se dévoile sous nos yeux attise immédiatement désir et sympathie. Le premier contact visuel est franchement réussi. Il y a longtemps qu’une Citroën n’avait pas créé autant d’intérêt et de surprise autour de son style. La dernière fut sans doute la C3 Pluriel en 2003. La C4 Cactus ne ressemble à rien d’autre, et rien que pour ça, c’est déjà une vraie Citroën, celles qu’on adore ou qu’on déteste, celles qui deviennent des icônes tant par leurs forces ( immenses) que leurs faiblesses ( pardonnables). Les fans du premier concept de 2007 devront néanmoins faire le deuil de l’esprit révolutionnaire du « vrai » Cactus pour apprécier la version de série 2014. Entre temps le cahier des charges de l’époque a copieusement nourri les poubelles du service marketing de Citroën qui n’en a recyclé que le nom. Les grandes caractéristiques du projet initial ont été éduulcorées, exit par exemple la réduction drastique du nombre de pièces de carrosserie .

Le véhicule est très compact, ni court , ni long, ni haut, ni bas, bref un mix étrange et inédit entre un SUV à la  garde au sol élevée et une citadine fière de son petit gabarit. Ce manque d’appartenance claire et évidente à une catégorie automobile bien définie pourrait passer pour une faiblesse, mais, dans le cas présent, il constitue une force. Avec quoi comparer cette nouvelle Citroën ? Il n’est effectivement pas évident de lui trouver des concurrentes directes tant son positionnement prix/gabarit/prestations est en rupture avec certains codes bien figés chez d’autres constructeurs. La C4 Cactus veut être un manifeste du nouveau positionnement de la marque et le service marketing qui a défini la voiture lui a donné des armes bien solides pour le faire savoir. Fait nouveau en automobile, toutes ses innovations ont été développées au service de la simplicité.

 

Tout d’abord sa ligne !

La C4Cactus c’est avant tout un choc visuel qui ne laisse personne indifférent. Il y a clairement les pour et les contre, on ne peut pas rester indifférent à tant d’audace. Moi je penche sans hésiter du côté de ceux qui aiment cette carrosserie très tendance, un objet mode non dénué de réelles qualités intrinsèques capables de prolonger le plaisir au delà du simple coup de foudre visuel. A entendre les commentaires et à voir les moues admiratives des passants croisés à Amsterdam, Citroën a d’ores et déjà gagné le pari de la surprise qui permet de lancer une voiture avec assurance.

La ligne générale n’a pourtant rien de révolutionnaire, ce sont les détails qui font toute la personnalité de cette auto. Il se dit qu’un design réussi est celui qui allie intelligemment la fonction à l’esthétique. La meilleure illustration de ce principe est ici le système de protection de carrosserie airbump. En première mondiale et après dépôt de pas moins de 9 brevets, Citroën réinvente les protections latérales en enfermant des bulles d’air sous du caoutchouc. Ce qui est également nouveau et rare avec le design Cactus ce sont ses formes fluides qui évacuent toute impression d’agressivité. La voiture ressemble à un galet lisse, sans arrêtes vives. On est loin du style très (trop?) travaillé des dernières C3 ou C4 qui freinent l’émancipation des dérivés badgés DS. En ce sens son dessin est en parfaite logique avec le nouveau positionnement C, contrairement à la nouvelle C1 qui singe les traits caractéristiques de la DS3. Vivement que les modèles DS perdent leurs chevrons afin de libérer le dessin de leur calandre et annuler toute confusion possible entre les différents produits du groupe. La force du marketing Citroën est d’avoir fait de cette nouveauté une voiture inclassable. Elle est bâtie sur une plate-forme de C3 dont les voies ont été élargies et l’empattement allongé mais son positionnement commercial est clairement celui du segment C compact, avec une habitabilité arrière et un volume de coffre équivalent à ceux d’une C4. D’où son nom C4Cactus !

