Ford Fiesta : Elle a eu 35 ans cette fin d’année (vidéo)

Elle nait officiellement fin 1976 avant d’arrivée en concession en janvier 1977, je veux parler de la citadine de Ford, la Fiesta qui fut un succès dès son lancement puisqu’en 1979 elle dépassait le cap du million d’exemplaires produits dans les différentes usines du cosntructeur germano-americain.

Produite dès son lancement dans les usines de Valence et Dagenham , puis à Cologne à partir de 1979, la Fiesta se présente fin 1976 comme une citadine séduisante, élégante, légère dans son allure et moderne pour une Ford car c’est une traction. Elle concurrence directement la R5, la Polo (et l’Audi 50), la 104 mais c’est surtout la référence européenne de l’époque que Ford cherche à concurrencer, la Fiat 127 qui domine tout le marché européen grâce à l’ensemble de ses qualités. La 127 est même une telle référence à l’époque que Ford testera ses nouveaux moteurs Kent OHV sous les capots de mulets Fiat 127.

La Fiesta arrive sur le marché avec nouveaux moteurs quasi increvables le 1.0 L, le 1.1 L OHV et le 1.3 L OHV qui sont tous associés à une BVM4 pas hyper précise mais costaude. En 76-77 chez Ford, on ne veut pas louper le coche et on décline dès le lancement la Fiesta avec les finitions Base, L, CL, S et Ghia qui est une des premières petites voitures à être bien dotée en équipement avec des jantes alu, des beaux pare chocs chromés, des vitres teintées, un toit vinyl (avec TO optionnel) et un habitacle qui propose une sellerie en beau velours, des inserts façon bois, un volant 4 branches, un poste radio GO-PO intégré dans la console centrale, une montre, un compte tours pour la version 1.3 L et même des appuies têtes avant d’origine dès le millésime 1979. En 1978-1979, Ford tentera même de la vendre aux USA mais ce sera un échec, surement à cause de l’absence de moteur V8 dans la gamme !

1979 voit aussi l’arrivée de la version SuperSport qui prépare la clientèle à la “bombe” qui arrivera une année plus tard, la XR2 à moteur 1.6 L. La Fiesta SuperSport est proposée avec les moteurs 1.1 L et 1.3 L mais elle se fait surtout remarquer par ses élargisseurs d’ailes noirs assortis aux pare chocs, ses jantes alu 13 pouces, ses antibrouillards rapportés, sa sellerie sportive à casseaux inspirée de celle d’une certaine… Golf GTI. Compte tours, soufflet de levier de vitesse, becquet de hayon sont aussi de la partie sur cette Fiesta qui se la joue petite sportive.

XR2 ou l’arrivée en 1980 d’une appellation qui durera quelques longues années sur les voitures sportives du constructeur de Cologne. Moteur 1.6 L Kent OHV alimenté par un carburateur double corps, 84 ch à 5500 trs/min, 125 Nm de couple à 4000 trs, une bonne et robuste BVM4, 800 kg soit une rapport poids/puissance de 9.53 kg/ch et des perfs sympa mais hélas trop justes pour aller chercher les ZS2, les R5 Alpine puisque le XR2 Mk1 annonce une Vmax de 170 km/h, un 0 à 100 km/h en 10.2 secondes et consommation mixte d’environ 7.2 L/100 km même si le Kent quand il est secoué demande un peu plus !

Mais la Fiesta XR2 c’est aussi un look avec des phare avant ronds associés à des longues portées, des nouveaux pare chocs métalliques noirs, un beau stripping, un becque de hayon, des jantes alu à “troutrou” en 13 pouces chaussées en 185/60 et surmontée d’élargisseurs d’ailes. Dans l’habitacle ce sont le noir et le gris qui règnent et qui sont agrémentés de liserets ou de surpiqures rouges. Mais la Fiesta propose aussi des sièges sport, des inserts noir mat qui font, avec la grande surface vitrée un petite sportive agréable à vivre.

Bien sur la Fiesta Mk1 n’est pas exempte de défaut, à commencer par un train avant pas des plus précis et rigide, un échappement vite sonore et vulnérable et sur les premiers modèles, la citadine a un certain appétit pour la rouille (qui n’est pas uniquement la maladie des R5 et des italiennes !)

C’est fin 1982 que la Fiesta Mk1 cèdera la place à la Mk2 qui n’était en fait qu’une belle évolution modernisée à la sauce “eighties” de la version originelle. Elle en gardera d’ailleurs nombre de défauts mais aussi toutes les qualités et les moteurs increvables. Ci dessous, la cérémonie de lancement de la Fiesta fin 1976.

Une auto qui devient rare en bon état mais qu’on voit encore assez régulièrement cirucler sur nos route preuve que la voiture est fiable, pratique et pas trop onéreuse à entretenir dans le temps. Et puis la rectte Fiesta fonctionne toujours puisque nous en sommes à la 6eme génération qui est elle aussi un vrai succès.

Via Ford, Forum FiestaMk1.co.uk, Youtube et un grand merci à tous les propriétaires des belles Fiesta qui illustrent l’article.

 

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