Le Mans Classic vu par Maurice (Partie 2/2)

Une nouvelle journée démarre sur le circuit du Mans. Le vendredi, c’est le jour où l’effervescence se fait sentir. Les clubs affichent complet peu à peu, les paddocks sont rythmés aux sons des moteurs et des mécaniciens s’affairant, la mythique piste de 13,6 km reprend vie à mesure que les plateaux enchainent leurs essais qualificatifs avant les courses du week-end. Bref, au Mans Classic, le week-end commence dès le vendredi matin !

Réveil au camping

Après avoir réussi tant bien que mal à trouver le sommeil entre les odeurs de barbecue et les chants bien trop faux de nos sympathiques voisins bretons quelque peu éméchés, le jour se lève au camping des Épinettes et quoi de mieux pour entamer la journée qu’une nouvelle déambulation à travers les allées, à la recherche de la perle rare ? Outre cette Alpine A110 particulièrement bien configurée (Tulipe Noire, couleur “Atelier Alpine”) et une Lotus Emira 1st Edition, encore bien rare sur nos routes, j’ai pour ma part flashé sur cette magnifique Lotus Exige S1, produit à seulement 604 exemplaires au tout début des années 2000. Une véritable rareté.

Direction les paddocks

Outre les paddocks situés derrière la tribune des stands, ceux des plateaux Group C Racing et Endurance Racing Legends sont déportés au niveau de la piste de karting, où je décide de me rendre pour commencer la journée. Sur le chemin, je tombe sur la flotte complète de Bentley UK, avec comme élément remarquable un exemplaire (parmi les 19 produits) du récent coupé Batur, dans une teinte quelque peu osée.

En chemin, garée presque incognito devant le Drivers Club, je tombe nez à nez avec la Ferrari 275 GTB/C numéro 57, de retour au Mans 57 ans exactement après sa participation à l’épreuve mancelle.

Mes oreilles sont rapidement attirées par les grondements en provenance de la piste. Je me précipite alors sur la terrasse la plus proche, permettant une vue dégagée sur le circuit. Ce sont les Bentley Boys du plateau Benjafield’s Racing Club qui s’en donnent à coeur joie au volant de leurs avant-guerre. Un vrai régal à observer. Seule la nouvelle passerelle Porsche dont vous apercevez un morceau sur la partie haute de la photo vient gêner la vue sur les virages éponymes. 

On arrive enfin au niveau du paddock Endurance Racing Legends…… fermé ! Et pour cause, les voitures sont en fait poussées une à une jusqu’à la piste de kart toute proche faisant office de pré-grille pour ce plateau. L’opportunité rêvée pour approcher ces monstres sacrés ainsi que leurs pilotes.

Après avoir profité quelques dizaines de minutes des essais qualificatifs, retour au camping pour récupérer la voiture et aller déjeuner à Arnage. Sur le chemin, le spectacle ne s’arrête jamais à l’image de ces 3 autos shootées à la volée.

Le tour des clubs

Ça y est, nous somme repus et les clubs affichent quasiment complet. Plusieurs heures vous seront nécessaires pour en faire le tour tant la diversité des modèles présents est stupéfiante et je décide alors d’y consacrer une partie de l’après-midi. On commence en douceur près du camping du Houx, où quelques clubs multimarques sont regroupés.

J’entre finalement dans l’enceinte du circuit Bugatti afin de parcourir notamment les clubs de marque, à commencer par le TVR Car Club. Le Mans Classic est l’une des rares occasions en France de voir autant d’exemplaires de la firme anglaise réunis en un seul lieu. Difficile d’expliquer ce qui m’attire chez ce constructeur anglais, mais j’ai toujours eu une fascination pour ces modèles, sortes de Cobra modernes.

Retour au niveau du Supercars Club Private à côté duquel nous étions passés la veille. Leur emplacement est désormais bien rempli en l’on y retrouve les plus belles supercars de ces dernières années. Mention spéciale pour l’Aston Martin V12 Speedster ainsi que la McLaren Senna, venues tenir compagnie à la Pagani au sein de l’enclos réservé aux hypercars les plus exceptionnelles. Une présence d’ailleurs remarquée des voitures de la firme de Woking, qui semblent particulièrement appréciées au sein de ce club.