 

 

A l’intérieur l’effet de surprise se poursuit. Long de seulement 4.16m, la C4 Cactus présente un habitacle vaste et lumineux. La planche de bord, très plate, est développée autour de la tablette tactile positionnée au centre du mobilier. Il constitue l’interface quasi unique entre l’homme et la machine. Comme chez Peugeot, on y retrouve les fonctions CLIM et multimédia avec quelques évolutions comme des raccourcis qui permettent de changer de fonction sans avoir à repasser par le menu général. Face au conducteur, un petit écran digital affiche la vitesse, le niveau de carburant et un indicateur de passage de vitesses en remplacement du compte-tours. C’est rudimentaire et c’est revendiqué par le constructeur qui rappelle son manifeste de voiture essentielle. Aussi, et avant d’aller plus loin, autant vous dire tout de suite et en vrac tout ce que vous ne trouverez pas dans une C4 Cactus:

  • pas de compte-tours
  • pas de réglage en profondeur du volant
  • pas de miroir de courtoisie passager
  • pas de poignée de maintien
  • pas de descente automatique des vitres électriques avant ( et encore moins de remontée !)
  • pas de réglage en hauteur des ceintures
  • pas de possibilité de descendre les vitres arrières
  • pas de dossier de banquette fractionné
  • pas de banquette rabattable

Ne croyez pas pour autant qu’il s’agit ici d’oublis ou de mesquinerie. La voiture a été imaginée dès le début pour offrir + au client avec un coût d’usage maîtrisé, notamment une consommation de carburant limitée obtenue grâce à une réduction spectaculaire de la masse totale. L’objectif était d’homologuer le véhicule sous les 1000 kg. Pour y arriver, un objectif de masse a été appliqué pièce par pièce. Ainsi les poutres et le capot sont en aluminium, les vitres arrières s’entrebaillent, la banquette arrière est monobloc, la colonne de direction ne se règle qu’en hauteur et le toit panoramique vitré se passe de vélum occultant grâce à sa haute performance thermique.

Pour arriver à construire une voiture 100% nouvelle tout en limitant les investissements, Citroën a réussi le pari de réutiliser un maximum de pièces existantes sans enlever au caractère inédit de l’ensemble. Alors que le style est très différenciant, le taux de réutilisation sur la C4 Cactus est parmi les meilleurs réalisés dans le groupe. L’écran tactile provient de la 308, les push du volant viennent de la DS5, les rétroviseurs extérieurs de la C-Elysée ( et la Peugeot 301), les roues tôle de 2008 et les pneumatiques de 308. D’autres organes moins visibles proviennent encore de la 308 ( armatures de sièges avant) ou de la 208 ( armatures de siège arrière).

Dans le détail, la finition se veut par certains égards très chiche et dans le même temps, la C4 Cactus se paye le luxe de s’orner de détails de style et de matières inspirés de l’univers premium de la maroquinerie. Les très belles sangles de fermeture des portes avant et le couvercle de boite à gants parsemé de picots Todd’s style sont pour le moins troublants dans une voiture qui se veut populaire, accessible et essentielle. La marketing a digéré toutes les études des besoins des clients pour créer une voiture pleine de ce genre de paradoxes … Les sondés ont fait part de leur notion du superflu qui a donné lieu à des choix de dotations discutables, mais ont aussi tous exprimé un besoin impérieux de + de design, ce qui donne lieu à ce drôle de mix entre un concept presque basique habillé en haute couture.

A l’avant les sièges présentent un dessin simpliste mais la sellerie bicolore soigne les apparences. La fameuse banquette, disponible uniquement avec la boîte robotisée, rajoute à la prestance et à l’originalité de l’ensemble.  Les espaces de rangements immédiats sont nombreux et bien conçus. Surtout, la boîte à gants face au passager est particulièrement accessible grâce à la migration de l’airbag passager vers le plafond! L’Airbag in Roof ou Airbag pavillon est une innovation imperceptible par le client mais qui apporte un vrai bénéfice dans son quotidien. L’environnement du passager devient ainsi plus dégagé et permet de disposer de rangements supplémentaires.

