Il y a quelques jours, nous avons été invités par Ford à découvrir en studio la version électrique de la Ford Puma. Je parle de version car, vous allez le constater, en termes de style extérieur, c’est quasiment la même voiture. La principale différence n’est pas visible au premier coup d’œil mais se trouve à l’intérieur.
En arrivant dans le studio où la voiture était exposée, je m’attendais à voir une Ford Puma modifiée, mais que nenni ! La voiture semble ne pas avoir changé, à l’exception de la calandre avant pleine et des feux avant modernisés. Pour le reste, elle reste fidèle à la Ford Puma que nous connaissons. Et en y réfléchissant, c’est une bonne chose : la version thermique était une excellente voiture avec un design qui plaît. Alors, pourquoi le changer ?
Étant donné qu’il s’agit d’une voiture électrique, ma première question a été de savoir si l’un des aspects les plus pratiques de la Puma était conservé : la MégaBox. Cet espace de rangement spacieux, situé sous le coffre, permet de stocker de nombreux objets, un espace qui est généralement occupé par une batterie dans une voiture électrique. Eh bien, ici, non seulement il est conservé, mais il est même agrandi. Ford propose désormais la “Gigabox” ! Derrière ce nom marketing, cette version gagne 65 litres de capacité, passant ainsi de 80 à 145 litres. Comment est-ce possible ? Ford a tiré parti de l’espace libéré par la suppression du pot d’échappement.
Un autre aspect particulièrement pratique des voitures électriques concerne le rangement des câbles. Lorsque vous devez recharger sur une borne AC avec votre propre câble, cela peut vite devenir compliqué si celui-ci se trouve sous vos bagages dans le coffre. Ford a bien pensé à ce problème et propose un espace de rangement sous le capot avant de la voiture. Certes, ce n’est pas aussi spacieux que sur une Tesla, mais vous disposez tout de même de 43 litres, largement de quoi ranger un câble Type 2/Type 2 et un câble Type 2/Secteur. En tout, la capacité maximale des coffres atteint 566 litres.
À l’intérieur, le vent du changement est bien présent. La Ford Puma, lancée en 2019, avait hérité d’un intérieur déjà vieillissant issu de la Fiesta. Aujourd’hui, cet habitacle paraît vraiment daté. Ford l’a donc profondément modernisé, notamment avec un écran tactile repositionné à une hauteur plus ergonomique, ce qui est bien plus pratique. Cet écran a également gagné en taille, atteignant désormais 12 pouces, tandis que celui situé derrière le volant passe à 12,8 pouces.
L’écran tactile de cette version de pré-série se distingue par sa qualité supérieure et sa grande réactivité. L’interface, modernisée, s’inspire par moments de Tesla, ce que vous remarquerez sans doute. Entre les sièges avant, l’espace libéré par la disparition du sélecteur de vitesse a été judicieusement exploité pour offrir davantage de rangements.
Quant à la future gamme, elle se veut très simple : une seule batterie, deux finitions, trois packs d’options, cinq options individuelles et six couleurs au choix.
La batterie, d’une capacité de 43,6 kWh, offre une autonomie annoncée de 523 km en ville et 376 km en cycle mixte. Qui dit petite batterie, dit également recharge rapide : Ford promet un passage de 10 à 80 % en seulement 23 minutes grâce à une puissance de recharge DC de 100 kW. En AC, la voiture accepte une recharge maximale de 11 kW. Ford positionne clairement la Puma électrique comme une voiture adaptée à la ville et au périurbain. Pour les trajets sur route ou autoroute, vous devrez prévoir plus d’arrêts, mais ceux-ci seront plus courts.
Les deux finitions disponibles au lancement affichent un prix de base de 33 990 € pour l’entrée de gamme et 36 490 € pour le niveau de finition supérieur. Concernant les packs d’options, les options individuelles et les peintures, les tarifs restent globalement abordables (voir détails ci-dessous).
La Ford Puma se modernise donc avec cette version électrique qui semble prometteuse et bien conçue. Cependant, il est regrettable que la gamme Ford soit aujourd’hui exclusivement composée de SUV. Alors, à quand le retour de la Fiesta ?
Photos : Ugo Missana