Non loin du SCP, nous retrouvons un rassemblement de Ford GT assez inédit. Des répliques de GT40, venues pour la plupart d’Angleterre, à la Ford GT dernier modèle en passant par la version V8 de 2005-2006, elles y sont toutes.

Continuons notre parcours, avec un arrêt à l’AMOC (Aston Martin Owners Club) ou français comme britanniques unissent leur force pour afficher une présence visible, là encore à travers de nombreux modèles d’exception. Mention spéciale pour la Vanquish Zagato, la DB5 Convertible ainsi que la Lagonda Cabriolet, voulue par David Brown, propriétaire d’Aston Martin à l’époque, comme le summum de l’association sport & luxe à la fois.

Nouveau passage au niveau du Club Lotus France, dont le parking s’est lui aussi bien rempli. Le medley de couleurs est impressionnant, j’ai envie de m’arrêter photographier chacune d’elle car chaque année en parcourant mes albums, j’aperçois telle ou telle configuration en arrière-plan sur une photo et je me dis que j’aurais dû faire quelques mètres de plus.

Narguant malicieusement ces petites cylindrées et situé juste en face, le club Lamborghini France, dont la rareté des modèles ne fait encore une fois pas exception. À noter cette année une représentation plus faible du côté des modèles historiques. Bien que n’ayant pas assisté à l’événement le samedi et dimanche, je n’ai aperçu aucune 350 GT / Miura / Espada / Jarama… Partie remise pour 2025 j’espère.

Non loin, on retrouve également les stands d’un partenaire majeur et historique de l’événement : BMW. La marque s’associe ainsi aux clubs de le firme bavaroise pour présenter plusieurs modèles d’exception, ainsi que la nouvelle M2 bien mise en valeur sur l’avant du stand.

Le plat de résistance du circuit Bugatti se situe bien évidemment au niveau des clubs Porsche, rassemblant chaque année aux alentours de 1000 exemplaires, parfaitement rangés par modèle et génération. Si la moindre 911 est d’un banal affligeant au Mans Classic, c’est l’occasion d’admirer la rigueur du constructeur dans l’organisation d’un tel rassemblement, et de découvrir chaque version du modèle phare ou encore de constater telle ou telle différence entre les millésimes.

Difficile de mentionner tous les clubs prenant place sur le Bugatti. La liste de ces derniers ainsi que je le répète, la diversité des modèles présentés me prendrait des heures. Voici donc ci-dessous une petite sélection des clichés restants, avec entre autres, le Club Sevener et le club Corvette.

Les essais depuis la tribune des stands

Dans l’offre de billetterie proposée au Mans Classic, vous pouvez opter pour l’une des tribunes, dont celle des Stands qui est celle à mes yeux ayant le plus d’intérêt, bien que l’action en piste ne soit pas forcément la plus présente. Elle vous permet toutefois de profiter à 200% des vocalises émises par ces sacrées mécaniques, d’assister aux quelques ravitaillements/changements de conducteurs, mais également le samedi, d’assister pour les 4 premiers plateaux aux départs dits “Le Mans”, disparu depuis 1970 et que cet événement s’attache à faire revivre. Enfin, les stands étant le centre névralgique de l’événement, le choix de cette tribune vous permet à n’importe quelle heure de la journée de vous poser dans un siège, sans marcher des centaines de mètres supplémentaires car vous avez choisi la tribune la plus éloignée de votre emplacement club, ou de camping. Une astuce 100% éprouvée par Maurice. 

C’en est fini pour ma part. J’ai malheureusement pour des contraintes d’agenda personnel dû quitter le circuit dès le samedi matin, mais nul doute que mes petits camarades croisés sur place sauront vous en faire profiter. Vivement 2025 !

Crédits Photos : Maurice Cernay

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