A l’arrière, alors qu’on recule d’un rang, on descend également en gamme. Plus aucun raffinement n’est offert hormis la luminosité et la vue offerte par les versions équipées du toit panoramique. La banquette demeure fixe, il n’y a ni accoudoir central ni poignée de maintien. Le luxe c’est ici l’espace : la place pour les jambes est très généreuse, et l’absence de tout système de descente et de remontée des vitres permet de disposer d’un gigantesque bac de rangement vertical en plus d’une largeur aux coudes en tête de la catégorie.

 

 

Ensuite sa dotation et ses prestations routières.

En rupture avec le “toujours plus” qui alimente les études de développement de la plus part des industriels, Citroën veut repositionner sa gamme comme une réponse aux besoins fondamentaux des consommateurs qui, en temps de crise, orientent leurs achats vers des produits essentiels. La première dotation de la C4 Cactus c’est bien sûr, et comme vu plus haut, son design. Pour le reste, la voiture répond essentiellement aux besoins de connectivité propres à son époque et, malgré une chasse constante au superflu, la C4Cactus propose, selon les version,s les incontournables aides à la conduite que sont la caméra de recul ou le park assist.

Outre tous les éléments de sécurité passive indispensables à tout véhicule, même “essentiel”, la C4 Cactus inaugure des nouvelles technologies utiles comme le Magic Wash qui repose sur un principe très simple: projeter le liquide de lavage au plus près du balai. Les buses de lave glace sont directement implantées dans les balais d’essuies-glaces. Résultat, c’est moins de poids en divisant par deux la quantité de liquide et la capacité du réservoir pour un meilleur lavage et moins de traces sur la carrosserie.

L’offre moteur et transmission est simple mais adaptée à un usage raisonné de la voiture. Le poids très contenu de l’engin permet aux petites motorisations de prétendre distiller un certain plaisir de conduite. Au niveau transmission, le raffinement n’est pas de mise. Pour Citroën, le client C4 Cactus n’étant pas un adepte de la boîte automatique, la boîte robotisée ETG6 est bien suffisante pour soulager le pied gauche contre à peine 700 €uros. Si cette boîte a été très sévèrement critiquée par les essayeurs, je ne rejoins pas la meute pour revendiquer ( seul) l’agrément qu’elle peut procurer pour un possesseur de voiture à boîte manuelle. Pour un prix très compétitif et pour peu que l’on ne soit pas adepte de l’écrasé de pédale, la boîte robotisée ETG6 est satisfaisante ( et satisfaisante seulement ! je n’ai pas écrit géniale …) pour un usage “normal”, une conduite “tranquille” et apaisée. J’ai réussi à ne pas faire d’à-coups au moteur, alors après quelques kilomètres d’accoutumance vous devriez y arriver aussi 😉 . Seul bémol de cette boîte, si on décide de reprendre le contrôle des passages de vitesses, les palettes au volant sont fixes, et bien souvent, l’automatisme vous prend de vitesse (!) et passe le rapport supérieur avant que vous ne soyez monté assez haut dans les tours. Agaçant. La commande des rapports N-R et D s’exécute via une jolie palette au bas de la console centrale, libérant ainsi l’espace qui permet de bénéficier de la sellerie “sofa”.

Une des qualités premières de la C4 Cactus est sa facilité d’utilisation et de prise en main. Si le véhicule ressemble à un SUV, il se conduit comme une berline. Et pour cause, avec une hauteur limitée à 1.48 mètres, cette belle plante n’est pas plus haute qu’une berline C4. Outre le diesel 1.6 e-HDI de 92ch avec boîte ETG6,  j’ai surtout roulé avec le 3 cylindres essence THP PureTech de 110ch en boîte manuelle à 5 rapports qui sera disponible à la rentrée prochaine. Entre ville, portions d’autoroutes et routes de campagne, le petit 3 cylindres a égayé les kilomètres parcourus par sa très bonne volonté à mouvoir avec dynamisme et entrain le poids plume de la Cactus. On ne parlera pas ici de voiture joueuse, de vitesse de pointe ou de départ arrêté, la C4 Cactus est conçue pour faciliter nos déplacements quotidiens, nous permettre d’évoluer dans la jungle urbaine ou rurale avec le plus de facilité possible et pourquoi pas avec un plaisir non dissipé. Le petit moteur essence est très coupleux dès les bas régimes et il sait monter dans les tours si nécessaire avec le son rauque et rageur caractéristique des petites cylindrées. Citroën a mis tout son savoir faire au service d’une tenue de route irréprochable. Le compromis confort sécurité est digne de la réputation de la marque. La direction, ultra légère, est très appréciable en manoeuvre, et efficace en conduite rapide. Le freinage ne dénote aucune mise en garde particulière. Le bilan routier est donc très satisfaisant. Légère et performante, la C4 Cactus ravit son pilote et choie ses passagers par un niveau de confort correct pour la catégorie.

 

 

 

Et enfin … son prix ? Une épineuse équation.

Jusqu’où va Citroën dans le concept “essentiel” de la Cactus ? Certaines technologies de pointe comme le coûteux système d’alterno-démarreur ont été remplacées par des solutions plus basiques. Dans le cas présent, la C4 Cactus est équipée en série d’un stop&start classique mais efficace. Toute la conception du véhicule a été menée dans une optique de perte de poids pour pouvoir l’équiper en petites motorisations et lui garantir un coût d’utilisation réduit au maximum. Comparé aux Peugeot 2008 et Renault Captur qui constituent une concurrence “naturelle” par l’image promue par leurs concepteurs, la C4 Cactus n’apparaît pas aussi compétitive qu’elle voudrait bien le prétendre. Sur ce point, chacun jugera en fonction de ses propres finances, de ses attentes, et de ses affinités avec telle ou telle marque. Sachez quand même que la C4 Cactus ne répond nullement aux critères boursiers d’une classe low-cost.

 

 

C4 Cactus Tarifs C4 Cactus Equipement et versions

 

A l’issue de cet essai, il est évident que la C4Cactus a toutes les cartes pour aider Citroën à (res)sortir des sentiers battus et asseoir sa nouvelle image de marque en rupture avec l’offre produits du cousin Peugeot. Après les débuts encourageants du label DS, la réussite ou non de cette nouvelle voiture permettra de juger de l’efficacité stratégique de la ligne C qui va se battre dans un secteur généraliste très encombré et en perte de croissance. Souhaitons que la C4 Cactus soit le premier succès d’une nouvelle lignée de Citroën originales, inventives et populaires ! L’ADN Citroën n’est pas mort, le génie des chevrons existe encore. La C4 Cactus est une réponse pertinente aux questions et aux besoins automobiles d’aujourd’hui. Certains des choix qui ont nourri sa conception ne plairont pas à tout le monde, mais, si les lois du Dieu Marketing disent vrai, ces choix devraient néanmoins plaire au plus grand nombre … Malgré ses paradoxes la C4 Cactus est une voiture très séduisante : elle se veut à la fois simple et riche en nouvelles technologies, elle suggère la robustesse avec un poids plume, et elle réussit à se donner une image de “grande” avec une “petite” plate-forme.

 

 

Merci aux équipes Citroën pour cette invitation aux essais presse à Amsterdam. Un clin d’oeil particulier à Florentin dont c’étaient les premiers pas dans l’organisation de ce genre d’événement pour les chevrons : bravo, l’essai est transformé !

Merci à mes collègues Eric et Eddy pour leur aide ( sources et mise en forme).

Photos et illustrations : Philippe Kerleroux et Citroën .

 

 

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